Le Quotidien Vendredi 17 - Samedi 18 septembre 2021 - N°6389 - Prix : Algérie 3

Le Quotidien Vendredi 17 - Samedi 18 septembre 2021 - N°6389 - Prix : Algérie 30 DA — https://www.lexpression.dz — issn 1112-3397 — Directeur Fondateur : Ahmed Fattani CHRONIQUE JUDICIAIRE UN COUP DE FIL DESTRUCTEUR LAMAMRA REÇOIT SON HOMOLOGUE INDIEN Lire en page 10 l’article de Abdellatif Toualbia RESTRUCTURATION, VOLS DOMESTIQUES ET MARCHÉ AFRICAIN Comment Air Algérie veut éviter le crash Malgré ses difficultés financières, Air Algérie compte moderniser et renouveler progressivement sa flotte. Lire en page 4 l’article de Walid Aït Saïd LE MAROC DIT «OUI» À STAFFAN DE MISTURA Un revirement spectaculaire Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci LE CHALLENGE DE TIZI OUZOU Les citoyens mesurent à sa juste valeur l’importance de la vaccination contre le coronavirus. Lire en page 6 l’article de Aomar Mohellebi Lire notre article en page 24 L’AXE ALGER-NEW DELHI REDÉMARRE VACCINATION CONTRE LA COVID-19 LE PLAN D’ACTION DU GOUVERNEMENT ADOPTÉ À LA MAJORITÉ PAR LES DÉPUTÉS BENABDERRAHMANE RÉUSSIT SON PREMIER EXAMEN Lire en page 3 l’article de Mohamed Boufatah L ors de sa réponse aux questions des députés, le Premier ministre, ministre des Finances, a annoncé une révision « approfondie » de la loi sur l’investissement et une réforme du système de gestion du foncier. «JE SUIS VENU VOUS CONSULTER» LE VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL PRÉSIDENTIEL LIBYEN MOUSSA AL-KONI À TEBBOUNE Les entretiens ont, notament, porté sur l’impérative organisation d’élections libyennes dans les délais prévus et les recommandations du congrès de Berlin. Lire en page 24 l’article de Smail Rouha Cette visite a donné le ton pour l’approfondissement des relations bilatérales entre les deux pays. VENDREDI 17 - SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021 L’actualité 2 L’ALGÉRIE SE DOTE D’UN NOUVEAU CODE DES INVESTISSEMENTS Un signal fort pour les investisseurs LE DOCUMENT tient compte des mutations que connaissent l’économie nationale et le mouvement des investissements étrangers. L ’Algérie est sur le point de tenir sa nouvelle loi rela- tive à l’investissement. C’est en principe une question de quelques jours. L’annonce a été faite par le Premier minis- tre. Il a affirmé que le gouver- nement avait finalisé la révi- sion de la loi relative à l’inves- tissement, qui sera présentée, dans les semaines à venir devant l’APN. « Une révision profonde a été menée pour la loi relative à l’investissement pour qu’elle soit au diapason de la politique de l’Etat, tendant à diversifier l’économie hors hydrocarbures », a répondu Aïmene Benabderrahmane, questionné par les élus du Palais Zighoud Youcef, dans le cadre du débat portant sur le Plan d’action du gouverne- ment. Un « correctif » qui doit répondre aux préoccupations exprimées par les opérateurs économiques qui ont demandé la levée des obstacles qui empê- chent la réalisation des projets d’investissement. Des voix se sont publiquement élevées, à ce propos, pour dénoncer les embûches auxquelles font face les chefs d’entreprise. Le dos- sier du foncier industriel est paralysé depuis plus de 15 mois. Depuis 2020, c’est l’inertie totale. Aucun dossier n’a été traité. Des centaines d’investis- seurs s’en plaignent. C’est un sujet qui est débattu régulière- ment, à chaque réunion avec les chefs d’entreprise, avait indi- qué, le 8 juin dernier, le prési- dent de la Confédération algé- rienne du patronat citoyen (Capc). Sami Agli, sur les ondes de la Radio nationale chaîne 3. Une semaine plus tard, le 15 juin, ce fut au tour de la Banque d’Algérie d’être pointée du doigt. « Le 28 avril dernier, la Banque d’Algérie a annoncé, par communiqué, de bonnes nouvelles sur la rétrocession des devises pour les exporta- teurs. Mais jusqu’à aujourd’- hui, rien n’a été appliqué et c’est une première », avait déclaré, sur les ondes de la Radio nationale, chaîne 3, Ali Bey Nasri, président de l’Association nationale des exportateurs algériens. Un ter- rain miné pour les créateurs, les bâtisseurs, les créateurs de richesse et d’emplois, ceux sur lesquels le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, fonde de grands espoirs pour construire un nou- veau modèle de croissance afin d’atténuer l’addiction du pays à son pétrole. La nouvelle loi relative à l’investissement devrait déblayer le terrain et surtout lancer un signal fort aux investisseurs étrangers, après avoir fait sauter le verrou du 51/49. « Grâce à cet amende- ment, l’opérateur étranger pourra investir en Algérie, sans distinction aucune avec l’inves- tisseur national. Le climat des affaires, qui a rebuté les inves- tisseurs étrangers, doit absolu- ment être assaini afin de drai- ner plus d’intérêt à un marché qui ne manque, pourtant pas, d’arguments... La refonte du Code de l’investissement, devrait le rendre plus attrayant. Aïmene Bendaberrahmane compte ratisser large pour remettre la machine sur les rails. Le gou- vernement s’apprête à exami- ner tous les dossiers d’investis- sement accumulés et en suspens « de façon rigoureuse et profonde », à l’effet de pren- dre les mesures nécessaires à la levée des obstacles, qui ont rendu leur concrétisation impossible, en donnant la prio- rité aux véritables investisse- ments générateurs de richesse et d’emplois et en remplaçant les importations par le produit national, a-t-il indiqué. M.T. I MOHAMED TOUATI L ’organisation onusienne pour l’alimentation et l’a- griculture, FAO, vient de publier un rapport sur « les per- spectives de récolte et la situation alimentaire » dans le monde. Les prévisions et les analyses au sujet du marché mondial de l’alimenta- tion, confortent les déclarations du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, qui a fait état lors de sa réponse aux questions des députés, de la hausse vertigi- neuse des prix des intrants, des matières premières à l’internatio- nal et du transport de marchandi- ses « Je ne suis pas en train de justifier les hausses des prix des produits de première nécessité, mais les choses sont telles que les prix des produits à l’international ont flambé, y compris le transport des marchandises et ceux des intrant», dira-t-il, avant de préci- ser que «d’autres facteurs locaux, inhérents à la spéculation, au monopole et autres, sont égale- ment à l’origine de ces perturba- tions dans les prix du marché national ». Il annoncera, à ce sujet, qu’une batterie « de mesu- res coercitives, de régulation et de contrôle du marché devront être prises dans les prochaines semaine », confiera-t-il face à une assistance parlementaire atten- tive. Selon le rapport de cette institution spécialisée de l’ONU, « les prix mondiaux des denrées alimentaires ont augmenté de 33% en août, sur une base annuelle ». Selon les analystes de la FAO, ces hausses des prix à l’in- ternational s’expliquent par le flé- chissement et les fluctuations des niveaux de production des princi- paux produits alimentaires, dont les céréales et les céréales secon- daires. Selon le rapport, les années 2020 et 2021 ont connu des baisses mondiales record, dues au changement climatique, mais aussi à la double crise écono- mique et sanitaire due à la Covid- 19. « La hausse des prix des pro- duits agricoles a été influencée, entre autres facteurs, par le faible approvisionnement d’eau, les coûts élevés de la production, la sécheresse et le changement cli- matique », note un rapport d’une ONG internationale. Pour les experts qui collaborent avec la FAO, dans l’élaboration des indi- ces mondiaux des prix à l’interna- tional, « les prix dépendent de l’offre et de la demande, de l’in- fluence des valeurs monétaires et de la spéculation sur ce que nous réserve l’avenir. Il faut prendre en considération l’offre, la demande et les facteurs institutionnels ». Pour la FAO, « cette situation de hausse des prix des aliments a un prix et un coût politique à payer ». Cela, alors que les prévisions de cette organisation onusienne ne sont pas du tout reluisantes pour les années à venir. On peut même dire que le pessimisme est de mise. « Il est peu probable que le problème s’améliore en raison des conditions météorologiques extrê- mes, de la hausse des coûts de transport et des engrais, des gou- lots d’étranglement et des pénu- ries de main-d’œuvre, et de la diminution des réserves de change qui entravent la capacité de certains pays à importer des denrées alimentaires », note encore le rapport, qui précise que « les coûts sont déjà plus élevés, aujourd’hui, qu’ils ne l’ont jamais été au cours des 60 dernières années... ». M.O. P artout dans le monde, la crise de la Covid-19 est venue remettre en cause les systè- mes de santé. L’Algérie n’est pas en reste de cette réalité, surtout que le sec- teur de la santé est «malade» depuis plusieurs années. Le président de la République a fait de sa réforme l’une des priorités de son programme prési- dentiel. Il a ordonné à ce que le Plan d’action du gou- vernement mette en place les mécanismes nécessaires pour la concrétisation de cet engagement. Mais pour trouver le « remède », il fau- dra bien diagnostiquer les maux d’un secteur en souf- france. C’est ainsi que le chef de l’État a donné instruction à l’Exécutif d’organiser, très prochaine- ment, les Assises nationales de la santé. « Cela en vue de procéder à une évaluation minutieuse du secteur et trouver des solutions pra- uploads/Finance/ lexpression-18092021 1 .pdf

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  • Publié le Dec 21, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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