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Mise en ligne : 5 août 2015. Dernière modification : 9 avril 2019. www.entrepri

Mise en ligne : 5 août 2015. Dernière modification : 9 avril 2019. www.entreprises-coloniales.fr SOCIÉTÉ DES MINES DE FEDJ-EL-ADOUM (Tunisie) Inventeur : Joseph FAURE (c. 1843-1931), ingénieur civil de l’École des mines de Saint-Étienne, marié à Odile Martel (d’où Frédéric et Jacques), inventeur Mines de plomb et zinc de Fedj-el-Adoum (Tunisie)(1897), des Mines de fer des Nefzas (Tunisie)(1898), administrateur des Mines de la Lucette (or en Mayenne), des Tréfileries et laminoirs du Havre (TLH)(1901), inventeur des Mines de zinc du Guergour (Algérie), président de la Société d’exploration en Indochine (1906)1 , administrateur des Mines de Campagnac (Aveyron)(1906), des Mines de bitume et d'asphalte du Centre (SMAC), de la Société minière et métallurgique de Villemagne, de la Société des graphites de la Sahanavo (Madagascar)(1926), de la Société métallurgique de Senelle-Maubeuge (1908), des Hauts fourneaux, forges et aciéries du Chili (1913), de la Cie française Thomson-Houston, des Parfums Rallet (Cannes-La Bocca), adm. de la Banque de Tunisie, de la Banque commerciale du Maroc et de la Banque transatlantique (maison mère des précédentes) et de l’Union financière pour la construction au Maroc. ………………… ——————— ÉTAT ACTUEL DE L'EXPLOITATION DES MINES ET DES CARRIÈRES EN TUNISIE (Extrait de la Revue générale des sciences) (L’Écho des mines et de la métallurgie, 17 janvier 1897) § 7. — Concession de Fedj-el-Adoum Cette concession, comportant une surface de 336 hectares, a été accordée à M. [Joseph] Faure par décret du 14 mai 1894. Elle est située à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Téboursouk, dans la partie la plus élevée du massif montagneux du Jouaouda : le point culminant est à la cote 907. Le gisement est réparti en trois groupes dont un seul est exploité. L'exploitation se fait à ciel ouvert par trois niveaux qui comportent d'assez importants travaux de découvertes. On a reconnu déjà l'existence d'au moins 50.000 tonnes de minerai. Le triage s'effectue à la main ; les fours de calcination sont au nombre de quatre ; ils sont chauffés au charbon de bois et à la houille. Les transports se font, comme pour les autres exploitations que nous venons d'étudier, à la brouette et au Decauville dans la mine, par bêtes de somme jusqu'à la gare du Pont-de-Trajan, après mise en sacs de 50 kilogrammes. Une route a dû être 1 Mines de zinc de Chodon. établie par le concessionnaire entre la mine et Téboursouk. La production, qui n'a pas encore atteint son régime normal, a été de 2.500 tonnes de minerai grillé en 1894 et de 1.500 tonnes seulement en 1895, Elle occupe 70 ouvriers. ———————— INGÉNIEURS NOMINATIONS (L’Écho des mines et de la métallurgie, 31 octobre 1910) M. Pégand (Saint-Étienne, 1903), sous-directeur des mines du Bou-Jaber, est nommé ingénieur de l'exploitation de M. J. Faure, à Fedj-el-Adoum, par Téboursouk (Tunisie). ———————————— Tunisie Développement de Fedj-EI-Adoum (L’Écho des mines et de la métallurgie, 16 octobre 1911) Les gisements de zinc et plomb de Fedj-El-Adoum situés à environ 14 kilomètres au S.-O. de Téboursouk, ont été concédés à M. Faure, ingénieur à Paris, par décret du 14 mai 1894. Depuis cette époque, M. Faure a exploité la mine avec ses propres capitaux, et les résultats obtenus à ce jour ont été très satisfaisants. Un groupe financier, à la tête duquel se trouve la Banque française de Paris et des Pays-Bas [BPPB], s'est intéressé à cette affaire, et a levé il y a quelques jours l'option qui lui avait été consentie, moyennant 800.000 francs. L'étendue de la concession étant de 456 hectares, et les amas calaminaires existant sur divers points, on va développer les travaux et pousser très activement l'exploitation de ces intéressants gisements. ———————— Paris Mines de Fedj-el-Adoum Siège : rue d'Antin n° 3, Paris. (L’Écho des mines et de la métallurgie, 11 décembre 1911) Objets : études, recherches, obtention de concessions de mines de zinc, de plomb et métaux connexes. Capital : 1.800.000 francs divisés en 7.200 actions de 250 francs chacune. Conseil d'administration : MM. E[douard] Dupasseur2, J[oseph] Faure, R. Ingrand, P . Hackenberger [Bq de Tunisie], J[ules] Riollot3. Cette société a été fondée, sous les auspices de la Banque de Paris et des Pays-Bas [BPPB], pour l'exploitation des mines en Tunisie. Le capital social, fixé à 1.800.000 fr., est représente par 7.200 actions de 250 fr., sur lesquelles 4.000 ont été remises à M. Joseph Faure, pour ses apports, et 3.200 souscrites en espèces et préalablement libérées du quart. Il a été créé, en outre, 7.200 parts de fondateur, dont 4.000 remises à M. Faure et 3.200 aux souscripteurs d'actions. ———————— MINES DE FEDJ-EL-ADOUM (Le Sémaphore d’Algérie, 13 décembre 1911) Le commissaire nommé par les actionnaires à l'assemblée, du 3 novembre 1911, a présenté son rapport à l'assemblée du 11. Il ressort de l'examen de ce rapport que, sur la concession, il a été reconnu plusieurs dizaines de mille tonnes de minerai marchand et qu'il existe un stock de 50 à 60.000 tonnes de terres calaminaires. Cette affaire, que nous avons pu avoir d'assez près, nous a paru très importante. ———————— Société des mines de Nefate (L’Écho des mines et de la métallurgie, 1er février 1912) Pégand (École des mines de Saint-Étienne, 1903) a été nommé directeur de la Société des mines de Fedj-el-Adoum, en Tunisie. ———————— 2 Ancien de la Banque française de l’Afrique du Sud, Édouard Dupasseur devient ensuite sous-directeur (1901), puis directeur (1904) de la Banque de Paris et des Pays-Bas, qu’il représente à la Société immobilière du Maroc (président)(1905), à la Cie du Gaz de Paris (1907), à la Compagnie du gaz et régie des eaux de Tunis (1909), aux Mines de Fedj-el-Adoum (1911), à la Cie générale du Maroc (1912), aux Mines du Guergour (1913)… Il décède en octobre 1913. 3 Jules Riollot (Mâcon, 1872-Paris, 1944) : École des mines de Saint-Étienne, 1892. Directeur technique des Mines de houille de Blanzy, ingénieur-conseil ou administrateur du Guergour, du Kanguet et du Fedj- el-Adoum (filiales du groupe Joseph Faure, autre Stéphanois), de Chellala, du Djendli… Administrateur (1911) des Mines d’or de l’Andavakoéra à Madagascar. Ingénieur-conseil (1912) de la Cie générale du Maroc. Directeur de la Cie métallurgique et minière franco-marocaine qu’il représente aux Mines de fer de Heras-Santander (Espagne) et au Djebel-Lorbeus. Après la Grande Guerre, il se consacre principalement à la mise en valeur des mines de houille de Gouy-Servins (Pas-de-Calais), tout en devenant en 1923 administrateur des Mines de fer de Saint-Pierremont, dans le bassin de Briey, filiale des Forges et aciéries du Nord et de l’Est. À la fin des années 1920, il devient directeur des Charbonnages de Beeringen, en Campine (Belgique), filiale de Pont-à-Mousson. Coll. Serge Volper www.entreprises-coloniales.fr/empire/Coll._Serge_Volper.pdf SOCIÉTÉ DES MINES DE FEDJ-EL-ADOUM Société anonyme au capital de un million huit cent mille fr. divisé en 7.200 actions de 250 fr. chacune ACTION ABONNEMENT SEINE 2/10 EN SUS 5 c. POUR 100 fr. Siège social à Paris ——————— PART DE FONDATEUR AU PORTEUR créée en vertu de l’articles 18 des statuts et donnant droit à la part des bénéfices indiquée dans l’article 47 des statuts Un administrateur (à gauche) : Dupasseur Un administrateur (à droite) : Faure Paris, le 1er mars 1912 Imprimerie Chaix, rue Bergère, 20, Paris. Encres Lorilleux Imprimerie Chaix Procédé spécial —————— CRÉDIT FONCIER D'ALGÉRIE ET DE TUNISIE Exercice 1911 (Le Capitaliste, 25 juillet 1912) […] Le Crédit foncier d'Algérie a participé à la constitution de la … de la Compagnie des mines de Fedj-et-Adoum […] ———————— Société des mines de Nefate (L’Écho des mines et de la métallurgie, 17 avril 1913) Société nouvelle dont le siège est à Paris, 43, boulevard Suchet et ayant pour objet l'amodiation à la Société des mines de Fedj-el-Adoum des mines de Nefate, situées près le Teboursouk (Tunisie). Le capital est de 47.600 fr. et les premiers administrateurs sont MM. Gaston Maugras4, Ch. Herpin5 et Félix Cunradi [ou Conradi]. La constitution de cette petite société n'a été faite que pour faciliter la liquidation de la succession De Bondeli6 dont faisait partie le domaine de Nefate déjà exploité par Fedj-el-Adoum. ———————— 4 Gaston Maugras (1851-1927), ancien chef de cabinet du duc d’Audriffret-Pasquier à la présidence du Sénat, historien. Avec l’agent de change Edmond Truelle, il parraine l’entrée de Bondeli à l’Union artistique (Le Gaulois, 12 mars 1908) et sera l’un des trois administrateurs de la Société des mines de Nefate constituée en 1913 pour faciliter la liquidation de la succession du dit Bondeli (L’Écho des mines et de la métallurgie, 17 avril 1913). Également administrateur de la Société minière du Kanguet (avec Bondeli) et des Mines de cuivre de San Platon (Espagne) dont Bondeli était l’un des principaux actionnaires. Marié à Cécile Bapst, Maugras eut quatre enfants, dont Gaston (1884-1965), diplomate, qui apparaît en 1921 dans le dossier de la Banque industrielle de Chine et que l’on retrouve plus tard au conseil d’administration de la Banque de Syrie et du Liban. La sœur de Mme Gaston Maugras était, elle, mariée à Hébrard de Villeneuve, vice-président du Conseil d’État. D’où Yvonne, mariée à Pierre de Lassus-Saint-Geniès, des assurances La Providence et du Port, quais et uploads/Finance/ mines-fedj-el-adoum.pdf