Histoire de la pensée économique Travail personnel faite attention PLATON : Dan
Histoire de la pensée économique Travail personnel faite attention PLATON : Dans la plupart des pensées de Platon une séparation en trois classes sociales est presente.et ce par la considération des capacités variables des hommes ce qui les conduit à appartenir aux différentes classes qui sont subordonnes les unes aux autres La classe des magistrats-philosophes qui gouverne, La classe des guerriers-gardiens qui maintient ce qui est, La classe des producteurs, agriculteurs et artisans qui produit. => La justice pour Platon est de repartir les citoyens dans les trois classes selon l’hérédité et non le hasard pour cela tous vont avoir une éducation identique et après les meilleurs vont être sélectionner. Les Lois, dernier dialogue de PLATON. il décrit une cité idéale dans laquelle tous les aspects de la vie sont gérés directement par l’Etat. La démographie La cité idéale compte 5040 habitants, (nombre facilement divisible par tous les nombres de 1 à 12, sauf 11) ce qui pouvait faciliter les calculs administratifs. Quand la population excède 5040, la création d’une nouvelle cité est prévue. L’organisation de la production et la répartition de la richesse Les terres sont réparties en lots identiques entre toutes les familles de la cité. Les récoltes sont rassemblées par l’Etat et redistribuées égalitairement. Une part est prévue pour faire le commerce avec les étrangers. La loi pour les gardiens et les chefs Pour être à la hauteur de l’intérêt général les gardiens devront être dénues de tout intérêt particulier ou personnel qui les détournerait forcement de leur tâche universelle. Les guerriers et les chefs doivent garder leurs vertus morales, donc, afin de ne pas se corrompre ils ne doivent avoir aucun contact avec les affaire d’argent et de négoce. Par conséquent ils ne possèdent rien et c’est pour cela qu’ils sont entretenus par les classes inferieures, cependant en aucune manier de façon luxueuse. Communauté des femmes et des enfants On ne doit jamais savoir par qui un enfant a été engendre. Ce qui permet de ne pas déterminer sa trajectoire sociale par son origine sociale. Les parents ne peuvent pas influencer son destin. L’idée serait de lui donner un maximum de chance. Cette communauté a été créée dans un souci d’égalité, d’ailleurs Platon cherche une parfaite Egalite entre les hommes et les femmes. Loi relative aux classes inferieures : Les classes inferieurs sont libres de posséder et d’échanger tant que celles-ci ne sont ni trop riches, ni trop pauvre : il ne doit pas y avoir de grandes fortunes. La division de travail La société dit t-il est un groupement d’individus qui trouvent avantage à vivre ensemble parce que cela leur permet de diviser entre eux les taches et de se spécialiser de plus en plus dans l’exercice d’une activité déterminée. Platon donc est favorable à la communauté des biens et contre tous échange marchand et usage de monnaie, mais il préconisait un communisme intégral et prévoit l’éducation commune des enfants. Pour lui les esclaves et la classes inférieurs sont chargés des taches dégradantes. ARISTOTE : A – Défense de la propriété privée ARISTOTE refuse le communisme platonicien pour lui : « Le travail et la jouissance n'étant pas également répartis, il s'élèvera nécessairement contre ceux qui jouissent ou reçoivent beaucoup, tout en travaillant peu, des réclamations de la part de ceux qui reçoivent peu, tout en travaillant beaucoup ». Il souligne que les biens possédés en indivision engendrent beaucoup plus de conflits que les biens possédés séparément. B – Justice distributive et justice commutative Justice distributive : ARISTOTE considère que l’égalité ne consiste pas à donner la même chose à chacun, mais au contraire à faire en sorte que chacun reçoive une part proportionnelle à ses efforts. Justice commutative : La chose reçue doit être équivalente à la chose donnée en échange. D – Les deux formes d’acquisition des richesses ARISTOTE parle de chrématistique, mot par lequel il désigne les activités qui consistent dans l'acquisition des biens et des richesses. Selon ARISTOTE, il y a deux formes de chrématistique (c’est-à-dire d’acquisition des richesses) : La forme naturelle et légitime c'est celle qui consiste à acquérir des biens en vue de la satisfaction des besoins. La forme basse et condamnable : c'est l'activité commerciale, pas toute l'activité commerciale, mais seulement la partie du commerce qui est effectuée non pour satisfaire les besoins, mais dans le but de tirer un profit de cette activité. Autrement dit, un paysan qui va vendre sa récolte au marché et revient avec des vêtements et des épices, fait du commerce qui n'est pas condamnable, mais quelqu'un qui achète du blé à un paysan et qui revend ce blé en faisant un profit est condamnable. Il est encore plus condamnable s'il profite de la rareté du blé pour augmenter le prix du blé ou s'il stocke du blé dans l'espoir de faire monter le prix. ARISTOTE refuse le prêt à intérêt, parce que cela consiste à gagner de l'argent avec de l'argent, l'intérêt est contre-nature parce qu'il est « une monnaie née d'une monnaie » selon lui "L'argent ne fait pas de petits". Ainsi, il était contre le travail salarié car il jugeait indigne qu'un homme libre soit contraint de vendre son énergie et son temps pour de l'argent. Le mercantilisme À la fin du Moyen Âge, les conditions qui prévalaient au cours des siècles passés sont brutalement modifiées, sur les plans politique (désagrégation de l’ordre féodal et constitution progressive des États-nations), culturel (Renaissance), théologique (réforme protestante), technique (l’invention de l’imprimerie favorise la diffusion des idées) et économique (les grandes découvertes élargissent l’horizon des échanges, l’arrivée des trésors du Nouveau Monde modifie en profondeur l’équilibre monétaire du passé et le regard porté sur la richesse, la prospérité des nations et leur origine, les pratiques économiques, marchandes et financières en particulier). Le mercantilisme est le nom donné à la politique économique (ainsi qu'à la doctrine qui la sous-tendait) menée par les Etats, surtout monarchiques, entre 1600 et 1750 environ. Le terme fut inventé après l'âge d'or du mercantilisme, le XVIIe siècle il remonte à Adam Smith qui, à l'époque des Lumières, reprocha à ce qu'il appelait "système mercantile" de voir dans la production et l'accumulation de métaux précieux un but en soi ; au lieu de servir les intérêts de la société et de toute l'humanité, le mercantilisme n'aurait été utile que pour l'Etat. Le mercantilisme n'a rien d'une théorie cohérente ; il est plutôt un ensemble hétéroclite de procédés et de recommandations pratiques. Ses principaux représentants sont en France Colbert (on parle aussi de colbertisme), en Angleterre Thomas Mun et en Allemagne Johann Joachim Becher. 1 - le mercantilisme espagnol A – L’obsession de l’or : L’Espagne contrôle en particulier l'exploitation des mines d'or et d’argent du Mexique, du Pérou et de Bolivie. On estime que de 1500 à 1600, la quantité d'or disponible en Europe est multipliée par huit. Tous les moyens sont mis en œuvre pour défendre l'or qui est considéré comme le symbole de la puissance et de la prospérité. C'est ainsi que l'on développe des doctrines défensives et thésaurisatrices. o Interdiction des sorties d’or : Dans un premier temps, les sorties d’or sous quelque forme que ce soit sont prohibées. Or, comme la quantité d'or à l'intérieur de l'Espagne ne cesse d'augmenter et qu'il y a surabondance de pièces, les prix augmentent. Comme les prix sont élevés, cela attire des marchandises étrangères. o Interdiction des importations : Comme il faut payer ces importations en or, cela provoque des sorties d'or. On décide alors de recourir au protectionnisme pour limiter les importations. o Interdiction des exportations : au lieu de favoriser les exportations (ce qui aurait permis de faire rentrer de l'or), on les interdit de crainte que de l'or ne s'échappe sous couvert d'exportations des marchandises. Conséquence : Inflation : l’abondance de l'or engendre une hausse des prix. Pénurie : D'un part il est difficile voire impossible d'importer et d'autre part toute l'activité tourne autour des entrées d'or en provenance de l'Amérique du sud. L'activité agricole et l'activité industrielle sont réduites à presque rien. Dans le pays il y a des disettes, des famines. Même dans les classes aisées, on éprouve des difficultés à trouver les denrées de première nécessité qui sont rares et chères. B – Le mercantilisme espagnol dans le nouveau monde Afin de protéger leurs intérêts économiques et protéger leur monopole commercial sur l’Amérique du sud, les Espagnols mirent en œuvre les moyens mercantilistes suivants : Interdiction aux navires étrangers d’entrer dans les ports espagnols et, plus généralement, interdiction aux commerçants étrangers d’exporter vers l’Amérique du sud. Instauration d’une « division du travail » entre l’Espagne et les colonies d’Amérique du sud, au profit de la métropole. La production de certains biens était interdite dans les colonies, afin de permettre à la métropole de les exporter. Pour mieux contrôler les flux commerciaux, ceux-ci devaient passer par un seul port : celui de Séville jusqu’en 1720 ; puis celui de Cadix. uploads/Finance/ hpe-sajid.pdf
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- Publié le Dec 14, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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