journal D E V O T R E A R R O N D I S S E M E N T le MAI/JUIN 2019 #104 Du spor

journal D E V O T R E A R R O N D I S S E M E N T le MAI/JUIN 2019 #104 Du sport, de l’innovation et des champions Actualités 12 CONSEIL DE QUARTIER AUTEUIL Actualités 16 PARCS ET JARDINS DU 16e Dossier 22 NOUVELLE SYNAGOGUE À SAINT DIDIER MAI/JUIN-3 www.16lejournal.com DIRECTEUR DE PUBLICATION Stéphane Capliez COORDINATRICE DE RÉDACTION Linda Aledes RÉDACTION Julien Barret, Catherine Dinh, Linda Aledes, Audrey Mauboussin-Najar, Thibault Leroux COUVERTURE © Nicolas Marques PHOTOS © iStock, Embellir Paris, Nicolas Marques, Nicko Guihal, Port des créateurs, Hsiao Chin Foundation, with courtesy of 3812 Gallery Limited, Raphaël Fournier, Astrid di Crollalanza - Flammarion, Wikimedia Commons, Julien Barret, Bodytec My Big Bang, Kristen Pelou, DR CONCEPTION GRAPHIQUE, RÉALISATION, MISE EN PAGE ET RÉGIE PUBLICITAIRE : 178, quai Louis Blériot – 75016 Paris Tél. : 01 53 92 09 00 Fax : 01 53 92 09 02 contact@cithea.com www.cithea.com recrutement@cithea.com MAQUETTE ORIGINALE Cithéa. PUBLICITÉ Vous souhaitez fi gurer dans la prochaine édition ? Cithéa 01 53 92 09 00 TIRAGE 60 000 exemplaires ISSN 1967-628 IMPRESSION : Groupe Morault DÉPÔT LÉGAL : mai 2019 Imprimé en France DISTRIBUTION Votre immeuble n’est pas distribué ? Contactez-nous par mail : distribution@cithea.com Papier à base de fi bres recyclées et de fi bres en provenance de forêts gérées durablement. Le journal n’est en aucun cas responsable des photos, des textes et illustrations qui lui sont adressés. La société Cithéa communication ne saurait être tenue responsable pour toute erreur ou omission dans les textes et illustrations du journal. Les informations contenues dans cet ouvrage sont données à titre indicatif et ne sauraient engager la responsabilité de Cithéa communication. DOSSIER 22 sommaire journal D E V O T R E A R R O N D I S S E M E N T le MAI/JUIN 2019 #104 CULTURE 35 ACTUALITÉS 12 ÉCONOMIE 21 ART DE VIVRE 43 EN IMAGES 8 D É d i t o / C I T É / MAI/JUIN-5 Dans la situation difficile où nous nous trouvons, je ne voudrais pas, par excès de critiques contribuer à attiser les revendications qui s’expriment par la violence et l’émeute, aggravant les difficultés déjà trop grandes que nous connaissons. Avec mesure donc mais sans complaisance ! Les mesures nouvelles annoncées, semblent positives sur les baisses d’impôts (5 milliards sur l’impôt sur le revenu, 11 milliards sur la taxe d’habitation), il en va de même pour l’indexation des retraites (tardives certes, 2020, 2021). Peu de nouveautés sauf peut-être de détricoter, deux ans après, ce qui faisait en réalité l’essentiel de la politique du Gouvernement depuis deux ans... ! Le serpent s’est-il mordu la queue ? On supprimerait des niches fiscales pour les entreprises mais lesquelles ? Rappelons que le CICE, c’est 20 milliards, le CIR pour la recherche, 6 milliards, mais les précisions manquent. Plus sérieusement, les mesures annoncées sont-elles tenables et conformes à l’objectif affirmé de diminuer les dépenses publiques ? On aurait peine à croire à l’exercice de prestidigitation : on ne supprimera pas de fonctionnaires, contrairement aux promesses initiales, on n’augmentera pas l’âge de la retraite mais il faudra sans doute travailler plus pour obtenir une pension complète. On s’oriente aussi vers une profonde réforme administrative. Il s’agira de déconcentrer les effectifs des administrations centrales vers la province et il s’agira en outre de supprimer l’ENA, et de trouver un nouveau mode de formation de la haute fonction publique. Ces intentions ne sont pas nouvelles ! Ayant quelque expérience acquise il y a quelques années au sein d’un Gouvernement, je me souviens d’avoir proposé en vain la suppression de l’ENA. Je voudrais rappeler en outre au Président que toute mesure de réforme administrative est très difficile à réaliser et entraîne des dépenses supplémentaires par l’Etat. On ne déplace pas les fonctionnaires comme des « petits pois » pour reprendre une formule malheureuse d’un ancien Président de la République. L’essentiel du discours se trouvait dans une disgression assez longue sur l’avenir dont notre Président rêve pour la France. L’intervention présidentielle ne manquait pas d’ailleurs d’intérêt. Nous avons noté à quel point le Président de la République était convaincant quand il se parlait à lui-même. « L’humain » au centre du débat n’est pas vraiment une nouveauté mais on voit bien que le Président avait beaucoup de choses à se faire pardonner à ce sujet. Je voudrais insister sur la faible crédibilité des annonces concernant l’immigration quand on connaît l’état de notre pays. Un débat à l’Assemblée nationale annuel sans vote de quotas est une supercherie. Le tirage au sort d’un certain nombre de nos compatriotes « citoyens » fait sans doute plaisir mais tombe dans une démagogie inquiétante. Les Athéniens eux-mêmes avaient rapidement renoncé aux vertus du tirage au sort. Il n’a pas été question de la réalité de la décentralisation mais plutôt de précision sur la déconcentration, cheminement classique des Gouvernements successifs qui en appellent au départ à la libéralisation territoriale pour mieux s’engager avec force dans le vrai « mal français » de la centralisation administrative. On suivra donc de près la nature des propositions du Gouvernement, les divers décrets et ordonnances qui nous seront préparées. En définitive, je ne peux taire mon inquiétude pour l’avenir de notre pays après l’exercice présidentiel. Claude Goasguen Ancien ministre Député de Paris Conseiller de Paris © D.R. Beaucoup de paille et peu de grains... ! MAI/JUIN-6 « SUR LA DÉMOCRATIE LIBÉRALE » Depuis deux ans, la conduite du Gouvernement alterne quelques points négatifs qui obligent le Groupe Les Républicains à voter contre et les éléments positifs, peu nombreux, pour lesquels il paraît nécessaire de soutenir le Gouvernement lorsqu’il va dans le sens de nos idées fondamentales. Comme représentant du 16e arrondissement, je suis très attaché à défendre une certaine conception de la démocratie et du libéralisme. C’est profondément ma conviction et elle rejoint, je pense, la large majorité des électeurs qui m’ont accordé leur confi ance. Parce que je suis démocrate et attaché à la défense des libertés publiques, j’ai voté ainsi contre la loi dite « anti-casseurs » qui a été dans son article 3 annulée par le Conseil constitutionnel. Nous disposons, en effet, d’un droit qui est assez effi cace pour réprimer les abus A s s e m b l é e n a t i o n a l e / C I T É / L 'actualité politique Retrouvez l’ensemble de mes interventions à la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale sur mon blog : https://claudegoasguen.fr/ C l a u d e G o a s g u e n , d é p u t é de parfums ou de cigares, des fabriques de sandwichs, qui constituent l’essentiel des activités commerciales de Roissy, sans remettre en cause la souveraineté de l’État sur les pistes de l’aéroport. Je suis inquiet aussi de voir que Les Républicains, qui ont toujours été le parti de la droite libérale favorable à la libre entreprise, se sont joints aux partis de gauche et d’extrême gauche pour protester contre les privatisations. L’opposition parlementaire ne justifi e pas tous les reniements et je n’y participerai pas en ce qui me concerne. des casseurs dont le 16e arrondissement a été suffi samment victime depuis quelques semaines. Il n’était donc pas nécessaire de rajouter les articles 2 et 3 de la loi qui concèdent des droits exorbitants d’interdiction individuelle pour le Préfet, en dessaisissant de manière outrancière les tribunaux judiciaires, seuls compétents. Le Gouvernement a cru ainsi, par une loi bâclée, faire croire à l’opinion qu’il menait une politique effi cace. Dans le même ordre d’idée, car je suis profondément attaché au libéralisme, j’ai voté avec le Gouvernement la privatisation de l’Aéroport de Paris et de la Française des Jeux. Le texte, équilibré, et qui permet de lever les diffi cultés que soulevait la privatisation (par la droite) des autoroutes, me paraît être dans une vraie démarche libérale. Je ne crois pas, en effet, que ce soit le rôle de l’État d’organiser des loteries. Il ne m’apparaît pas non plus conforme au rôle de l’État de s’occuper des boutiques © ISTOCK MAI/JUIN-7 A s s e m b l é e n a t i o n a l e / C I T É / Les propositions des Républicains pour réduire la fiscalité et la dépense publique. C l a u d e G o a s g u e n , d é p u t é 1. VERS UNE FONCTION PUBLIQUE DU XXIe SIÈCLE : MOINS NOMBREUSE MAIS MIEUX PAYÉE 5. SORTIR DE L’ASSISTANAT ET VALORISER LE TRAVAIL PAR UNE AIDE SOCIALE UNIQUE PERSONNALISÉE 6. CLARIFIER LA FRONTIÈRE ENTRE RESPONSABILITÉ INDIVIDUELLE ET SOLIDARITÉ COLLECTIVE 7 . LUTTER CONTRE LA FRAUDE SOCIALE ET FISCALE 8. SUPPRIMER LES INCITATIONS À L’IMMIGRATION 9. RÉDUIRE LE FINANCEMENT PUBLIC DES SYNDICATS : LA FRANCE EST LE PAYS AU MONDE QUI SUBVENTIONNE LE PLUS LES SYNDICATS TOT AL DES MESURES DONT CERT AINES DÉPLOIERONT LEUR PLEIN EFFET EN ANNÉE PLEINE POUR A TTEINDRE UN TOT uploads/Finance/ journal16-mai-juin-2019.pdf

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  • Publié le Jan 06, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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