1 Le Résumé de cours thermodynamique F213 (1er année hygiène et sécurité indust
1 Le Résumé de cours thermodynamique F213 (1er année hygiène et sécurité industrielle) LES CHAPITRES : Chapitre I : Notions thermodynamiques générales. Chapitres II : Le premier principe de la thermodynamique. Chapitre III : La thermochimie (l’application du 1er principe aux réactions chimique). Chapitre VI : Les machines thermiques avec exemples. Références 1- Résumé de cours et exercices corrigés / Dr Nourri Sabrina 2- Chimie MP Jean BART 2 CHAPITRE I GENERALITES SUR LA THERMODYNAMIQUE 1- Objectifs de la thermodynamique : La thermodynamique est la science dont le but premier est de décrire les états d’équilibre d’un système macroscopique. La thermodynamique repose sur deux notions, l’énergie et l’entropie, introduites à l’aide de deux principes qui sont des affirmations déduites de l’expérience. 1.1- Premier principe - Etudier les transferts d'énergie, chaleur (Q) et travail (W), au cours des réactions chimiques. - Déterminer Q et W dans des conditions données. 1.2- Deuxième principe - Prévoir l’évolution d’une transformation de la matière. N.B. Un principe ne se démontre pas mais l’expérience montre que ses conséquences sont toujours vérifiées. 2- Notion de système en thermodynamique : Pour décrire thermodynamiquement un système, il faut à la fois : Définir le système en délimitant ses frontières par rapport au milieu extérieur Déterminer l'état du système défini par ses variables Le système est défini comme une partie de matière (de masse donnée) délimitée par rapport au milieu extérieur. Le milieu extérieur est le reste de l'espace entourant le système. 2.1- Système fermé : aucun échange de matière avec l’extérieur, échange d’énergie possible. 2.2- Système isolé (ni matière; ni énergie). 2.3- Système ouvert : échange possible d’énergie et de matière avec l’extérieur. Exemples: Récipient isotherme fermé: système isolé. Radiateur: système fermé. Casserole d’eau bouillante: système ouvert. 2.4- Convention de signe : - l’énergie reçue par le système est positive - l’énergie fournie par le système est négative 2.5- Etat d’un système : Un système est caractérisé par des variables d’état : P, V, T, nombre de moles n, densité d, etc… - variables extensives - variables intensives Etat d’équilibre thermodynamique système. Définitions : • Deux systèmes sont en équilibre thermique quand leur température est identique. • Deux systèmes sont en équilibre mécanique quand leur pression est identique. • Deux systèmes sont en équilibre chimique quand leur potentiel chimique est identique. 3 CHIPTRE I NOTIONS FONDAMENTALES Un système est en équilibre thermodynamique quand il est la fois en équilibre thermique, mécanique et chimique. 2.6- Transformation d’un système : Sous l'influence d'échanges ou transferts d'énergie entre le système et le milieu extérieur, le système évolue et les variables d'état du système sont modifiés. On dit que le système se transforme ou change d'état, en passant d'un état d'équilibre (1) à un autre état d'équilibre (2). Transformation isotherme : se fait à T = cte " isobare : se fait à P = cte " isochore : se fait à V = ct 2.6.1- Transformation adiabatique : sans échange de chaleur. 2.6.2- Transformation réversible : le système est à l’équilibre à tout instant du processus. Elle s’effectue d’une manière suffisamment lente pour qu’à chaque instant on connaisse l’état du système. Une transformation est réversible si elle est réalisable en sens inverse. Exemple: compression quasi statique d’un gaz. Comprimer n moles de gaz en disposant progressivement sur le piston (supposé horizontal) des surcharges infiniment petites dm. 2.6.3- Transformation irréversible : transformation spontanée, naturelle. On ne peut pas l’arrêter, ni l’inverser. 2.7. Fonction d’état. Fonction F dont la variation au cours d’une transformation ne dépend que des états initial et final et non du chemin suivi. Exemple : P, V, T ... a-F = Fétat final – Fétat initial b-F = F2 – F1 quel que soit le chemin suivi : a, b, ou c. c-F est indépendant de la manière dont la transformation est effectuée d’une manière réversible ou irréversible. Attention : - si F est une fonction d’état (H; U; S) F F F dF 1 2 2 1 U U U dU 1 2 2 1 dF est une différentielle totale exacte - si F n’est pas une fonction d’état (W; Q) • Le travail W et la chaleur Q dépendent du chemin suivi; donc ce ne sont pas des fonctions d’état. W W 2 1 et non pas : 1 2 W W ou W 2 1 Q=Q et non pas : Q2 – Q1 ou ΔQ 4 dW (ou dQ) est appelé différentielle inexacte Exemple : - Soit la fonction altitude A. Pour aller d’un sommet (1) à 2500 m à un sommet (2) à 2600 m, deux chemins dont possibles : • Un premier chemin qui suit la ligne de crête presque au niveau des deux sommets, • Un deuxième chemin qui redescend dans la vallée à 500 m. La variation d’altitude est la même pour les deux chemins : • ΔA = A(2) – A(1) = 2600 m – 2500 m = 100 m (1) (2) 2600 m 2500 m 2000 m La fonction altitude pourrait être considérée comme une fonction d’état. En revanche, les efforts consentis, travail et chaleur dégagés par les randonneurs ne seront pas identiques! Ces grandeurs ne sont pas des fonctions d’état mais des grandeurs liées au chemin suivi. 3- Notions de température et de pression : 3.1- Notion de température : On peut associer à chaque corps un paramètre θ ou t qui est égal pour deux corps en équilibre thermique et est appelé température. Récipient de gaz et corps solide en Équilibre thermique. Leur point commun ? Par définition la température La température est reliée au degré d'agitation moléculaire de la matière. La température est mesurée indirectement par son effet sur un système thermodynamique donné (dilatation, effet thermoélectrique). Il y a plusieurs échelles utilisées pour mesurer la température: principalement: °C, °F, K. En plus du premier et du deuxième principe, la thermodynamique postule encore deux autres principes, à savoir : Le principe 0 ou principe de l'équilibre thermique selon lequel : " Deux corps en équilibre thermique avec un troisième corps sont en équilibre thermique entre eux " Corollaire : " Deux corps ou objets en équilibre thermique ont même température " Ce corollaire permet de définir un thermomètre de référence avec g = at + b, où les constantes a et b sont fixées à partir de points fixes. On adopte conventionnellement les repères suivants : 0 degré pour la température de la glace pur fondante sous la pression atmosphérique de 101325 pascals soit 760 mmHg en un lieu où l’accélération de la pesanteur est 9,80665 m/s2. 100 degrés : température de la vapeur d’eau distillée bouillante dans les mêmes conditions. On divise l’intervalle 0 – 100 de la tige cylindrique en 100 parties égales et prolonge la graduation de part et d’autre. On a ainsi un thermomètre. a- Echelle centigrade de température : On définit une échelle centigrade de température par une relation linéaire pour des raisons de commodité. L’échelle centésimale linéaire est définie par la fonction thermométrique : t = ax + b où a et b sont deux points fixes choisis arbitrairement c'est-à-dire 0 et 100. b- Echelle absolue du gaz parfait : L’échelle absolue du gaz parfait T est définie à partir de l’échelle centigrade du gaz parfait t par la relation : T = t + 273,15 T est appelée température thermodynamique notée K (de Lord Kelvin). 3.2- Notion de pression : 5 C'est cette force exercée par un gaz sur une surface : P = (F/S) S : désigne la surface sur laquelle s'exerce cette force exprimée en mètre carré (m²). F : est la force exprimée en Newton (N). P : est la pression exprimée en pascal (Pa). Donc: 1Pa = ((1N) /(1m²)) ou N/m² Autres unités de la pression : 1 bar = 105 Pascal (MKSA) 1 atm = 1, 0135 bar = 1, 0135 . 105 Pa 760 mm Hg = 760 torr = 1 atm. En CGS : 1dyn/cm2 = 0.1 Pa 3.2.1- Coefficient de compressibilité isotherme La propriété de tout corps de varier en pression si son volume varie, est appelée compressibilité. Si le volume V varie avec la température constante, la compressibilité se caractérise par un coefficient de compressibilité isotherme χ traduisant la variation relative du volume entraînant une variation de pression d'une unité. T dP dV V 1 , dV entraîne dP Pour un gaz parfait, d(PV) = d(nRT) c'est-à-dire: VdP + PdV = 0, (nRT = Cte) Alors: P dP dV V T 1 1 Le signe – indique que l'augmentation du volume s'accompagne d'une diminution de la pression. Ainsi l'augmentation de P entraîne une diminution de χ. 3.2.2- Coefficient de dilatation volumétrique à pression constante P dP dV V 1 Et pour un gaz parfait: α = 1/T 4- uploads/Finance/ le-resume-de-cours-thermodynamique.pdf
Documents similaires









-
34
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mai 07, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
- Taille du fichier 3.8802MB