GESTION DES RISQUES PAR L’APPROCHE ALM ET SON IMPACT SUR LA GESTION GLOBALE DES

GESTION DES RISQUES PAR L’APPROCHE ALM ET SON IMPACT SUR LA GESTION GLOBALE DES RISQUES AU SEIN D’UNE BANQUE D’AFFAIRES : CAS CDG CAPITAL REALISE PAR : AZIZI Jaafar 2008/2009 REALISE PAR : ENCADRE PAR : M. BENDRIOUCH 3 Sommaire Dédicaces……………………………………………………………………… ……………..5 Remerciements……………………………………………………………….. ……………..6 Introduction........................................................................................................ ……………7 Préambule………………………………………………………………………………………9 Première partie : Généralités sur l’ALM, techniques de mesure et instruments de couverture des risques…………………………………….. 11 Chapitre 1 : De la gestion des risques ……………………………………………………….12 Section 1 : les risques usuels ………………………………………………………………….12 Section 2 : nécessité de la gestion des risques ………………………………………….……..14 Chapitre 2 : Intérêt et démarche de l’ALM …………………………………………………. 16 Section 1 :définition et objectifs ………………………………………………….…………… 16 Section 2 : Risques de liquidité , de taux dans l’ALM…………………………………………….18 . A.Présentation :………………………………………………………………………..……..18 B .Facteurs de risque de taux et de liquidité :……………………………………………..……19 Section 3 : Enjeux pour l’organisation dans une banque d’affaires …………………………..…..23 Chapitre 3 : outils et techniques en ALM………………… .……………………………………24 Section 1 : les recommandations du comité de Bale………………………………………………..25 Section 2 : L’approche statique…………………………………………………………………….27 A. la mesure du volume……………………………………………………………………………………….28 B. la mesure de la marge : sensibilité aux taux…………...…………………………………………………30 C. la mesure de la valeur……………………………………………………………………………..……….31 Section 3 : L’approche dynamique : les simulations………………………………………………33 A. Scénario central……………………………………………………………………………………………..34 B. Scénario contrasté…………………………………………………………………………………………..34 C. Simulations et besoins d’informations ………………………………………………………...…………38 Chapitre 4 : techniques de dédication…………………………………………………………..39 Section 1 : Cash flow matching................................................................................................................40 A. Dédication d'un portefeuille d'obligations ………………………………………………….…………40 B. Optimisation :………………………………………………………………………...…………………….41 C. Limites du cash flow matching:…………………….…………………………………………………….42 Section 2 :Immunisation……………………………………………………………………….42 Chapitre 5: Instruments en ALM pour la couverture………………..….... ……………………..44 Section 1 : Typologie des instruments de couverture………………………. ……………………44 Section 2 : Couverture du risque de taux………………………..………... ………………………45 Chapitre 6 : la gestion du risque de change………..…………………………………………….46 Section 1 :la mesure du risque de change……………………………..…………………………46 4 A.Les sources du risque de change……………………………………………………………………….46 B.les techniques de mesure du risque de change…………………………………………………………47 C .les fonds propres et le risque de change…………………………………………..……………………48 Section 2 : les techniques de couverture……………………………………………………….49 A. La couverture du risque de transition…………………………………………...………………………49 B. La couverture du risque de traduction……………………………………………………….…………50 Chapitre 7 : La mise en œuvre de la Gestion Actif-Passif……………..… …………….……..50 Section 1 : Le contrôle des risques…………………………………………………………………….50 Section 2 : La flexibilité du bilan……………………………………………………………….……..52 Section3 : construire l’entité actif passif……………………………………………………………..56 A. Rôle du comité actif passif………………………………………………………………..57 B. Rôle de la cellule technique……………………………………………………………………………….57 C.Cahier de charge de la gestion financière…………………………………………………………….....58 Conclusion de la premiére partie …………………………………………………………..……59 Deuxième partie : Cas pratique………………….………………………………60 Chapitre 1. la méthode des gaps……………………………………………………….…………64 Chapitre 2 .l’Earning at risk………………………………………………………………………65 Chapitre3 : Le Ratio de Sensibilité des taux……………………………………………………..66 Chapitre 4 : Exigences en fonds propres……………………………………………………..….67 Section 1 :Les éléments pris en compte………………………………………………………….68 Section 2 Application de la méthode de calcul……………………………………………………69 Chapitre 5 : Recommandations………………………………………………………………..….71 Conclusion…………………………………………………………………….…72 Bibliographie…………………………………………………………………… 73 Webographie…………………………………………………………………... 74 5 Dédicaces Je dédie ce modeste travail : A ma très chère mère, pour sa compréhension, son amour et sa confiance 6 Remerciements Mes remerciements s’adressent tout d’abord à mon encadrant au sein de la CDG Capital Mr Mohamed M’hajri pour son aide, son assistance et ses précieux conseils. Mes remerciements s’adressent également à Monsieur Amine Filali, responsable financier au sein du département risques et ALM de la CDG Capital pour sa disponibilité et ses encouragements Je voudrais également présenter les marques de ma reconnaissance à tous les enseignants de l’ISCAE, qui m’ont apportée leur soutien et leur aide afin que ce travail aboutisse dans les meilleures conditions. 7 Introduction De plus en plus, la banque d’affaires ressemble à une « machine de risques ». Elle prend les risques, les transforme et les incorpore aux services et aux produits bancaires. Techniquement, la gestion des risques n’était pas réalisable avec l’ampleur et l’efficacité d’aujourd’hui. Les principes et les logiques n’en étaient pas universellement admis. La réglementation, en pleine transformation, ne permettait pas de savoir comment les risques seraient contrôlés par la tutelle, ni quels risques feraient l’objet des contraintes les plus strictes. Les instruments financiers, nécessaires pour moduler les risques du bilan, n’étaient pas suffisamment développés. Certains risques bancaires ne pouvaient être évalués efficacement faute d’un système d’information adapté. Aujourd’hui, tous ces obstacles sont levés ou vont l’être. Ce contexte réunit toutes les conditions pour qu’une nouvelle gestion des risques devienne une nécessite. Le développement de la gestion actif-passif s’est donc effectué parallèlement au développement des techniques de gestion des risques lorsque les banques se sont vues dans l’obligation de mettre en place de véritables outils de gestion de ces risques. En effet, de nouvelles contraintes leur ont été imposées par la pression concurrentielle et par la nouvelle réglementation prudentielle. La mise en place en 1974 du Comité de Bâle par les banques Centrales d’une dizaine de pays a permis aux banques et aux autorités de tutelle nationales de mettre au premier plan l’importance d’une gestion active des risques financiers. Par conséquent, la gestion actif passif ou Asset Liability Management (ALM) connait un remarquable essor depuis quelques années. Initialement technique proche de l’actuariat et des pratiques d’adossement, réservée à quelques spécialistes des banques, la gestion actif passif s’impose désormais comme un cadre conceptuel de la gestion financière. L’ALM fournit des indicateurs en termes de risque et de rentabilité attendus sur les différents produits du bilan. Cette gestion doit permettre de disposer des règles afin de limiter l’exposition du bilan de la banque au risque de taux et de gérer de façon optimale ses positions pour, finalement, mettre en place les couvertures adaptées grâce à des produits de hors- bilan. Une gestion active du bilan doit assurer une visibilité suffisante sur les résultats futurs de l’établissement et sur les aléas qui les affectent. L’ALM est la plupart du temps assimilée aux techniques relatives à la gestion du risque de taux. L’objectif est en effet de maîtriser 8 la sensibilité globale du résultat de la banque à l’évolution des taux. C’est donc un objectif de gestion du risque de taux pour préserver la marge d’intérêts dégagée par les opérations d’exploitation mais aussi d'optimiser le résultat de l’établissement. Par conséquent, la démarche ALM est une démarche d’identification, de mesure et de contrôle des risques financiers du bilan. Après un aperçu portant sur le Groupe CDG et la CDG Capital, la première partie sera consacrée à une présentation des différents apports théoriques de l’ALM. La deuxième partie abordera une étude de cas réalisée au sein de la CDG Capital. . En effet, comment mesurer et améliorer l’efficacité d’une machine de risques telle qu’une banque d’affaires alors que les risques sont davantage perçus comme un aléa intangible que comme un objet qui se prête à mesure et quantification ? Face à une multitude d’innovations et de techniques financières, comment mener à bien une analyse qui puisse s’adapter aux nouvelles exigences notamment Bale II ? Et enfin quel est l’impact de l’ALM sur la gestion globale des risques tout en prenant en considération les obstacles de sa mise en œuvre dans les pays du Maghreb et plus particulièrement le Maroc ? 9 Préambule . La CDG Capital présente les lignes de métiers suivants : Salle de marchés : Elle a pour missions de : • Exercer l’ensemble des métiers d’une salle de marchés (trading, market making, intermédiation et vente). • Offrir une large gamme de produits de placement et d’investissement adaptée aux besoins d’une clientèle institutionnelle et corporate. • Placer des émissions obligataires privées. • Les activités boursières sont prises en charge par SAFABOURSE, filiale à 100 % de la CDG rattachée à la CDG Capital. Chiffres clés • Part de marché primaire sur le marché bons du trésor : 30 % • Part de marché secondaire : 28% Asset Management : Ses principales missions : • Gestion des portefeuilles de marchés pour compte propre. • Gestion des portefeuilles de marchés sous mandat pour compte de tiers. • Gestion collective. Chiffres clés ( 2007) • Portefeuilles gérés, hors gestion collective 79 GMAD • Portefeuilles propres(y inclus ceux de la CDG) 35 GMAD • Portefeuilles de tiers 44 GMAD • Gestion Collective (CD2G) 14 GMAD Direction des Services bancaires et financiers : Ses principales missions : Développer pour le compte d’une clientèle institutionnelle et corporate, de sociétés de gestion d’OPCVM, et d’émetteurs, des offres sur mesure combinant : • Les activités de services bancaires (tenue de comptes, moyens de paiement, gestion de trésorerie, opérations de financement, etc…). 10 • Les activités de services financiers (custody et conservation d’actifs pour tout types d’instruments financiers,dépositaire OPCVM,centralisation des services aux émetteurs,agents financiers ,etc…). Chiffres clés • + de 4,5 GMAD de dépôts • + de 135 GMAD de titres en conservation (près de 25% de part de marché) Organisation,Financements structurés et Conseil : Elle a pour missions de : • Conseiller une clientèle institutionnelle et corporate sur les problématiques d’investissements, de financements et de restructuration de bilan. • Monter des émissions, des opérations de restructuration de dette ou des financements adaptés aux besoins. • Origination : (obligataire) Développement du courant d’affaires avec Lydec, ONE, ONCF, TASLIF, SOMEPI, MAROC LEASING,….. • Syndication : Conduite de syndicats de placements pour le compte de : ONCF, LYDEC, TASLIF, STL, ONE et SOFAC CREDIT. • Conseil : TMSA (en collaboration avec CDC IXIS), AL MANAR DEVELOPPEMENT COMPANY, ADM, PAPELERA uploads/Finance/ gestion-des-risques-par-l-x27-approche-alm-et-son-impact-sur-la-gestion-globale-des-risques-au-sein-d-x27-un.pdf

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  • Publié le Sep 28, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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