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P E T I T E S A N N O N C E S : 0 2 2 8 0 7 2 2 4 4 MERCREDI 10 - JEUDI 11 FÉVR

P E T I T E S A N N O N C E S : 0 2 2 8 0 7 2 2 4 4 MERCREDI 10 - JEUDI 11 FÉVRIER 2010 ●No 1839 www.ghi.ch P . P . A CH – 1205 GE PUB ●●● PUB ●●● I ÉDITORIAL L'ignoranceest-ellelameilleureprotection? GIANCARLO MARIANI A près le premier crime de l'année commis fin janvier à Carouge,GHI a décidé de faire sauter le verrou des portes d'appartements frappés par des meurtres ou des assassinats. Délier les lan- gues des nouveaux et anciens locataires, parfois de nombreuses années après les faits,a certes rouvert des plaies douloureu- ses.Mais a surtout permis de contredire ex- perts et régisseurs qui affirment,sans états d'âme,que l'ignorance est la meilleure pro- tection pour les locataires. «Aucun conduc- teur n'évite un carrefour après un accident mortel? Alors, pourquoi peindre le diable sur les murs?», résument-ils. Leur rigidité est favorisée par le droit du bail. En effet, aucun règlement n'oblige les régies à infor- mer leurs clients. Après un drame, elles se contentent donc d'effacer, à grands coups de peinture fraîche, les traces macabres du passé. Elles espèrent ensuite que le temps cicatrise les autres balafres. Celles notam- ment des locataires qui restent. Dans la plupart des faits divers et drames fami- liaux, personne ne prend véritablement en compte leur extrême douleur. Ils conti- nuent pourtant, eux, à côtoyer le souvenir de la mort violente au quotidien. En seriez- vous capables? V VI IV VR RE E S SU UR R L LE ES S L LI IE EU UX X D D' 'U UN N C CR RI IM ME E L La a m mo or rt t e en n c co ol lo oc ca at ti io on n PHOTO ALDAG / MONTAGE PREPRESSE GHI Page 3 Bangkok / Maton genevois arrêté Amateur de tir, il s'est fait pincer,fin janvier,à l'aéroport avec des munitions dans son sac. 4 E.J.PRESS GENEVE AUTO Une Fiat 500 très écolo Pages 10 et 11 DR Quand Facebook perturbe Page 28 TENDANCE MEV le 7 mars, pour un 2e pilier solide www.rentes-equitables.ch Votre épargne du 2e pilier ne doit pas proﬁter à d’autres que vous ! Actuellement, on puise dans l’épargne-retraite des salariés pour payer les rentes du 2e pilier. Cela doit cesser! Un OUI le 7 mars préserve votre capital. Comité romand «pour des rentes de 2e pilier sûres et équitables» Case postale 3085, 1211 Genève 3 / Resp. V.Simon Centre Commercial COOP BLANDONNET 1214 Vernier Route de Meyrin 171 CLEAN h ® PRESSING 3.90 3.90 3.90 Chemise Chemise lavee a l’eau lavee a l’eau Chemise lavee a l’eau 5.90 5.90 5.90 T Tou ous s les autr les autres es vêtements vêtements (Cuir et Daims exclus) Tous les autres vêtements (Cuir et Daims exclus) Salon de Coiffure 4, rue Leschot 022 329 50 96 ENSEIGNEMENT Former les muscles et le cerveau Page 25 Politique / Entente à trois Le Conseiller d'Etat François Longchamp envisage une fusion entre les libéraux-radicaux et le PDC. 8 DR naxoo / MagazineTV muselé Propriété de laVille,Télégenève veut exclure l'actualité genevoise de son futur hebdomadaire. 4 DR Ecoles / Où sont les remplaçants? Dans plusieurs écoles du postobligatoire, de nombreux cours ne sont pas donnés lorsque les profs sont malades. Le DIP enquête. 16 100 billets Exposition féline au Bout-du-Monde Page 23 petites annonces Passez votre petite annonce en page 6 1043 Mémento sur www.ghi.ch/agenda CETTE SEMAINE... CÔTÉ TEXTE Gniolu & Stef . . . . . . . . . . . . .4 19, Monthoux: condamnation .4 Chuchotements . . . . . . . . . . .9 Aide pour Haïti . . . . . . . . . .16 Finance . . . . . . . . . . . . . . . . .17 Cinéma . . . . . . . . . . . . . . . .20 Nabucco auThéâtre du Léman . . . . . . . . . . . . . . .21 Historiette . . . . . . . . . . . . . .26 BDWouf & Michel . . . . . . . .26 Késako: question . . . . . . . . .26 Cheeky Sexy . . . . . . . . . . . . .26 Brigitte . . . . . . . . . . . . . . . . .34 CÔTÉ PUB Autos . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 Vacances . . . . . . . . . . . . . . .10 Enseignement . . . . . . . . . . .25 Emploi . . . . . . . . . . . . . . . . .30 Adresses utiles . . . . . . . . . . .31 Immobilier . . . . . . . . . . . . . .32 Informatique . . . . . . . . . . . .33 Amitiés-Rencontres . . . . . . .34 PRIME D’ANNIVERSAIRE MEDIA MARKT #%!'$ #%"$%& SEULEMENT JUSQU'AU 13 février 2010 SEULEMENT JUSQU'AU 13 février 2010 en A L'ACHAT D'UN PRODUIT D'UNE VALEUR DE PLUS DE CHF 250.-, VOUS RECEVEZ UNE CARTE CADEAU DE CHF 50.- Valeur non déductible sur l'achat concerné, pas de remboursement en cash. * Nos prix sont TTC, TVA incluse. Erreurs et fautes d'impressions réservées. Validité: du 11 au 13 février 2010, ceci dans la limite des stocks disponibles. Exclus: E-Voucher (Paysave, i-Tunes, crédits téléphoniques, etc), cartes cadeaux, réparations et autres prestations de services. 1227 Carouge, Route des Acacias 43, Tél.: 022 304 54 54, Lundi, Mardi, Mercredi, Vendredi 9.30 - 19.00h, Jeudi 9.30 - 20.00h, Samedi 9.00 - 18.00h 1217 Meyrin, Chemin de Riantbosson 15 - 21, Tél.: 022 719 80 80. Lundi, Mardi, Mercredi 9.15 - 19.00h, Jeudi 9.15 - 20.00h, Vendredi 9.15 - 19.30h, Samedi 9.00 - 18.00h MEURTRES 10-11 FÉVRIER 2010 • 3 PUB ●●● I LIEUX MAUDITS Terrorisés…parlerisquedeperdrelebail GIANCARLO MARIANI «Il n'y a rien dans le droit de bail qui oblige le bailleur à in- former le nouveau locataire surunévénementtragique.Je n'en vois d'ailleurs pas l'inté- rêt», assène d'emblée Fabjan Andreas, secrétaire général de l'Union suisse des profes- sionnels de l'immobilier à Ge- nève (USPI). La décision est- elle laissée à la libre apprécia- tion de chaque régie? «Oui. Dans la pratique les régies avertissent rarement le nou- veau locataire. Les voisins s'en chargent», conclut-il. Faux problème «Il s'agit d'un faux problème. Meurtres et assassinats ne sont que la partie la plus visi- ble de la violence domesti- que», soutient de son côté Enrique Ortiz, administra- teur de la Régie du Rhône. «Actes de pédophilie, inces- tes, brutalités et dans une moindre mesure suicides: comment pouvons-nous prendre en compte tous ces autres cas de violence et de détresse? Le rôle du régis- seur, c'est avant tout de favo- riser l'harmonie. Nous de- vons redonner une allure normale à l'appartement pour qu'il retrouve son calme, sa sérénité et que tout ce qui s'y est passé de bien ou de mal soit définitivement gommé», précise-t-il. «En gé- néral, si un locataire apprend après coup qu'il vit dans le lieu d'un crime et qu'il nous rend l'objet, on respecte sa décision et on résilie le bail sans créer le moindre pro- blème», complète la gestion- naire d'une autre grande ré- gie de la place. Eviter les tracas «Pour s'éviter tous les tra- cas, il faut que les locataires se renseignent sur l'histoire de l'appartement avant de signer leur bail», conseille Alberto Velasco, vice-prési- dent de l'ASLOCA. «Le vrai problème, c'est qu'avec un taux de vacance pratique- ment à zéro, les gens ne sont pas terrorisés par les meur- tres ou les assassinats com- mis dans les appartements mais par le risque de perdre le bail», ironise-t-il. ■ Alberto Velasco, vice- président de l'ASLOCA. DR ONDES NÉGATIVES «Il renifle encore le paillasson» GiM • «L’ancienne locataire a im- médiatement abandonné les lieux. Elle ne supportait plus le lieu du drame», prétend un rési- dent de l’immeuble au 38, chemin du Banc-Bénit au Grand-Lancy.Fin août 2009, un père de famille y faisait feu sur sa fille de 17 ans avant de retourner l'arme contre lui. «Il vaut mieux que la régie in- forme les nouveaux locataires. Je suis particulièrement attentif aux énergies, aux vibrations des on- des négatives. Surtout dans des appartements où l’isolation n’est pas vraiment optimale. Si je suis au courant, je peux au moins es- sayer de purifier l’endroit. Regar- dez,un an après le drame,le chien de la voisine de palier renifle en- core le paillasson.Comme s’il sen- tait la présence de quelqu’un alors que les lieux sont restés vi- des très longtemps.» LIEUX HANTÉS «Plus jamais comme avant » GiM • «Pendant de nombreux mois, tout est resté en place sur le balcon que j’aperçois depuis ma fenêtre. C’était comme s’ils al- laient uploads/Finance/ ghi-11-02-10.pdf