L'épreuve écrite Durée : 4 heures – Coefficient 16 Structure de l’épreuve Deux

L'épreuve écrite Durée : 4 heures – Coefficient 16 Structure de l’épreuve Deux sujets de nature différente, une dissertation s’appuyant sur un dossier et une épreuve composée de trois parties distinctes, sont proposés au choix du candidat. 1. Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire Il est demandé au candidat : – de répondre à la question posée par le sujet ; – de construire une argumentation à partir d’une problématique qu’il devra élaborer ; – de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ; – de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique approprié à la question et en organisant le développement sous la forme d’un plan cohérent qui ménage l’équilibre des parties. Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation. 2. Épreuve composée Cette épreuve est constituée de trois parties : Partie 1 – Mobilisation des connaissances (4 points). Cette première partie de l’épreuve, sans document d’appui, est composée d’une question notée sur 4 points. Partie 2 – Étude d’un document (6 points) Cette deuxième partie de l’épreuve est une étude d’un document statistique (graphique, tableau, carte, radar, etc.) de 120 données chiffrées au maximum comportant deux questions. Partie 3 – Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points). Il est demandé au candidat de traiter le sujet : – en développant un raisonnement ; – en exploitant les documents du dossier ; – en faisant appel à ses connaissances personnelles ; – en composant une introduction, un développement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation. Le libellé du sujet invite le candidat à développer un raisonnement, à rassembler et mettre en ordre des informations pertinentes issues du dossier documentaire et de ses connaissances personnelles. Le dossier documentaire mis à la disposition du candidat ne doit ni borner son horizon, ni lui servir de prétexte à une paraphrase ou à un commentaire systématique et détaillé. Il comporte deux ou trois documents de nature différente (texte, graphique, tableau statistique, schéma, etc.). Les trois parties de l’épreuve composée portent sur trois questions différentes et au moins deux champs du programme (science économique ; sociologie et science politique ; regards croisés). Etape n°1 : L’analyse du sujet - Définir les mots-clés ou concepts clés - Analyser les mots-outils - Délimiter le cadre spatio-temporel Durée de l’étape au moins 10 minutes, c’est l’étape déterminante et la plus importante Etape n°2 : Lister ses connaissances et faire l’étude des documents - Lister vos connaissances, celles EN RAPPORT AVEC LE SUJET - Puis lire les documents et en tirer des informations pertinentes, lister les informations ainsi obtenues sur la même feuille de brouillon. Durée de l’étape au moins 25 minutes, c’est là encore une étape majeure. Etape n°3 : L’argumentaire organisé de manière cohérente, rigoureuse et logique - A l’aide de vos connaissances vous devez trouver la problématique et élaborer un plan type ou déterminer un raisonnement argumentatif logique et cohérent : 2 (ou 3) parties ou 4 à 7 paragraphes. Soit : I- A) AEI B) AEI C) AEI puis II- A) AEI B) AEI C)AEI et éventuellement III- A) AEI B) AEI C)AEI Soit : §1 AEI §2 AEI §3 AEI §4 AEI §5 AEI §6 AEI §7 AEI Durée de l’étape environ 30 minutes Etape n°4 : Rédiger le devoir - Rédiger au brouillon l’introduction et la conclusion. (20 mn) - Rédaction de la réponse apportée à la question sous la forme d’un plan structuré ou sous la forme d’un argumentaire cohérent et rigoureux répondant à la question. (45 mn) - Se relire : cohérence ? orthographe et grammaire ? Docs utilisés mentionnés ? (5mn) Durée de l’étape environ 1h10 Sujet d’entraînement : PARTIE 1. Mobilisation de connaissances Quelles sont les caractéristiques des institutions qui favorisent la croissance ? La croissance économique correspond à la hausse soutenue et durable de la production estimée à travers l’agrégat comptable qu’est le PIB en volume. Sur le long terme, ce sont les conditions d’offre qui dictent le rythme de croissance qui dépend de l’évolution de la quantité d’heures qui sont travaillées dans une année, de l’évolution de l’intensité capitalistique (capital par travailleur) et de l’évolution de la PGF qui dépend grandement du progrès technique. Les sources de la croissance, c’estàdire l’accumulation de facteurs de production (travail et capital) ainsi que le progrès technique, sont la conséquence des décisions économiques des agents : comportement de l’offre de travail, décision d’investissement dans le capital physique, décision d’investissement dans le capital humain ou dans de nouvelles technologies. L’environnement institutionnel se définit comme l’ensemble des règles formelles et informelles qui encadrent les interactions humaines. Parce que les institutions définissent les incitations à offrir son travail, à investir ou à innover, elles constituent un facteur essentiel pour comprendre le processus de croissance. Quelles caractéristiques doivent dont revêtir ces règles pour favoriser la croissance économique ? D’abord, les institutions créatrices de marché. En effet, pour que l’échange ait lieu, il faut être certain que la propriété du bien ou du service acheté ne sera pas contestée par une autre personne et que les droits du propriétaire seront reconnus (lutte contre la contrefaçon par exemple). Le brevet est un bon exemple de droit de propriété. En garantissant aux innovateurs leurs « droits intellectuels » il limite les comportements de passager clandestin et favorise ainsi les innovations. Ensuite, les institutions de réglementation des marchés qui sont chargées de surveiller les atteintes à la libre concurrence et de les sanctionner. L'Etat protège ainsi les consommateurs en surveillant les concentrations et en interdisant les monopoles, les ententes, les entraves à l'accès au marché (lois anti-trust, accords de libre-échange, interdiction du refus de vente à perte...). Puis, les institutions de stabilisation des marchés, qui garantissent une inflation faible (stabilité du pouvoir d’achat de la monnaie), réduisent au minimum l’instabilité macroéconomique et évitent les crises financières ; ce sont, par exemple, les banques centrales, les régimes de change et les règles budgétaires. Enfin, les institutions de légitimation des marchés, qui fournissent une protection et une assurance sociales, organisent la redistribution et gèrent les conflits. C’est le cas par exemple des organismes de la protection sociale ou des syndicats. Autrement dit, le marché ne doit pas se confondre avec la « loi du plus fort » et conduire à une exclusion sociale ou des injustices sociales trop fortes qui pénaliseraient la croissance économique. PARTIE 2. Étude d’un document Ce document est un tableau statistique qui s’intitule « Contribution des facteurs de production et de la productivité globale des facteurs (PGF) à la croissance économique ». Les données sont des données OCDE. Le document renseigne les taux de croissance économique observés dans les six grands pays développés (France, ÉtatsUnis, Allemagne, Espagne, RoyaumeUni, Japon) et les contributions respectives à la croissance du facteur travail, du facteur capital et de la PGF en 2017. Question 1 Le tableau statistique proposé renseigne la croissance économique observée dans six grands pays développés en 2017 et les sources de cette croissance économique. La croissance de la production s’explique par l’accumulation de facteur travail, l’accumulation de facteur capital et la croissance de la PGF, soit l’amélioration de la qualité de la combinaison productive. Le PIB français a augmenté en 2017 de 2,2 %. L’évolution des heures travaillées a contribué de manière négative à la croissance économique à hauteur de 0,1 point de croissance, la croissance du facteur capital explique 0,6 point du taux de croissance français et la croissance de la PGF 1,6 point. On constate alors que la somme des contributions des facteurs et de la PGF est égale au taux de croissance économique (0,7 + 1,6 – 0,1 = 2,2). Question 2 Selon les pays, les sources de la croissance économique diffèrent. En 2017, la croissance économique de la France et de l’Allemagne est en grande partie permise par la croissance de la PGF, 50 % du taux de croissance en Allemagne et 73 % en France. La croissance dans ces deux pays est donc très intensive, c’estàdire permise par la croissance de la PGF. Dans d’autres pays, la croissance est davantage extensive, c’estàdire portée par l’accumulation de facteurs de production. C’est le cas des ÉtatsUnis et du RoyaumeUni, pays dans lesquels les 2/3 de la croissance observée s’expliquent par la croissance des facteurs de production, ou encore de manière bien plus extrême au Japon où la croissance économique de 2017 s’explique à 100 % par l’accumulation des facteurs de production. PARTIE 1. Mobilisation de connaissances Quelles sont les caractéristiques des institutions qui favorisent la croissance ? La croissance économique correspond à la hausse soutenue et durable de la production estimée à travers l’agrégat comptable qu’est le PIB en volume. Sur le long terme, ce sont les conditions d’offre qui dictent le rythme de croissance qui dépend de l’évolution de la quantité d’heures qui sont travaillées dans une année, de l’évolution de l’intensité capitalistique (capital par uploads/Finance/ methodologie-ec-bac.pdf

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  • Publié le Mar 19, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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