1. Enoncé, intérêt du sujet Le maintien de l'activité bancaire revêt une import

1. Enoncé, intérêt du sujet Le maintien de l'activité bancaire revêt une importance toute particulière, car il conditionne en grande partie celui de la vie économique d'un pays. Le crédit et le capital en général constituent une donnée importante en tant que facteurs de production et partant, moteurs de développement économique. Par ailleurs, le crédit est inséparable du risque. En effet, au sein des institutions bancaires, la maîtrise du risque, sa gestion, la spécialisation dans les activités et l'anticipation surtout dans la gestion de l'encaisse disponible sont des mots clés sur lesquels les responsables doivent agir pour ne pas se heurter à la cessation des activités. Elles doivent disponibiliser des ressources mais aussi stimuler les clients, tout en veillant à leurs possibilités de remboursement ; d'où la nécessité de maîtriser de la gestion du risque. Le banquier doit prendre le maximum de précautions afin que le risque de non remboursement soit le plus faible possible et limité à des cas de force majeure ou totalement imprévisibles. 02. Problématique L'une des finalités d'un crédit est son remboursement. Or, dans de cas de plus en plus fréquents, les remboursements ne s'effectuent pas à l'échéance prévue. Des fois, ils se trouvent même définitivement compromis. Dans cette situation, la banque voit se matérialiser un risque de contrepartie et doit essayer de procéder, le plus rapidement possible au recouvrement de sa créance. alors quelles sont les stratégies préoccuper par la banque afin de couvrir le non remboursement de crédit ? Selon ALIOUNE Sall,3(*) « bien que la structure des actifs des banques Africaines reflète, en partie, le fait que la masse des engagements soit remboursable à vue, leur préférence pour l'octroi des prêts essentiellement à court terme peut également s'expliquer par une attitude d'aversion contre les risques dans une situation où les activités de leurs clients potentiels sont sensibles à l'impact des facteurs exogènes(les conditions climatiques, les crises économiques et l'environnement économique international). Il y a également la difficulté d'évaluer la solvabilité des entreprises emprunteuses sur des longues périodes, car les données comptables fournies pour les demandes de prêt sont généralement mal fournies et vérifiées ». Quant à ANTOINE Gentier4(*) «une politique de crédit est considérée comme stable lorsque le profil du crédit en longue période n'est pas affecté par des variations très importantes comme des expansions très soutenues pendant quelques années suivies des contractions très brutales.» La BNDE fait partie du secteur secondaire. Or, en plus des problèmes d'ordre structurel que connaît ce secteur (une demande intérieure très réduite, un manque d'agressivité et de compétitivité des opérateurs économiques, une absence de zones industrielles viabilisées), il a beaucoup souffert des conséquences néfastes de la crise qui dévaste le Burundi depuis octobre 1993. Il est à constater qu'avec la crise, presque tous les secteurs de l'économie sont tombés en faillite. Ceux qui ont pu échapper marchent au ralenti. Cette situation a entraîné des conséquences sur le secteur bancaire. La persistance de cette crise socio- politique qui a été aggravée par le blocus économique de 1996 a engendré un climat d'incertitude peu propice à l'investissement. Suite à ce blocus économique, le portefeuille des banques s'est dégradé. De ce fait, l'engagement de fonds pour une longue période devient fort risqué. Aussi les mésaventures que les banques ont parfois connues dans le recouvrement des crédits les poussent-elles à être encore plus prudentes dans l'octroi des crédits. La particularité de la BNDE est liée à sa mission car ses objectifs spécifiques divergent avec ceux des banques commerciales. En effet, ces dernières sont à l'image du capitalisme moderne, c'est-à-dire qu'elles possèdent une orientation purement commerciale dans le but de maximiser leur profit et de satisfaire les volontés des actionnaires tandis que la BNDE dont l'Etat est majoritaire dans le capital social a pour souci de venir en aide à une partie de la population qui est délaissée par les pratiques des banques commerciales. Ceci implique que même en période de grandes troubles, elle devait poursuivre sa mission malgré l'ampleur du risque de crédit. Elle devait donc être à mesure de trouver des mécanismes de limiter ce denier. D'après F . JACQUES6(*), pour limiter le risque de crédit bancaire, les banques peuvent répartir leurs concours entre des branches d'activités différentes de façon à éviter les conséquences d'une crise qui viendrait frapper telle ou telle profession. Elles peuvent aussi suivre le volume de leurs risques par branche d'activité et s'efforcera d'arriver à une répartition aussi satisfaisante que possible en fonction des conditions économique du moment. Selon le même auteur, la prudence conseille le banquier de limiter et de diviser les risques. En effet, il est périlleux pour une banque de concentrer ces crédits sur quelques gros bénéficiaires uniquement. Par contre, plus les crédits sont répartis entre un grand nombre de bénéficiaires et d'émetteurs, plus la probabilité de non remboursement est faible. La diversification des risques constitue l'un des fondements de la fonction d'intermédiaire financier. De même le financement exclusif d'un seul secteur de l'activité économique et /ou une zone géographique expose la banque à des difficultés élevées en cas de récession de ce secteur ou cette zone. Articulation du travail Notre travail est subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre commence par la présentation du fonctionnement bancaire. Nous parlons ensuite des généralités sur le crédit bancaire telles que la définition du crédit bancaire, les éléments essentiels du crédit bancaire et la typologie des crédits. Enfin, nous terminons ce chapitre en présentant les risques des crédits bancaires et les moyens de les limiter. Le deuxième chapitre est réservé à la présentation de la BNDE. Il s'agit de mettre en lumière l'historique des banques nationales de développement économique, les buts généraux des BNDE. Nous présentons plus particulièrement la BNDE du Burundi tout en précisant l'historique et les buts généraux, la structure administrative et les ressources de la BNDE. Le troisième et dernier chapitre est consacré à la gestion du risque de crédit bancaire à la BNDE. Nous commençons ce chapitre par parler l'environnement socio-économique du Burundi à partir duquel la BNDE a mené ses activités d'octroi des crédits. Nous présentons ensuite les procédures d'octroi des crédits à la BNDE. Nous montrons également les difficultés rencontrées dans le processus d'octroi des crédits par la BNDE. Nous terminons ce chapitre par la gestion du risque de crédit à la BNDE (de 1986 à 2005) suivant le volume des crédits accordés par secteur d'activités et suivant la durée des crédits accordés. Notre travail est clôturé par une conclusion générale et quelques recommandations. un crédit n'est accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non remboursement.donc quels sont les procédures utiliser par le banquier pour accepter à donner un crédit ? uploads/Finance/ gestion-du-risque-de-credit.pdf

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  • Publié le Nov 12, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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