LA MICROFINANCE ET LA MICRO-ASSURANCE Présenté par : - - - 8ème promotion - Avr
LA MICROFINANCE ET LA MICRO-ASSURANCE Présenté par : - - - 8ème promotion - Avril 2018 PLAN I. Introduction II. La microfinance III. La micro-assurance IV. Lien entre la micro-finance et la micro-assurance V. Conclusion 2 I. INTRODUCTION 3 II. LA MICROFINANCE Définition : La microfinance est un secteur qui concerne les dispositifs permettant d’allouer des crédits de faible montant à des personnes à faible revenu. Ceci leur permet notamment de créer et de gérer des TPE. Le développement de cette discipline a donné lieu à une gamme de services plus large. Elle est ainsi devenue relative à la fourniture d’un ensemble de produits financiers équivalents à ceux du système financier classique. Selon Marc Labie (1999), on appelle microfinance, l’octroi de services financiers (généralement du crédit et/ou de l’épargne), à des personnes développant une activité économique productive, le plus souvent de l’artisanat ou du commerce, et n’ayant pas accès aux institutions financières commerciales en raison de leur profil socio-économique (il s’agit des pauvres, sans revenus fixes, qui n’offrent aucune des garanties en vigueur dans les institutions bancaires commerciales). 4 II. LA MICROFINANCE (SUITE) L’aspect le plus connu de la microfinance est le microcrédit. Il consiste le plus souvent à octroyer des prêts à court terme, soit pour permettre la constitution du fonds de roulement, soit pour réaliser de petits investissements (par exemple une machine à coudre pour un artisan, achat des semences pour les maraîchers, etc.). Les prêts sont ainsi octroyés à des individus ou à des groupes appelés « groupes solidaires » en raison de l’obligation faite à leurs membres de se couvrir les uns les autres (si un membre du groupe ne remplit pas ses obligations en matière de remboursement, les autres doivent les assumer). Les taux d’intérêts appliqués sur ces prêts sont au moins égaux, voire supérieurs, à ceux du système bancaire traditionnel. Quant aux garanties, elles peuvent être réelles ou morales mais elles reposent avant tout sur des mécanismes de pression sociale (groupe solidaire ou chef du village) et sur la motivation de se préserver un accès à des services financiers (notamment à des crédits dont les montants peuvent aller croissant). 5 a) QUI EST CONCERNÉ PAR LA MICROFINANCE ? Ce secteur concerne essentiellement les personnes dont les revenus sont inférieur à un certain montant, celle qui non pas accès aux services des institutions financière formelles, il s’agit généralement des petits agriculteurs, commerçants, prestataires de services ou artisans. Grâce à l’octroi de microcrédit, ces micro-entrepreneurs peuvent entamer ou développer leur entreprise sans échange de garantie importante. 6 b) QUELS SONT LES ORGANISMES SPÉCIALISÉS ? Ce sont les Institutions de micro-finance: des organisations très variées au niveau de la taille de la structure et du statu juridique, une IMF peut avoir la forme d’une association, d’une coopérative d’épargne, d’un établissement financier 7 c) QUEL EST LE DEGRÉ DE RENTABILITÉ DE LA MICROFINANCE Vu le faible niveau de risque au niveau du retour sur investissement, la discipline est considérée comme étant efficace. Elle est, en effet, caractérisée par un certain niveau de rentabilité pour la majorité des IMF et des demandeurs de microcrédits. Elle contribue ainsi à une croissance massive du nombre de clients et des bénéfices dégagés. Il faut, toutefois, savoir que certaines IMF peuvent avoir tendance à changer de type de clientèle après des années d’exercices et au-delà d’un certain retour sur investissement. 8 d) LE FONCTIONNEMENT DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE Le fonctionnement des institutions de microfinance Ressources et sources de financement : • Dépôt : 1 - Épargne volontaire 2 - Épargne obligatoire • Subventions • Emprunts Analyse du crédit : • Les critères d’analyse d’un crédit sont : objet, délai de capitalisation, durée de crédit, montant du crédit, taux d’intérêt, différé, ratios, échéancier, garanties. 9 III. MICRO-ASSURANCE Définition: La micro-assurance est un mécanisme de protection des personnes pauvres contre les risques (accident, maladie, décès d’un membre de la famille, catastrophe naturelle...) en échange du paiement de primes adaptées à leurs besoins, à leurs revenus et à leur niveau de risque. Elle cible principalement les travailleurs à faibles revenus des pays en développement, particulièrement ceux travaillant dans le secteur informel qui sont souvent mal servis par les assureurs commerciaux et les systèmes d’assurance sociale traditionnels. La micro-assurance permet aux assurés de se rétablir après une crise. Elle peut les aider à éviter de prendre des mesures d’adaptation pénibles, souvent dévastatrices, comme faire travailler leurs enfants, réduire leur consommation alimentaire ou vendre des actifs productifs. Elle favorise la résilience et contribue aux objectifs du Millénaire pour le développement, notamment en réduisant la faim et la mortalité infantile et en améliorant la santé maternelle. 10 En cas de choc, les bénéfices de la micro-assurance vont au-delà de l’aide financière, en contribuant à : Réduire le risque : l’assurance peut jouer un rôle crucial dans la réduction des risques, car les assureurs ont un intérêt à prévenir leur réalisation ; Stimuler la productivité et l’accumulation d’actifs : les travailleurs pauvres investissent davantage dans leurs moyens de subsistance et génèrent des rendements plus élevés lorsqu’ils sont protégés par une assurance. Ils peuvent également constituer une épargne par le biais d’une police d’assurance vie à long terme ; Offrir des avantages tangibles : les assurances intégrant des avantages concrets, tels que l’accès à une hotline dispensant des conseils médicaux ou à des camps de santé fournissant des vaccinations et des moustiquaires, peuvent faire une énorme différence dans la vie de millions de personnes. 11 III. MICRO-ASSURANCE (SUITE) La micro-assurance est un secteur impliquant une grande diversité d’acteurs : Des Institutions De Microfinance ; Des Compagnies D’assurance ; Des Mutuelles ; Des Courtiers En Assurance. Ces produits ne sont pas les plus lucratifs pour les compagnies d’assurance, mais ils leur permettent de renforcer la responsabilité sociale et l’image de l’entreprise et de s’implanter localement dans des pays émergents. 12 a) QUI LE PROPOSE ? Croissance : aujourd’hui la micro-assurance couvre un demi-milliard de risques, contre 135 millions en 2009, en grande partie grâce à l’implication des gouvernements nationaux, mais aussi en raison de l’intérêt accru des assureurs commerciaux. En 2011, 33 des 50 plus grandes compagnies d’assurance du monde offraient de la micro-assurance, contre seulement sept en 2005. Nouveaux canaux de distribution : la croissance est en partie attribuable à l’émergence de canaux de distribution alternatifs - notamment les détaillants, les entreprises de services publics, opérateurs de téléphonie mobile, les coopératives et les syndicats - qui offrent de nouveaux points d’accès pour atteindre le marché à faibles revenus. 13 b) DÉVELOPPEMENT RÉCITS ET DÉFIS Démonstration des possibilités de rentabilité : la micro-assurance peut être rentable dans certaines conditions. Les régimes d’assurance de groupe sont généralement viables, de même que les produits combinés à d’autres services (assurance associée à un prêt, ou à l’achat de temps de communication mobile ou d’engrais par exemple). Il est plus difficile pour l’assurance volontaire de générer un bénéfice, en particulier lorsqu’elle couvre des risques de santé ou des risques agricoles. Impact : la recherche a démontré que l’assurance avait un impact positif sur la vie des pauvres et, plus largement, sur leur communauté. L’assurance santé peut par exemple réduire les dépenses des ménages et accroître l’utilisation des services de santé. L’assurance de biens permet quant à elle aux entrepreneurs de prendre plus de risques et d’investir davantage dans leur entreprise. En outre, diverses études démontrent un lien de causalité entre le développement du secteur de l’assurance et le développement économique national, l’assurance permettant de chiffrer les risques et de soutenir l’entrepreneuriat. Un développement social et économique significatif est en effet impossible sans assurance. 14 b) DÉVELOPPEMENT RÉCITS ET DÉFIS (SUITE) Malgré les progrès récents, le secteur de l’assurance dans de nombreux pays n’a pas réalisé son potentiel. Des millions de ménages pauvres n’ont toujours pas accès à des produits de qualité. La réticence des assureurs à entrer sur les marchés émergents a des conséquences importantes pour le secteur de l’assurance lui-même, ainsi que pour l’économie mondiale. Un ensemble de défis et de défaillances du marché entrave encore le développement des marchés d’assurance inclusifs. Une progression inégale : la micro-assurance se développe rapidement dans des pays comme l’Inde, l’Afrique du Sud et les Philippines, servant des dizaines de millions de ménages à faibles revenus. Dans beaucoup d’autres pays en développement, la portée reste faible. Il est urgent d’accélérer le développement de nombreux autres marchés. Plus d’innovation : même sur les marchés matures, il y a encore beaucoup de place pour les innovations qui permettraient d’améliorer l’efficience, d’étendre la portée, de fournir de meilleures prestations et d’accélérer le règlement des sinistres. 15 b) DÉVELOPPEMENT RÉCITS ET DÉFIS (SUITE) Ne pas réinventer la roue : les expériences et enseignements les plus probants sur les marchés matures sont lents à parvenir jusqu’aux autres opérateurs. En conséquence, le développement du marché prend beaucoup de temps, car les praticiens répètent souvent les mêmes erreurs. Réglementation et politiques : dans de nombreux pays, l’environnement réglementaire n’est pas fait pour permettre l’introduction de produits innovants ou de nouveaux types de canaux de distribution. Expertise uploads/Finance/ expose-microfinance-amp-micro-assurance-revu.pdf
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- Publié le Fev 08, 2021
- Catégorie Business / Finance
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