ISBN : 978-2-343-11792-8 22,50 e Ce livre vise à présenter le monde de l’entrep

ISBN : 978-2-343-11792-8 22,50 e Ce livre vise à présenter le monde de l’entreprise sous ses diférents aspects (comptables, inanciers, stratégiques, organisationnels, etc.) principalement à destination d’un public d’étudiants. Écrit dans un langage simple, parsemé d’exemples et de schémas, il se veut accessible aux débutants qui souhaitent découvrir ce monde fascinant qu’est celui de l’entreprise. Sylvain Bersinger est titulaire d’un master en gestion et finance de l’université Lyon 2 et d’un master en économie de l’université Paris Dauphine. Il a enseigné plusieurs années la gestion et l’économie en classe de lycée et BTS. L’entre Pour mieux la connaître Sylvain Bersinger L’entre Pour mieux la connaître L’entre Pour mieux la connaître Sylvain Bersinger L’entreprise Sylvain Bersinger L’entreprise Pour mieux la connaître © L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-11792-8 EAN : 9782343117928 7 Sommaire Introduction 9 I) Commençons par le commencement : les définitions 13 II) La comptabilité 27 III) Stratégie d’entreprise 63 IV) Les indicateurs de gestion 77 V) La culture d’entreprise 101 VI) Le financement des entreprises 109 VII) Management et prise de décision 133 VIII) Promotion, commercialisation et distribution 139 IX) L’innovation et la qualité 157 X) La gouvernance d’entreprise 165 XI) L’entrepreneuriat 175 8 XII) Fusions, acquisitions et évaluation d’entreprise 193 Conclusion 209 Table des matières 211 9 Introduction C’est une question légitime : pourquoi écrire (ou lire) un livre parlant des entreprises ? A première vue, il semblerait qu’il existe bien d’autres façons plus ludiques ou intéressantes de passer le temps. Seulement voilà, je ne suis pas d’accord avec cette dernière phrase. L’entreprise est un monde passionnant, trop souvent méconnu. Tout le monde a affaire avec les entreprises de façon quotidienne ou presque, que ce soit pour travailler ou consommer. Lorsqu’un acteur de l’économie et de la société a une telle importance, il semble légitime de se pencher sur son cas. D’autant plus que de nombreuses questions qui font la une des journaux ou des campagnes électorales sont rattachées à l’entreprise, à l’exemple des salaires mirobolants des grands patrons, des délocalisations, des prises de bec sur le droit du travail, de la publicité, des prix qui augmentent forcément plus vite qu’on le souhaiterait, et bien d’autres choses encore. Un tel livre est principalement destiné aux étudiants des premières années de filières économiques et commerciales qui pourront, je l’espère, trouver des explications claires et accessibles en vue de leurs examens. L’entreprise au sens large est un sujet très vaste, on pourrait écrire à son sujet des livres gros comme le bottin de Paris. Ce livre est donc un condensé, tout ne s’y trouve pas. J’ai surtout fait en fonction de mes goûts et de ce qui me semblait important. Mais les étudiants ne sont pas les seuls concernés. Le quadragénaire voulant se reconvertir et monter sa boîte 10 mais n’ayant aucune connaissance du domaine pourrait y trouver quelques pistes pour se mettre le pied à l’étrier. Plus tous les curieux, bien entendu. Tous ceux qui aiment se promener le nez au vent et s’émerveiller sur l’air de « tiens, j’avais pas vu les choses sous cet angle ! ». Une proportion réduite de la population qui ne suffit pas à faire des best-sellers, nous sommes bien d’accord, quoique… On a bien l’exemple de cette jeune allemande, Giulia Enders, dont le livre n’explique rien de plus que le fonctionnement de l’intestin avec un luxe de détails à vous flanquer la nausée mais qui n’en est pas moins devenu un immense succès mondial. D’accord, elle est furieusement mignonne et sa photo sur la quatrième de couverture rajoute du piment à l’affaire, mais on ne peut pas résumer tout son succès à ça. Car après tout, il y a bien des gens qui occupent leurs loisirs à courir en rond jusqu’à en perdre haleine, qui se saoulent comme des cochons en se tortillant au son d’une musique assourdissante, qui vont tuer des animaux dans la forêt ou attraper dans les rivières des poissons qui seraient bien plus beaux à sauter dans les vagues plutôt qu’à l’état de cadavre dans une bourriche ; alors pourquoi pas lire un bouquin parlant des entreprises ? De ce qu’elles sont, de ce qu’elles font, de comment elles s’organisent, se financent, grandissent, meurent parfois aussi… en un mot de la façon dont elles créent de la richesse. Car ne l’oublions pas, les entreprises sont au cœur du mécanisme de croissance économique ; si l’on veut que le pays gagne en prospérité, il faudra bien se soucier des entreprises. Pour que vous sachiez où vous mettez les pieds, je ne suis apparenté ni au Medef ni au parti communiste. Ce livre n’a pas de vocation politique. Ni « salauds de patrons ! » ni « salauds de syndicalistes en grève ! ». On 11 est là pour présenter des faits, des processus et des mécanismes, pas pour émettre des jugements ; en tout cas le moins possible. Et le tout de la façon la moins pompeuse que j’ai pu imaginer. La grande littérature m’emmerde, autant le dire tout de suite, ça évitera les malentendus. Si vous aimez les belles phrases truffées de conjugaisons préhistoriques, allez vous faire la Pleiade, ça vaudra mieux. J’écris comme il me plait et comme les phrases me viennent, privilège de l’auteur. Pour continuer dans les précisions, la plus grande partie du livre sera de la prose. Mais il y aura un peu de maths - ho ! - un tout petit peu. Niveau lycée tout au plus. Je m’en excuse d’avance pour ceux qui n’aiment pas ça, mais on n’a pas trop le choix si on veut intégrer quelques exemples chiffrés. Disons-le, je me suis amusé à écrire ce livre, et j’espère que vous vous amuserez tout autant à le lire. Raconter le fonctionnement des entreprises, parler de comptabilité et bavarder sur la finance d’entreprise sont peut-être autant de distractions loufoques, mais si vous avez lu jusqu’ici c’est que vous partagez surement l’originalité de mes goûts. Alors bonne lecture ! 13 I) Commençons par le commencement : les définitions 1) Définitions, hé oui Comme au bon vieux temps des culotes courtes, on commence par définir de quoi on cause, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Et on se rend compte que définir les termes du sujet n’est pas forcément une mince affaire. Notre sujet étant l’entreprise, nous pourrions débattre longuement de la meilleure définition possible. En voilà une assez englobante et standard : l’entreprise est une unité économique de production de biens ou services à but commercial. De façon un peu surprenante, l’économie ne s’intéresse pas tant que ça aux entreprises. On les considère généralement comme des boîtes noires qui produisent, paient des impôts, embauchent ou licencient, investissent plus ou moins… mais sans vraiment se demander ni pourquoi elles sont là ni comment elles fonctionnent. Sur le sujet, les idées de Ronald Coase, développées en 1937, ont encore le vent en poupe aujourd’hui. Les entreprises se développent car elles sont un mode d’organisation alternatif au marché. Sur un marché, les différents acteurs sont en concurrence et échangent à des prix déterminés par la loi de l’offre et de la demande. A l’intérieur d’une même entreprise, il n’en va pas de même. Si une entreprise fait faire son ménage par un sous-traitant, c’est une relation de marché. Si cette 14 activité est effectuée en interne, c’est une relation hiérarchique au sein de l’entreprise. Une transaction sur un marché a un coût, appelé coût de transaction. Selon les libéraux purs et durs, partisans de l’hypothèse de l’hypothèse de concurrence pure et parfaite, ces coûts sont nuls ou insignifiant. Pour Coase, il n’en est pas ainsi. Chercher un client ou un fournisseur, négocier, vérifier que le contrat a bien été respecté… tout ceci a un coût. A l’intérieur d’une même entreprise, il n’y a pas de coût de transaction entre les différents services puisqu’il n’y a pas d’échange monétaire, mais il y a des coûts d’administration, c’est-à- dire des coûts pour s’organiser. Pour Coase, les entreprises apparaissent lorsque les coûts de transaction sont supérieurs aux coûts d’administration. Dans le cas contraire, il est préférable de traiter via le marché avec une autre entreprise. Selon Coase, l’entreprise serait donc un nœud de contrats entre toutes ses parties prenantes, fournisseurs et clients, salariés, banquiers, assureurs… Le tout serait de signer les contrats les plus judicieux dans lesquels aucune partie ne serait lésée et de les faire respecter ensuite. Pour les libéraux, qui s’étranglent à l’idée qu’une organisation économique puisse être supérieure au marché, une entreprise n’est rien d’autre qu’un marché d’une forme particulière. Par exemple pour Jensen et Meckling, farouches défenseurs de l’idée selon laquelle aucune organisation économique peut être plus efficace que celle dans laquelle les différents agents sont en concurrence les uns avec les autres, une entreprise n’est qu’un marché privé. Car les différents employés d’une entreprise perçoivent un salaire, dont le montant se négocie en fonction de l’offre et de la demande. 15 L’organisation interne des entreprises serait donc basée sur le uploads/Finance/l-x27-entreprise-pour-mieux-la-connaitre.pdf

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  • Publié le Apv 01, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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