MONNAIE - version 2.01 Histoire, escroquerie actuelle et solution de remplaceme
MONNAIE - version 2.01 Histoire, escroquerie actuelle et solution de remplacement + sites, articles, vidéos, citations et livres Version 2. 01 - 108 000 signes et 108 liens 1 / Réflexion générale sur le capitalisme et son moyen de manipulation 2 / Histoire 3 / La création monétaire actuelle 4 / La réforme monétaire proposée par Fraternité Citoyenne (Le 100% Money) 5 / Sites 6 / Articles 7 / Vidéos 8 / Citations 9 / Livres Introduction Cette publication électronique en copyleft a pour but de contribuer à la réflexion sur le fait monétaire, de faire un petit historique de l’histoire monétaire, d’expliquer le principe de la création monétaire et le fonctionnement du système monétaire mondial pour finalement présenter une solution de remplacement au système actuel, le 100 % Money, adapté à la France et au monde d’aujourd’hui. L’objectif est simplement de vous fournir un document qui fasse le tour de cette question si « capital » et de donner une réponse, qui existe depuis les années 30, pour remplacer l’escroquerie actuellement en vigueur. J’ai repris, en partie, le chapitres 3 de Nouvelle Civilisation 2012 (livre disponible dans toutes les librairies depuis octobre 2008 pour 10 €). Cette publication, que vous pouvez bien évidemment imprimer, n’a véritablement d’intérêt que dans sa version électronique puisse qu’elle comporte de nombreux liens URLs directement accessibles. 1 Lorsque j’ai découvert la supercherie bancaire, au début des années 1990, j’ai été révolté et je ne cesse depuis d’essayer, avec d’autres, de faire comprendre cette colossale escroquerie à mes contemporains. Les banquiers nous manipulent depuis trop longtemps et il faut que cela cesse. Comme disait (je ne sais plus qui !) vous pouvez mentir à quelques uns tout le temps et à tout le monde quelques temps mais vous ne pouvez pas mentir à tout le monde tout le temps ! En abandonnant leur droit de produire la monnaie, les peuples se sont mis dans une situation de servage vis à vis des banques. Une gigantesque escroquerie monétaire met en difficulté les finances des états et diminue gravement le niveau de vie des citoyens. Nous sommes trahis par nos experts, économistes et universitaires qui s’accommodent d’un système complexe et obscur aux finalités inavouables. On constate tout d’abord que si la monnaie existe, c’est parce que des humains l’ont créée ! La fonction de créer la monnaie s’appelle la création monétaire, c’est le terme consacré. Un simple jeu d’écriture suffit à créer la monnaie. Posons nous maintenant une question laissée dans l’ombre, mais fondamentale pour toute société humaine : Qui doit créer la monnaie ? Si la monnaie est créée par un organisme public comme la banque de France ou la BCE, la monnaie est propriété publique, la société civile est bénéficiaire directe de l’émission, ce qui est justifié puisque c’est elle qui est à l’origine de toutes les richesses disponibles sur le marché. Si la monnaie est créée par un organisme privé comme une banque commerciale, la monnaie devient propriété des actionnaires, elle est alors prêtée à la société civile qui verse en retour des intérêts considérables aux actionnaires. Comme un défi au bon sens et à la faveur de l’obscurantisme ambiant, c’est ce dernier scénario qui nous est imposé. Pour en finir avec l’escroquerie monétaire il faudrait rendre sa fonction d’émetteur à la banque de France. En abandonnant leur droit de produire la monnaie, les peuples se sont asservis aux banques. L’heure n’est plus de constater et de déplorer, mais de comprendre et d’agir. 1 / Réflexion générale sur le capitalisme et son moyen de manipulation La monnaie crédit est un outil indispensable pour mobiliser et exploiter l’énergie humaine. L’iniquité, l’injustice, la pauvreté, la corruption et la dévastation de l’environnement naturel et social ont pour origine une cupidité soigneusement camouflée : la création monétaire. L’histoire du capitalisme et son succès est, évidemment, lié à une invention, ou plutôt à une mystification : l’argent crédit. La plupart des gens s’imaginent que notre monnaie est créée par le gouvernement. Ce n’est pas le cas. Certes, l’État imprime la monnaie, il est donc, officiellement et techniquement, le créateur de la monnaie ou monnaie primaire. Cela dit, les banques en prêtant de l’argent « scriptural » sont les créateurs, de fait, des 93 % de la masse monétaire en circulation. La monnaie scripturale est en fait gagée sur la monnaie fiduciaire ou monnaie primaire (monnaie centrale) émise par les banques centrales, comme la monnaie papier était gagée sur l’or. Le rapport de la monnaie papier en circulation et de l’or détenu par la Banque de France, par exemple, a progressivement augmenté au cours du 19e siècle. Un processus de prêt entre banques permet la création ex-nihilo de la monnaie scripturale. Notre monnaie nous est donc prêtée par des cartels bancaires privés. Le pouvoir politique a, au cours des siècles, remis aux banques son devoir de créer l’argent de la nation. Rothschild disait : « si vous permettiez aux banquiers d’émettre l’argent d’une nation, ils ne se soucieraient pas des lois. ». Une élite bancaire internationale détient le pouvoir suprême de création monétaire. Cela lui donne le contrôle – au moyen de l’argent-crédit – des destinées des nations et de l’économie mondiale. En fait, tous nos problèmes viennent de là. C’est parce que l’argent est prêté avec intérêt et avec pour seul objectif de faire des profits que nous observons l’absurdité d’investissement dans des technologies « gadget » alors que des besoins de base ne sont pas satisfaits. Le contrôle de la masse monétaire en circulation et donc la création des crédits nécessaires aux activités bénéfiques est le droit régalien du pouvoir politique issu du débat démocratique. La capacité de battre monnaie sur un territoire et donc la création de la confiance dans l’échange marchand est le 2 premier devoir de tout gouvernement souverain. Pourquoi le gouvernement devrait-il payer de l’intérêt à un système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie qu’il peut émettre lui-même sans intérêt et sans dette ? Citons Eric Dillies : « Pour reprendre une métaphore chère aux Anciens, la monnaie est à l’économie ce que le sang est au corps humain ; s’il en manque, c’est l’anémie, s’il y en a trop, c’est la congestion mais il ne viendrait à l’idée de personne d’emprunter son propre sang. Alors, il revient à l’État, pour le service du bien commun, d’assurer l’offre à la demande de monnaie pour qu’enfin l’économie soit au service de l’homme ». Le fait que le gouvernement ait abandonné cette fonction aux banques privées est une trahison abominable. Le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. L’objectif des banques privées n’est pas d’émettre l’argent en fonction des besoins de la population, mais de faire le plus de profits possibles, et d’amener gouvernements, collectivités locales, entreprises et individus à s’endetter. L’oligarchie financière internationale, gonflés d’arrogance et de certitude sur la validité de leur idéologie sont donc favorables à une banque centrale européenne, car c’est le meilleur moyen, pour eux, d’empêcher tout gouvernement national de recouvrer sa capacité de battre monnaie et de se maintenir au pouvoir. Ce tour de passe-passe, cette escroquerie monumentale du cartel bancaire international doit cesser. Saint-Louis, roi de France, disait que « Le premier devoir d’un roi est de frapper l’argent lorsqu’il en manque pour la bonne vie économique de ses sujets ». La pièce d’or frappée par le souverain local, puis le billet à ordre émis par les Templiers, puis par les Lombards, ont permis l’ouverture des cultures locales, des marchés locaux à la région, à la nation et puis finalement aux échanges internationaux. La fonction sociale de l’aristocratie était de garantir l’ordre et la sécurité sur un territoire donné. Le garant de la confiance dans l’échange était le monarque. Les pièces étaient fabriquées en métaux relativement rares et inoxydables et frappées à l’effigie du roi régnant sur un territoire. La montée en puissance des marchands, à partir du 16e siècle, puis leur prise du pouvoir, à la fin du 18e, s’est traduite par leur prise de contrôle du symbole de l’échange. Le problème de l’instauration d’un intérêt sans souci aucun sur la finalité de l’utilisation du capital est bien connu. L’argent n’est plus produit pour faciliter les échanges de bien et de services et permettre à la production de satisfaire les besoins de consommation mais pour satisfaire les besoins solvables et mercantiles et être prêté à intérêt. Cela débouche sur l’accumulation et la concentration du symbole de confiance, le capitalisme, l’exploitation, la misère qui côtoie le gâchis et toute l’absurdité du monde moderne. L’argent fut inventé au départ pour faciliter les échanges commerciaux de biens et de services. Il développe aujourd’hui des effets pervers et les professionnels de l’argent l’ont récupéré pour le faire travailler à leur profit personnel. Il nous faut donc éduquer ces ignares, renseigner ces niais, leur faire comprendre que nous ne sommes plus dupes et que nous en avons assez d’être exploités. Les professionnels uploads/Finance/ monnaie 1 .pdf
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- Publié le Oct 19, 2022
- Catégorie Business / Finance
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