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www.lesechos.fr www.insee.fr www.societe.com C h a p i t r e @ L’entreprise dans le système productif 3 I Les types d’entreprises A. Classement des entreprises selon leur taille B. Classement des entreprises selon leur domaine d’activité C. Classement des entreprises selon leur forme juridique II L’insertion de l’entreprise dans le système productif A. L’environnement industriel de l’entreprise B. La variété des liaisons et des relations interentreprises 67 L es entreprises ont toutes des finalités identiques, mais elles sont d’une grande diversité. Comment classer ces agents économiques? Trois critères principaux sont à privilégier: la taille de l’entreprise, son domaine d’activité et son statut juridique. Les classements obtenus permettent d’établir des comparaisons non seulement entre les entreprises mais aussi entre les pays qui les accueillent. La France qui entreprend, est pleine de contrastes: de grands groupes côtoient une multitude de PME, des relations de concurrence font place à des relations de coopération pour accompagner les mutations de l’environnement (mondialisation des échanges, essor technologique, recherche de la qualité, protection de la nature, etc.). I n t e r n e t @ www.kompass.fr www.medef.fr www.datar.gouv.fr L’entreprise, des approches complémentaires Partie I 69 L’entreprise dans le système productif Chapitre 3 68 Les types d’entreprises Les entreprises peuvent être regroupées en fonction de leurs caractéris- tiques: taille, domaine d’activité et structure juridique. Ces typologies permettent de comparer les entreprises et de repérer leurs facteurs de réussite et les problèmes qu’elles rencontrent. A Classement des entreprises selon leur taille Plusieurs indicateurs permettent d’apprécier la taille d’une entreprise: l’effectif employé, le chiffre d’affaires, la valeur ajoutée, les bénéfices, les capitaux mobilisés, etc. Ces indicateurs peuvent être exprimés en valeur absolue (montant du chiffre d’affaires) ou en valeur relative (variation du chiffre d’affaires). Il importe de prendre en compte les indicateurs pour une année donnée mais aussi sur les années antérieures afin d’obtenir une vision objective des performances d’une entreprise. Les deux critères les plus utilisés sont l’effectif employé et le chiffre d’af- faires. 1. L’effectif Le critère de l’effectif est très simple à utiliser pour distinguer les entre- prises. Le Code du travail et celui de la Sécurité sociale imposent des obli- gations spécifiques aux entreprises selon leur nombre de salariés (par exemple: élection de délégués du personnel, création d’un comité d’entre- prise). Cette information est donc facile à obtenir. Toutefois ce critère est ambigu: deux entreprises qui emploient exactement le même nombre de salariés seront comparables uniquement: 2. Le chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires (= montant des ventes pendant une année) est un indi- cateur intéressant pour comparer deux entreprises qui fabriquent des biens de nature différente puisque la mesure est effectuée en unités monétaires. Cet indicateur peut être affiné par la prise en compte des résultats de I Type d’entreprise Entreprise en solo TPE (très petite entreprise) Petite entreprise Moyenne entreprise Grande entreprise TGE (très grande entreprise) Nombre de salariés 1 2 à 9 10 à 49 50 à 499 500 à 999 à partir de 1000 1 un garage employant 10 mécaniciens et 5 apprentis diffère beaucoup d’un cabinet de consultants de 15 associés spécialisés chacun dans un domaine spécifique (finance, production, etc.) un magasin employant 20 hôtesses de caisse, 5 employés libre-service, 3 chefs de rayon et un comptable est «un commerce important» alors qu’une imprimerie de 29 salariés reste «une petite entreprise» par rappport au secteur considéré une entreprise de maçonnerie de 5 salariés est «une entreprise artisanale» qui ne se compare pas à un concurrent de la même taille mais qui a recours à la sous-traitance en faisant travailler pour son compte des dizaines d’entreprises indépendantes – à qualification égale de leur personnel – domaine d’activité semblable – à équipement et mode de gestion similaires 2 1. Donnez la définition des mots imprimés en gras. 2. Relevez les traits distinctifs de cette entreprise. 3. Analyser les objectifs de Jean-Brice Garella et appréciez leur réalisme. 1 1. Analysez ce classement en recherchant quels sont les secteurs les plus représentés. 2. Classez les 10 premières sociétés : – selon le résultat net, – selon l’effectif employé. 3. Commentez les résultats obtenus. 2 Enjeux Les Échos, Hors Série, novembre 2004. * NC = non connu Atlas des entreprises 2005 – entreprises industrielles et de service Garella, pour les femmes et… pour les hommes ✖ Basée à Gardanne, dans les Bouches-du- Rhône, la PME familiale possède six marques haut de gamme (J-. J.Garella, Bleu Blanc Rouge, Baptiste, Nathalie Garçon, Indies et Sylla). Une diversité que le PDG Jean-Brice Garella, pro- priétaire de 100 % du capital, explique par une volonté de croissance : «au-delà de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires, une marque doit investir lourdement, prendre des risques pour augmenter son réseau de diffusion et sa noto- riété. Avec six marques positionnées sur des niches, nous reculons d’autant ce palier». ✖ L’entreprise fondée en 1970 par le père de Jean-Brice Garella a généré un chiffre d’affaires de 50,2 millions d’euros en croissance de 20 %. […] ✖ La PME de 200 personnes fait fabriquer 50 % de sa production en France et le reste en Eu-rope. Elle possède une dizaine de boutiques en nom propre. La moitié de ses 2400 distributeurs se situe hors de l’hexagone. L’Union Européenne représente encore la majorité des 25 millions de chiffre d’affaires réalisés à l’export, mais la Russie, la Chine et les États-Unis connaissent une forte croissance. […] ✖ «Il s’agit d’un palier avant une nouvelle période de croissance» explique Jean-Brice Garella. Le groupe va en effet s’attaquer au mar- ché masculin. L’expérience acquise dans la mode féminine sera mise à profit avec l’utilisation de matières à connotation sportive ou high tech (nylon, Stretch, etc.). […] ✖ Parallèlement, la PME va développer une gamme d’accessoires : sacs, colliers, chaussures, etc. ✖ Avec un investissement de 1,5millions d’euros, la totalité des bureaux des stylistes va bénéficier d’un bâtiment neuf à proximité du siège social. Un projet important pour Jean-Brice Garella. «Nous misons tout sur la création. Pour exister face à des maisons comme Dior ou Kenzo, nous devons combler notre déficit d’image par de la créativité et de la qualité». ■ Gérard TUR, La Tribune, 1er juillet 2004. 1 2 1 TOTAL Hydrocarbures 104 652 7 025,0 110 783 2 CARREFOUR Grande distribution 70 486 1 629,1 419 040 3 PEUGEOT-CITROËN Automobiles 54 238 1 497,0 200 000 4 FRANCE TELECOM Télécommunications 46 121 3 206,0 221 657 5 EDF Électricité 44 919 857,0 167 308 6 SUEZ Énergie 39 622 – 2 165,2 172 291 7 LES MOUSQUETAIRES Grande distribution 38 400 NC 112 000 8 RENAULT Automobiles 37 525 2 480,0 140 417 9 PUBLICIS Publicité 32 171 150,0 35 166 10 SAINT-GOBAIN Matériaux de construc-tion 29 590 1 039,0 171 684 11 AUCHAN Grande distribution 28 700 575,0 165 000 12 VEOLIA ENVIRONNEMENT Environnement 28 603 – 2 054,7 257 018 13 CENTRES LECLERC Grande distribution 27 200 NC* 84 000 14 ARCELOR Sidérurgie 25 923 257,0 98 264 15 VIVENDI UNIVERSAL Communication 25 482 – 1 143,0 49 617 16 PINAULT-PRINTEMPS-REDOUTE Grande distribution 24 361 644,6 100 779 17 RALLYE Grande distribution 23 768 108,0 124 143 18 SNCF Transport ferroviaire 22 523 11,0 243 944 19 BOUYGUES Bâtiment travaux pu-blics 21 822 450,0 127 923 20 AIRBUS Construction aéronauti-que 19 048 NC 50 000 21 VINCI Travaux publics 18 111 541,4 127 513 22 LA POSTE Services 18 004 202,0 315 364 23 AVENTIS Pharmacie 17 815 1 901,0 75 567 24 ALSTOM Matériel électrique 16 688 – 1 836,0 76 811 25 GAZ DE FRANCE Gaz 16 647 910,0 38 101 Raison sociale Rang 2004 Activité CA 2004 (millions euros) Résultat net 2004 (millions euros) Effectifs L’entreprise, des approches complémentaires Partie I 71 L’entreprise dans le système productif Chapitre 3 70 l’entreprise: pour un même chiffre d’affaires, une entreprise peut être béné- ficiaire alors qu’une autre peut être déficitaire, dégager une faible valeur ajoutée ou au contraire une forte valeur ajoutée. B Classement des entreprises selon leur domaine d’activité L’équipement d’une entreprise, sa culture,… sont directement liés au secteur d’activité de l’entreprise. 1. Les secteurs économiques de C. Clark et J. Fourastié1 Une première approche de l’activité économique permet de distinguer: Cette classification s’avère moins pertinente de nos jours dans la mesure où l’économie dans son ensemble s’est «tertiairisée». Ce secteur regroupe des activités multiples et emploie la plus grande partie des salariés des pays développés. 2. Les secteurs, branches et filières de l’INSEE Une seconde approche permet de mieux prendre en compte la réalité des entreprises qui sont souvent diversifiées et appartiennent à plusieurs domaines: ainsi ITM Entreprises possède des conserveries de poisson (Cap- tain Cook), des usines de salaison (Jambons Onno) en plus de ses super- marchés Intermarché. L’Insee a défini une nomenclature d’activités/produits (NAP) qui comprend 600 produits. Sa présentation habituelle se limite à 35 produits et 38 branches. La NAP est utilisée pour définir des secteurs et des branches: – un secteur regroupe des entreprises qui ont la même activité principale (ex.: Volvo et Honda appartiennent au secteur uploads/Finance/ les-types-d-x27-entreprises-et-leur-insertion-dans-le-systeme-productif-unprotected.pdf

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  • Publié le Jul 20, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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