GS Cameroun Infos Lettre d’information N° 3 Novembre 2004 Site web : http://www
GS Cameroun Infos Lettre d’information N° 3 Novembre 2004 Site web : http://www.grassavoyecameroun.com Le concept L’assurance des pertes d’exploitation a pour but de replacer l’entreprise dans la situation qu’elle aurait connue, si le sinistre ne s’était pas produit. Cette affirmation résume bien les éléments essentiels autour desquels s’articule la couverture. A la suite de la réalisation d’un évènement garanti : - L’assureur va aider l’entreprise pendant une période déterminée, c’est-à-dire la période d’indemnisation, à retrouver les conditions normales d’activité, ainsi que son positionnement sur le marché, - La perte de financement de la marge brute, entraînée par la baisse de chiffre d’affaires, ainsi que les frais supplémentaires engagés pour limiter les conséquences du sinistre constitueront l’indemnité due au titre de la garantie pertes d’exploitation. Les éléments évoqués ci-dessus constituent donc les pivots autour desquels s’articule la garantie : - Un évènement - Une période d’indemnisation - Une perte de marge brute : la marge brute est définie comme la somme des charges fixes et du bénéfice net, ou comme la différence ente le chiffre d’affaires et les charges variables, - Les frais supplémentaires. Il s’agit donc d’une garantie où le sort de l’assureur est lié à celui de l’assuré. En d’autres termes, plus vite l’entreprise surmontera les conséquences du sinistre, moins l’indemnité versée par l’assureur sera importante. Cette remarque, anodine en apparence, souligne l’intérêt fondamental d’une couverture « dommages directs » bien adaptée et de la bonne coordination de cette couverture avec la garantie « pertes d’exploitation », que ce soit au niveau des évènements ou au niveau des biens. En effet toute carence de couverture « dommages directs » aura une répercussion sur la couverture « pertes d’exploitation ». Par exemple, une difficulté de financement d’un matériel sinistré retardera la reprise d’activité et aggravera autant la baisse du chiffre d’affaires. C’est pourquoi quel que soit l’évènement couvert, la garantie « pertes d’exploitation » ne trouvera application, que dans la mesure où cet évènement fait l’objet d’une couverture des dommages matériels. Si cette garantie se révèle insuffisante et génératrice d’une Editorial Chers Clients, Un constat : l’assurance pertes d’exploitation est méconnue et pas suffisamment répandue dans les entreprises. Et pourtant il s’agit de l’une des protections d’assurance prioritaire voire indispensable pour la bonne gestion des risques d’entreprises. Il est dans l’esprit de tout le monde de s’assurer contre les risques directs d’incendie, explosion et autres risques annexes, mais pas de leurs conséquences financières. Un certain nombre de nos Clients estiment cette assurance trop chère. Bien sûr l’assurance pertes d’exploitation constitue un surcoût. Il demeure raisonnable comparé aux risques potentiels encourus. Une prime d’assurance pertes d’exploitation ne représente jamais qu’un taux exprimé en pour mille appliqué au montant de la marge brute de l’entreprise ! Savez-vous que bien souvent le montant de l’indemnité versée par l’assureur pour un sinistre pertes d’exploitation est supérieur à celui versé pour la réparation du dommage direct (réparation, reconstruction, perte de marchandise etc.) ? Savez-vous également que les risques pertes d’exploitation ne s’appliquent pas uniquement aux entreprises industrielles mais également aux entreprises commerciales et de services ? Une garantie pertes d’exploitation doit s’adapter aux risques de l’entreprise. Selon les activités, elle pourra être adaptée en fonction des risques encourus. Ne négligez pas cette assurance et n’hésitez pas à contacter nos équipes. La finalité est de procéder avec vous à l’analyse de vos risques, de définir vos besoins et de vous proposer une solution assurance pertes d’exploitation répondant à vos attentes. Cordialement, Philippe Fallet Directeur Général philippe.fallet@grassavoyecameroun.com La Perte d’exploitation Pourquoi ? Un même évènement, entraînant des dommages à des biens peut générer, outre l’altération ou la destruction de ces biens, des frais de tous ordres, des responsabilités et des pertes d’exploitation. Les contrats d’assurances « dommages directs » garantissent les immobilisations (bâtiments, mobiliers, matériels), les stocks, certaines pertes consécutives (frais de déplacement-relogement, honoraires d’expert, perte d’usage etc.…) et les responsabilités corollaires. On peut donc considérer que, dans la mesure où les éléments de garantie ont été correctement souscrits, l’entreprise, à la suite d’un sinistre, conservera son patrimoine. Toutefois, le laps de temps nécessaire à la reconstruction des stocks, dans le cas de sinistre important, se compte souvent en semaines, voire en mois. Pendant cette période, le ralentissement de l’activité risque de se traduire au mieux par une baisse de chiffre d’affaires. Si certaines charges (par exemple les achats ou les transports sur achats ou sur vente) souvent qualifiées de variables vont baisser proportionnellement au chiffre d’affaires, les frais généraux permanents (salaires, amortissements) vont continuer à peser. Par ailleurs le maintien d’une activité, et surtout d’une présence sur le marché n’aura souvent été possible que par l’engagement de frais exceptionnels (locations temporaires, sous-traitance, transports spéciaux, …). Enfin le bénéfice net aura partiellement ou totalement disparu, obligeant l’entreprise, si elle veut conserver le capital investi, à prélever sur ses ressources propres. A une époque où le cycle distribution / production est de plus en plus court, la baisse de performance ou l’absence, même temporaire, sur le marché, se traduit par des conséquences graves. Vos contacts chez Gras Savoye Cameroun Direction générale philippe.fallet@grassavoyecameroun.com thierry.labbe@grassavoyecameroun.com Chargés de clientèle Douala michel.toguem@grassavoyecameroun.com esther.tabet@grassavoyecameroun.com aurelie.chepda@grassavoyecameroun.com liliane.bekemen@grassavoyecameroun.com Yaoundé gregoire.koum.besson@grassavoyecameroun.com charles.ngoube@grassavoyecameroun.com Département IARD Directeur : robert.eyike@grassavoyecameroun.com Depuis le 1er octobre 2004 découvrez notre site WEB interactif : www.grassavoyecameroun.com Comment faire ? Pour que la garantie puisse remplir son rôle, les paramètres de couvertures doivent être fixés bien sûr, avec prudence, mais aussi en prenant en considération l’évolution prévisible de l’entreprise. La méthode la plus rationnelle consiste à : - Opérer une simulation de sinistre grave sur un point vulnérable de l’entreprise, - Estimer l’incidence sur l’activité en intégrant, bien entendu, les éléments prévisionnels du chiffre d’affaires, - Estimer la durée de la répercussion sur le chiffre d’affaires, c’est-à- dire le temps nécessaire à retrouver son positionnement sur l’ensemble des marchés. Ainsi pourra t’on déterminer les bases de couverture : - La marge brute en intégrant les prévisions d’évolution, - La période d’indemnisation. Pour mieux vous servir et mieux vous accueillir Gras Savoye Cameroun déménage. Au 13 décembre 2004 nouvelle adresse : Rue Tobie Kuoh à Bonanjo Les numéros de téléphones, fax, et adresses emails demeurent inchangés NUMERO SPECIAL EN JANVIER 2005 Exemple de calcul d’une indemnité pertes d’exploitation Prenons l’exemple d’une entreprise, dont le compte de résultat se présente schématiquement de la manière suivante : - Chiffres d’affaires 1.000.000.000 - Charges fixes 500.000.000 - Charges variables 400.000.000 - Résultat d’exploitation 100.000.000 La marge brute à assurer se calcule comme suit: - Produits d’exploitation – Charges variables = 1.000.000.000 – 400.000.000 = 600.000.000 - Le taux de marge brute comparée au chiffre d’affaires est donc de 60% Si l’on considère, de manière là aussi schématique et d’exemple, que ce taux est une constante, on peut dire que toute diminution du chiffre d’affaires entraînera systématiquement une perte de marge brute correspondante. Envisageons l’hypothèse d’un sinistre entraînant une diminution du chiffre d’affaires de 50% suite à un arrêt d’activité de 6 mois dû à un incendie: Situation avant sinistre : Selon le schéma ci-dessus. Situation après sinistre avant le règlement de l’indemnité : - Chiffre d’affaires 500.000.000 - Charges fixes 500.000.000 - Charges variables 200.000.000 - Résultat d’exploitation : - 200.000.000 La marge brute assurée s’établit à 300.000.000 soit à 60% du chiffre d’affaires) Situation financière de l’entreprise après règlement de l’indemnité pertes d’exploitation : - Chiffre d’affaires 500.000.000 - Charges fixes 500.000.000 - Charges variables 200.000.000 - Indemnité assurance 300.000.000 - Résultat d’exploitation 100.000.000 Le contrat aura donc bien rempli son rôle en remettant l’entreprise dans la situation qu’elle aurait connue en l’absence de sinistre. Ajoutons que si des frais supplémentaires ont été engagés pour réduire la perte de chiffre d’affaires ou hâter la reprise de l’activité, ils seront pris en charge par l’assureur. Sinistres Exercices Chiffre d’Affaires 2004 2005 2006 A B Sinistres Exercices Chiffre d’Affaires 2004 2005 2006 A B uploads/Finance/ lettre-3 1 .pdf
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- Publié le Jul 01, 2022
- Catégorie Business / Finance
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