Olivier MAGNAN LES RÈGLES D’OR POUR RÉUSSIR LE FINANCEMENT DE VOTRE ENTREPRISE

Olivier MAGNAN LES RÈGLES D’OR POUR RÉUSSIR LE FINANCEMENT DE VOTRE ENTREPRISE Comment optimiser vos chances de convaincre banquiers, business angels, capitaux-risqueurs, et prêteurs en ligne J’OUVRE MA BOÎTE « J’ouvre ma boîte » est une collection créée en partenariat avec le Salon des micro-entreprises et Place des réseaux, le web magazine des entrepreneurs en réseau. Du même auteur Mon banquier, la crise et moi, toutes les réponses aux questions que vous n’osez pas poser à votre conseiller, Éditions du Moment, 2009. Les loges de la République, avec Pierre Lambicchi, Éditions du Moment, 2009. Mentaliste, avec Pascal de Clermont, Éditions du Moment, 2010. © Dunod, 2011 ISBN : À Cathie qui m’a tellement entendu parler de création d’entreprise tout au long de notre vie commune de salariés, À mon expert-comptable qui m’a tellement entendu parler de l’entreprise que j’allais créer tout au long de nos entretiens préparatoires, À ma petite-fille Ella qui va tellement entendre parler de l’entreprise de son grand-père dès qu’elle sera en âge de créer la sienne, vers 2035… 4 Sommaire Préface 6 Avant-propos 8 1 Vous avez une idée, comment la présenter pour la « vendre » ? 11 Votre dossier est la 1re image de vous-même 12 Le nerf de la guerre : un business plan 18 Quelle forme donner à votre document ? 27 2 Choisir la voie de l’emprunt 31 Un phénomène extraordinaire : les prêts « par la foule » 32 Faut-il ignorer votre banquier ? 37 Oui aux aides publiques et privées, à condition de les tenir pour accessoires ! 38 Financeurs extrabancaires : des réseaux d’accompagnement à connaître et à solliciter absolument 40 3 Les financeurs en capital, leurs motivations 51 Le capital-investissement : du business angel au capital-risqueur 52 Capital-risque solidaire : l’homme au centre 58 Capital-risque d’entrepreneurs très réactifs 61 4 Vous vendre, chèrement 71 Vous avez un message… 72 Brillez à l’oral 77 Prouvez que vous êtes préparé aux réalités de la vie de dirigeant 81 Sommaire 5 5 Une banque, pour quoi faire ? 85 La puissance de la banque 86 Les limites des banques 90 Améliorez votre position de négociation face au banquier 93 6 Quelle banque choisir ? 101 Pourquoi vous êtes de peu de poids face à la banque 102 Malgré tout, jouez les « sélectionneurs » 105 Et si vous optiez pour la banque directe en ligne ? 111 Profession intermédiation 113 7 Comment survivre à sa banque ? 117 Avis favorable/Doit faire ses preuves 119 Trouvez le bon interlocuteur et suivez-le partout ! 121 Les détails qui risquent de gripper votre relation et comment les contourner 124 Il est possible de survivre à sa banque… 126 8 étude de cas : les savons d’Annabelle 131 Qui est-elle ? 132 Début de réalisation 133 14 mois de parcours alchimique 134 Montage financier, les besoins, les réponses et les non réponses 136 Une banque à qui parler… 139 3 mois avant… 141 Glossaire 145 Bibliographie 157 6 Préface La création d’une entreprise est aussi un acte collectif Au cours des dernières années, l’esprit d’entreprise a gagné beaucoup de terrain en France et il faut s’en réjouir. La création ou la reprise d’une entreprise est devenue pour beaucoup d’hom- mes et de femmes à la fois une ambition et une alternative au salariat, et souvent au chômage. C’est une extraordinaire façon de trouver leur place et de développer leurs capacités au sein de la société. À condition qu’ils disposent des clés pour mener à bien leur projet d’entreprise dans de bonnes conditions, et qu’ils puissent mettre toutes les chances de succès de leur côté. Dans cette réussite, la question du financement est évidemment cruciale : trop d’entreprises échouent pour n’avoir pas dimen- sionné correctement leurs besoins au démarrage. C’est tout l’in- térêt de l’ouvrage d’Olivier Magnan que d’explorer, de manière concrète, vivante, imagée, journalistique, toutes les pistes, des plus classiques, comme le prêt bancaire, qui reste la voie nor- male du financement de l’économie, aux plus récentes comme l’apport des business angels. En fournissant conseils, astuces et témoignages, il fait œuvre très utile. L’expérience de France Initiative, le premier mouvement réseau associatif d’appui à la création d’entreprises, montre qu’il n’est jamais simple d’obtenir un prêt bancaire quand on pousse tout seul la porte d’une agence bancaire. Il existe pourtant des voies pour y parvenir, que rappelle Olivier Magnan, notamment dans Préface 7 © Dunod. La photocopie non autorisée est un délit la manière de monter son dossier. Il en est une autre : le prêt d’honneur – sans intérêts ni garanties exigées – qu’accordent nos associations, les plateformes France Initiative. Ce prêt sur l’honneur renforce les fonds propres des créateurs qui en man- quent souvent, tout en leur facilitant l’accès à ce financement bancaire si important. L’alchimie qui le rend possible tient à la relation de confiance que nous nouons avec les entrepreneurs que nous aidons et celle que nous entretenons de longue date avec les banques, qui nous connaissent bien et qui ont compris notre valeur ajoutée. La solitude est l’autre principal risque que courent les créateurs d’entreprise. Aussi, nous ne nous arrêtons pas au coup de pouce financier : l’apport de nos parrains bénévoles, chefs d’entreprise ou cadres dirigeants, tous expérimentés, est extrêmement pré- cieux pour aider les nouveaux entrepreneurs à qui nous prêtons à endosser leur nouveau costume de chef d’entreprise. Les faits sont là : les entreprises bien financées et bien accompagnées ont plus de chances que les autres d’être pérennes. Elles se donnent la possibilité de se développer, d’embaucher, de se projeter dans l’avenir. Aux candidats à la création d’entreprises, si j’avais donc un seul conseil à ajouter à la longue liste, très pertinente, que donne Oli- vier Magnan, j’ajouterai celui-là : ne restez pas seul. Si la création d’entreprise reste d’abord une histoire individuelle, nous appor- tons la preuve que c’est aussi une aventure collective. Bonne lecture et bonne chance ! Louis Schweitzer, président de France Initiative 8 Avant-propos I l vaut mieux, dans un avant-propos, dire le propos. Et tout comme je vais le conseiller aux créateurs d’entreprise, le dire en pitch, autrement dit en quelques mots. Il se réduit ici à un seul : financement. Avec les satellites du financement, investis- seurs, prêts, banquiers, aides. Comment, pour un jeune créateur ou un salarié plus âgé porteur d’une idée, trouver les moyens financiers de créer une entreprise ou de développer l’embryon déjà existant. On exclut donc tout ce qui relève de la motivation, de l’environnement juridique, de la recherche d’idée, de la gestion et… de la retraite du chef d’entreprise. Il ne sera question que du nerf de la guerre, des moyens pour l’obtenir et de composer avec le partenaire tout-puissant et trop puissant qu’est le banquier, ce que personne ne dit crûment dans les guides de création d’entre- prise. Il existe en ligne un nombre important de sites, blogs, et en librairie un non moins grand nombre de livres où vous trouverez le détail le plus absolu des points évoqués ici (dans ce domaine, je vous recommande le « Papin1 », somme éminente de la création d’entreprise, gros livre où tout est dit et tout est chiffré sous la signature d’un grand « pro » : www.robertpapin.com). Mais il était important que vous ayez en mains une synthèse critique, fruit d’une enquête journalistique, de l’essentiel. Et comme le temps, c’est de l’argent, on s’arrête là. Ou presque : Si vous êtes à la tête d’un projet innovant, ou d’une entreprise > > déjà créée qui intéresse plutôt le e-commerce en ligne, le virtuel, le high tech, si vous êtes à la recherche d’associés, de financeurs 1. Robert Papin, La Création d’entreprise, 14e édition, Dunod, 2011. Avant-propos 9 © Dunod. La photocopie non autorisée est un délit de type business angel, les chapitres consacrés aux financeurs et leurs motivations (chapitre 3) et ceux qui expliquent le fonctionne- ment de la banque (chapitres 5, 6 et 7) vous seront les plus utiles. Si votre idée ou votre entreprise explore les marchés plus > > classiques du service et du commerce traditionnel, si vous êtes auto-entrepreneur, que vous recherchez un emprunt de proxi- mité, vos pistes sont plutôt défrichées au chapitre 2 et dans ceux qui intéressent la banque (chapitres 5, 6 et 7). Les autres > > chapitres 1, 4 et 8 seront utiles à tous. Les mots ou expressions imprimés > > en couleur renvoient au glossaire de fin d’ouvrage. PS 1 : au fait, le meilleur financement d’une entreprise n’est ni l’emprunt ni l’ac- tionnaire. C’est le prix consenti par le client pour acquérir le produit ou le service de ladite entreprise. PS 2 : je pars du principe que vous avez passé tous les tests psychologiques dis- ponibles à l’issue desquels vous avez décroché des résultats positifs… ou pas ! (car vous seriez étonné par le nombre d’entrepreneurs qui ont réussi alors que les tests ont révélé le peu d’aptitude pour eux à se lancer). Objectifs Coucher sur le papier le concept >>> > et uploads/Finance/ les-regles-d-x27-or-pour-reussir-le-financement-de-votre-entreprise.pdf

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  • Publié le Aoû 04, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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