Photo : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 MERCREDI 5 OCTOBRE 2016 - 3 MOU

Photo : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 MERCREDI 5 OCTOBRE 2016 - 3 MOUHARAM 1438 - N° 7913 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l IL Y A 28 ANS, LA RÉVOLTE DES JEUNES ALGÉRIENS Que reste-t-il de l’esprit d’Octobre 1988 ? Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l LANCEMENT OFFICIEL, HIER, DU E-PAIEMENT EN ALGÉRIE En attendant les banques et la Poste l Depuis hier, le e-paiement, certes limité à quelques services pour le moment, est une réalité qui permettra d’entamer quelque peu le rattrapage du temps perdu en matière, entre autres, de modernisation du système bancaire algérien dont on parle depuis on ne sait plus combien d’années. PAGE 5 PAGE 3 Un jour, un sondage OUI : 10,4% NON : 80,6% S. OPINION : 9% Résultat sondage Pensez-vous que Saâdani dira tout demain, lors de la rencontre avec les mouhafedhs de son parti ? NON Sans opinion OUI P P Au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, certains cadres n’arri Au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, certains cadres n’arri- - vent toujours pas à comprendre pourquoi la tutelle ne réagit pas face à ce vent toujours pas à comprendre pourquoi la tutelle ne réagit pas face à ce qu’ils considèrent comme une mauvaise gestion de l’Onou (Office national qu’ils considèrent comme une mauvaise gestion de l’Onou (Office national des œuvres universitaires). En effet, ces derniers temps, plusieurs affaires des œuvres universitaires). En effet, ces derniers temps, plusieurs affaires ont secoué des directions de ce département (DOU). L’actuel DG de l’Onou ont secoué des directions de ce département (DOU). L’actuel DG de l’Onou continue d’exercer ses fonctions malgré l’absence de dérogation de la part continue d’exercer ses fonctions malgré l’absence de dérogation de la part de la Fonction publique, dénoncent les cadres, outrés par cette situation. de la Fonction publique, dénoncent les cadres, outrés par cette situation. Mercredi 5octobre 2016 - Page 2 Soirperiscoop@yahoo.fr ERISCOOP ERISCOOP Le patron de Pixcom CMC nous écrit Ayant pris connaissance, ce matin, de l'article paru dans votre journal Le Soir d'Algérie sous le titre «Le Comité olympique algérien et Pixcom CMC», je tiens tout d'abord à vous en remercier et vous donner l'information suivante. En ma qualité de président de Pixcom CMC, je vous informe que la Cour d'appel de Versailles a rendu son jugement le 29/09 dans le cadre du procès qui opposait Pixcom CMC, Alain Barbier à l'Acnoa et que l'Association des Comités nationaux olympiques africains (Acnoa) a été totalement déboutée de ses demandes et a perdu son procès contre moi et la société Pixcom CMC. Les manœuvres de Mustapha Berraf n'ont servi à rien et la Cour ne s'est pas laissé duper. Je tiens à votre disposition les informations et la copie du jugement si vous souhaitez exploiter cette information. Alain Barbier S O I T D I T E N PA S S A N T S O I T D I T E N PA S S A N T I l est des jours comme ça où je ne sais plus vraiment si quelqu’un se souvient des émeutes du 5 Octobre 88, celles que d’aucuns aiment à qualifier d’explosion populaire, tandis que ses promoteurs, les vrais, savent qu’il n’y avait rien de spontané à cette colère. Même si, supportée de main de maître au départ, la fureur a dépassé les prévisions de ses concep- teurs. A cette époque où un seul parti régnait sur la respiration des Algériens et où la presse unique à laquelle un pouvoir bien autoritaire à son goût ne tolérait aucun dépassement, je travaillais à la Chaîne III de la Radio nationale. A cette derniè- re, plus qu’à d’autres, on ne pas- sait rien. Le moindre souffle des journalistes ou animateurs était enregistré dans ce que l’on appelle dans le jargon «le mou- chard». J’ignore si, aujourd’hui encore, ce dernier existe, mais je suppose que oui pour les besoins de contrôle et de sur- veillance des services de sécuri- té. Tout se passait ainsi, en tout cas, dans les années 80 et 90. Le moindre dérapage ou ce qui était considéré comme tel, y compris le fou rire à l’antenne, était dénoncé comme un égare- ment à sanctionner. On était plus en embuscade autour de cette chaîne francophone, traitée déjà par ceux qui officiaient sur la Chaîne I, arabophone, de mes- mar Dj’ha ! On disait d’elle que lorsque la France avait «vidé» les lieux, elle avait fait en sorte d’y laisser son hizb. Et nous étions, donc, le «Hizb França» qui, malgré la forte présence de cerbères qui veillaient à faire respecter les recommandations du parti, faisait le plus rayonner la culture algérienne. A la rédaction, nous travail- lions par brigade, et le 5 Octobre de cette année-là, j’étais dans celle qui préparait le journal de 19 heures. Même si nous avions entendu dire qu’il se préparait quelque chose, nous n’étions pas autorisés à en faire état. En quittant le studio, nous avons appris que beaucoup d’édifices publics avaient été pris d’assaut puis dévastés, des routes étaient coupées. La police, au poste de garde, nous conseilla de ne pas bouger. Comment ne pas courir les rues après ce vent de liberté, malgré les odeurs de fumée ? M. B. Par Malika Boussouf malikaboussouf@yahoo.fr Un jour, le 5 Octobre ! Révocation de l’ex-directeur de la Muteg Tenue en présence du ministre de l’Energie et du P- dg de Sonelgaz, l’Assemblée générale de la Muteg (Mutuelle générale des tra- vailleurs des industries élec- triques et gazières) a confirmé le rejet du bilan financier et comptable de l’année 2015 et la révoca- tion de l’ex- directeur de la Muteg. DIGOUTAGE Par Arris Touffan Par Arris Touffan Les œuvres universitaires, encore Enfants d’Octobre L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (Icso) a vraiment le sens de l’euphémisme hyper-aiguisé. En pre- nant à témoin l’opinion publique natio- nale du «recul démocratique» qui carac- térise le pays, elle répète une partie de l’évidence. Ce n’est pas qu’un recul, c’est une annihilation démocratique. Que reste-t-il d’Octobre 1988 ? Sans doute une armada de sigles de partis anesthésiés ou manipulés à outrance et la mémoire d’un désenchantement. A. T. arrisetouffan@yahoo. arrisetouffan@yahoo.fr fr Pensez-vous qu’en matière de respect des horaires, Air Algérie s’est nettement améliorée ? L’Icso et la liberté de culte Dans le mémorandum faisant l’inventaire de toutes les dérives et autres atteintes aux diverses libertés constatées ces derniers temps, que l’Icso vient d’adopter lundi, il n’y a pas trace des atteintes aux libertés de culte que bien de membres de cette Instance de l’opposition n’ont de cesse de relever et de dénoncer. Renseignement pris, il ne s’agit nullement d’un quelconque oubli mais bel et bien du résultat d’un forcing des partis isla- mistes qui ont, à la toute dernière minute, supprimé du document élaboré par une commission technique, un passage afférent à la liberté de culte pourtant présent dans le document de référence de l’Instance, la plateforme de Mazafran ! Le Conseil des ministres s'est réuni, mardi à Alger, sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a rendu public un communi- qué, dont voici le texte intégral : «Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a présidé ce jour, mardi 4 octobre 2016, correspondant au 2 Moharrem 1438, une réunion du Conseil des ministres. Durant cette réunion, le Conseil des ministres a d'abord examiné et approuvé le projet de Loi de finances pour 2017. Ce texte engage la mise en œuvre du pre- mier segment de la «Trajectoire budgétaire 2017 à 2019» adoptée par le Conseil des ministres et qui accompagne le «Nouveau modèle de croissance». Ce fai- sant, il traduit la volonté des pouvoirs publics de soutenir, à la fois, la croissance de l'économie ainsi que l'effort de l'Etat pour le développement social et notam- ment le soutien aux couches défavorisées. Dans son volet budgétaire, le projet de Loi de finances vise la soutenabilité des finances publiques soumises depuis plus de deux années, à une chute sévè- re des prix des hydrocarbures. Etabli sur la base d'un baril de pétrole à 50 USD, le projet de budget affiche un montant de 5635,5 milliards DA de recettes, en hausse de près de 13% par rapport à l'exercice en cours. La fiscalité ordinaire rapportera 2845,4 milliards DA en progression de 3,5%, alors que les revenus de la fiscalité pétrolière sont pro- jetés à 2200 milliards DA. En dépenses, le projet de budget affiche un montant de 6883,2 milliards DA dont 4591,8 milliards DA pour le volet fonctionnement et 2291,4 milliards DA en crédits de paiements pour le volet équipement. Quant au solde global du Trésor, son déficit sera réduit de près de moitié par rapport à 2016, passant de -15% à - 8%. En dépit des contraintes financières qui entourent l'élaboration du projet de budget pour 2017, celui-ci uploads/Finance/ journal-le-soir-d-algerie-05-10-2016.pdf

  • 26
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Sep 29, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 1.1313MB