Le protectionnisme • Présentée par: - • Sous la supervision de: Mme Définition:
Le protectionnisme • Présentée par: - • Sous la supervision de: Mme Définition: Le protectionnisme est une politique économique interventionniste menée par un Étatou un groupe d'États, consistant à protéger ses producteurs contre la concurrence des producteurs étrangers. Les avantages : · Une meilleure protection des industries nationales, notamment pour les pays en développement. · Prévention du « DUMPING ». En effet, la pratique du dumping qui consiste à exporter à des prix trop bas, ou contourner les règles de l’environnement ou du droit social pour rester compétitif sur le marché extérieur, est souvent mise en échec par les politiques protectionnistes. · Protection et sauvegarde de l’emploi par l’incitation à la consommation locale. · Création de nouveaux emplois par effet de la stimulation de la production nationale. · Protection de l’économie des concurrences étrangères. · Moins de dépendance à d’autres pays. · Préservation de la culture et de la souveraineté nationales. · Impact positif sur l’environnement, réduction des transports, de la pollution, etc. · Absence de risques liés aux produits chimiques autorisés dans d’autres pays. · Diminution du risque d’arrivée d’insectes et autres bêtes nuisibles à l’agriculture autochtone, ainsi que des biens produits dans des ateliers de misère. Les autorités d'un pays peuvent chercher à protéger certaines activités (considérées comme stratégiques) contre les prises de participation par des investisseurs étrangers. Exemples : • En 2009, La loi sur investissement Canada (LIC) a subi un certain nombre de modifications importantes prenant effet dès mars 2009. Notamment, La LIC vise notamment à encourager les non-Canadiens à investir au Canada puisque cela contribue à la croissance économique et à la création d’emplois. • En avril 2008, l'Allemagne a adopté une loi qui rend nécessaire une autorisation pour « tout investissement supérieur à 25 % du capital d'une entreprise dans le domaine des "infrastructures stratégiques" et dès lors que l'"intérêt national" est en jeu ». • En avril 2008, la Russie a adopté une loi qui rend nécessaire une autorisation pour « tout investissement supérieur à 25 % du capital des entreprises de quarante-deux "secteurs stratégiques" (nucléaire, pétrole, mines, pêche, édition...) • Depuis octobre 2007, une loi promulguée aux États- Unis instaure que « tout achat ou implantation d'entreprise par des fonds étrangers peut être interdit dès lors qu'il "met en cause la sécurité nationale" ». • En 2006, les États-Unis ont interdit que P&O (société propriétaire des ports de Baltimore, Philadelphie et New York) soit rachetée par une entreprise de Dubaï. • Le 30 décembre 2005, la France a décrété qu'une autorisation serait désormais nécessaire « pour tout investissement touchant à l' "intérêt national" dans onze secteurs : défense, produits chimiques, technologies "duales" (pouvant servir au militaire comme au civil), etc. ». • En 2005, les États-Unis ont interdit que la compagnie pétrolière américaine Unocal soit rachetée par le groupe chinois Cnooc. Cette politique donne souvent des résultats plutôt positifs à court terme. Cependant, dans le long terme, elle peut aboutir à l’opposé de ce qui a été projeté. Toutefois, le protectionnisme trouve vite ses limites, car il pose le problème de la liberté de consommation en limitant l'offre de biens et de services. C'est principalement le pouvoir d'achat des ménages qui est touché, car ils ne peuvent accéder librement aux produits grevant à moindres frais leur budget. Dès lors un cercle vicieux se crée, la baisse du pouvoir d'achat entraîne une baisse de la consommation et une crise de la demande de biens et services. Les entreprises doivent agir en ajustant leur production, voire en licenciant : l'économie est en crise. En fait, Il ne s’agit plus d’ériger des barrières douanières élevées pour protéger les industries locales, c’est contreproductif et de plus en plus difficile dans l’environnement actuel. Il s’agit de modifier le comportement des citoyens pour (i) qu’ils ne consomment que ce dont ils ont besoin (dimension écologique luttant contre les gaspillages), (ii) dans la limite de leurs moyens (réduire l’endettement aux besoins de base) et (iii) privilégient la consommation de produits locaux (en l’érigeant en devoir moral) Les inconvénients du Protectionnisme: +limitations quantitatives ou interdictions de certaines importations (en opposition au libre-échange); n’oublions jamais que les importations font les exportations. On importe en effet des biens intermédiaires et des biens d’équipements pour produire nos exportations. Autrement dit, plus cher tu importeras, plus cher tu exporteras. Donc cela est nuisible à la compétitivité de nos exportations. Si, par exemple, on protège la métallurgie nationale uniquement car les importations sont réellement (et non pas artificiellement) plus compétitives, l’acier sera plus cher pour l’industrie automobile, entre autres. Cela pénalisera sa compétitivité, ce qui pourrait détruire des emplois ou du moins empêcher d’en créer de nouveaux. + L’insuffisante compétitivité de l’économie marocaine; diminuer la contrainte extérieure et donc la compétitivité des entreprises. + Manque de diversité dans les produits disponibles; faire baisser la variété de produits disponibles, avec un risque de non-satisfaction des besoins des consommateurs en terme de qualité ou de prix. + Empêcher le pays de développer au maximum son point fort de production, l'absence de concurrence pour réduire les prix des biens de consommation. + Faire stagner l'innovation; manque d’intérêt pour l’innovation en l’absence de concurrence étrangère. + Incitation à la contrebande. uploads/Finance/ expose-le-protectionnisme.pdf
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- Publié le Oct 06, 2021
- Catégorie Business / Finance
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