« Au lieu d’être vu comme un rival, le capital étranger doit être considéré com
« Au lieu d’être vu comme un rival, le capital étranger doit être considéré comme un auxiliaire très précieux, car il permet une plus grande quantité de travail productif et d’entreprises efficaces. » Alexander Hamilton, 1791, dans un rapport adressé au Congrès américain « Ce qui est bon pour General Motors est bon pour l'Amérique » Charles Wilson , PDG du groupe, 1953. « En France, l’entreprise ne suscite des élans de tendresse qu’à deux moments de sa vie : quand elle meurt ou quand elle va être rachetée par un étranger. » Denis Kessler, Université d’été du Medef, 2005. « Que l’on délocalise pour vendre sur d’autres marchés, je suis prêt à le comprendre. Mais que l’on délocalise pour fabriquer à l’extérieur des voitures qu’on vendra en France, je ne suis pas d’accord. » Nicolas Sarkozy, Interview dans le Figaro Magazine, 12 mars 2010. 3/ le déterminant de internationalisation des Firmes Pénétration des marchés extérieurs Réduction des couts Réduction et répartition des risques Se rapprocher des clients et ainsi répondre plus rapidement à la demande et s’adapter aux gouts. Une logique d’extension des débouchés. Répondre à des obligations : s’ouvrir sous forme de joint-venture à une firme locale pour commercer avec le pays. Une contrainte si on veut atteindre une seuil de rentabilité dans des marchés oligopolistiques. Profiter de marché à venir et contrer la concurrence. De nb entreprises américaines s’installent sur le marché européen pendant les 30G alors que la demande est en pleine croissance. La mise en place progressive du marché commun faisant craindre l’instauration de protection douanière incita d’autre entreprise américaines à s’installer en Europe. Par la suite la baisse de la protection douanière commune et le ralentissement de la croissance ont rendu cette zone moins attractive pour les entreprises américaines. Bénéficier de couts plus bas i.e. rationalisation de la production : cts salariaux plus bas et d’une fiscalité plus avantageuse. Contourner des bnt ou des handicaps liés aux évolutions des taux de change Approvisionnement en matière première : aléa et couts du transport Remarque : (*)Le cout horaire n’est qu’un aspect du cout réel de la firme. La délocalisation peut donner lieu à un perte de productivité : la difficulté à trouver de la main d’œuvre qualifiée peut réduire les gains réalisés au niveau de la main d’œuvre non qualifiée. Il faut aussi évoquer les risques de nationalisation. (*)La baisse spectaculaire des couts de transport contribue à diminuer leur rôle dans le choix de localisation. Profiter de différence de situation, de conjoncture : répartition des risques, effets de synergie sécurité des approvisionnements et des débouchés (profiter de l’offre nationale). Le choc pétrolier de 1973 remet aux goûts du jour l’importance de maitrise des approvisionnement, d’où la politique japonaise dans cette période d’implantation dans le tiers-monde. réaliser la production dans différents pays permet de diminuer les risques de l’implantation dans chacun des pays d’implantation. a/Les objectifs de l’internationalisation b/Les « nouvelles » théories Introduction : les théories traditionnelles mettaient accent sur les avantages de telle firme ou de tel localisation, sur l’arbitrage entre faire et faire faire i.e. pas de théorie globales. Les nouvelles théories tentent d’intégrer de nouvelles variables. (i) Le modèle OLI de Dunning de 1977 puis de 1988 Une 1er analyse des flux d’IDE. Les firmes ont le choix entre trois mode d’implantation : O : ownership advantage L : localisation advantage I : internalization advantage La firme possède un avantage spécifique, un principe de distinction (une technologie, un brevet, une image de marque, une dotation spécifique en capital, une certaine organisation, elle est déjà multinationalisé, un accès privilégié à certain marché…) On améliore O en facilitant la R & D et la protection des innovations. Avantage de la localisation qui permet de minimiser le cout de production (par la diminution du cout du transport, un rapprochement culturel, utilisation de compétence spécifiques). Amélioration de L en améliorant les infrastructures, en menant des politiques d’éducation, de santé et de fiscalité favorables. Faire ou faire faire ? Une diminution des couts de l’échange et de incertitude, contrôle de l’offre. Explique pourquoi deux firmes avec les mêmes facteurs de production n’ont pas les même résultats. Pour améliore I il faut jouer sur la fiscalité. Les avantages ci-dessus détermine le mode d’internationalisation : (ii) Critiques Approche purement macroéconomique et absence d’analyse microéconomique en terme d’avantage comparatifs des pays Le choix résulte d’un arbitrage statistique et statique. Manque de prise ne compte des stratégies des autres firmes : Interactions stratégiques = situation dans laquelle un agent économique choisi en fonction de ses avantages et aussi de ceux des autres (cf. la th des jeux et le dilemme du prisonnier) c/Des théories complémentaires : plus anciennes et plus récentes (i) Localisation MUNDELL 1957 « Commerce international et mobilité des facteurs » internationalisation comme moyen de contourner les barrières. Hypo : facteur de production mobiles à international, notamment le capital, et les pdt sont peu mobiles à international du fait des barrières douanières. Les IDE sont des substitues au commerce de marchandise. Le capital se déplace des pays ou il est abondant vers les pays ou il rare car il y est mieux rémunéré. Le pays qui reçoit les IDE remplace progressivement l’importation par la production nationale. Ainsi les dotations vont converger et les avantages comparatifs disparaitre. Intérêt de cette théorie : Rend compte des investissement américains en Europe dans les 60- 70’ : un moyen de contourner barrières douanières et s’installer sur le marché européen en pleine unification. De manière générale la localisation des firmes apparait comme un moyen de contourner des barrières. (ii) Avantages spécifiques Comment les firmes qui délocalisent à étranger peuvent-elles être compétitives en subissant les couts de délocalisation face aux entreprises sur le marché national ? O L I IDE + + + X + - + Licenc e + - - S. HYMER (1976) : Notion d’avantage spécifiques = les firmes possèdent des avantages spécifiques transférable à l’étrangers et qui permettent de couvrir les couts de l’implantation. Les avantages sont liés aux imperfections du marché : image de marque, avantage technologique, accès au marché des capitaux internationaux, capacité à obtenir des éco d’échelles/de gamme, effet d’apprentissage important, aides gouvernementales. VERNON : + une firme est grande et multinationalisée, + elle possède des avantages et notamment en terme d’image de marque i.e. de différentiation du pdt et de technologie c'est à dire les principaux déterminants de l’internationalisation. Ozawa (1994) montre que le développement des FMN japonaises à l’étranger au début des années 1980 a logiquement suivi l’obtention d’une maîtrise technique, industrielle et commerciale supérieure à leurs concurrents. Au modèle hiérarchique des FMN occidentales, les FMN ont substitué un modèle basé sur les échanges horizontaux d’informations fondant la décision collective, l’ajustement mutuel et la coordination semi-autonome entre filiales, entre ateliers (kanban), et entre employés. Modèle plus performant dans un environnement instable. C’est la victoire du « toyotisme » sur le « fordisme ». En 1987, lors de son implantation aux USA, l’usine Toyota assemblait une voiture en 19 heures de main d’œuvre contre 31 pour GM. (iii) La théorie de l’internationalisation Coase 1937 Nature of the Firm déf des couts de transaction. FMN = une firme qui internationalise pour diminuer ses couts de transactions. Ne pourraient-elles pas alors simplement exporter ? (iv) Théorie de la localisation des firmes : quels sont les facteurs qui déterminent la localisation des firmes ? Recherche de meilleures conditions d’offre Recherche de meilleures conditions de demande diminution du court terme du travail i.e. un meilleur rapport cout salarial/productivité, abondance de matière premières et sécurité des approvisionnements, appréciation d’une monnaie, optimisation fiscale même si dans les 2000’ la fiscalité n’est pas le critère le plus important (- que la qualité de la main d’œuvre, des infrastructures…) Accès à un marché plus grand qui permet d’amortir les frais de R & D, se rapprocher des goûts des consommateurs, contourner des barrières douanières (1970’ instauration de tarif sur le Hifi provoque l’installation de Toshiba aux Etats-Unis). KNICKERBOCKER (1973) : des phénomènes d’IDE par grappe : l’installation d’une firme dans un marché provoque l’installation de ses concurrentes qui veulent défendre leurs parts de marché (v) Qu’est ce qui dans la nation d’origine favorise la compétitivité des firmes ? Ressources en innovations, organisation de l’offre et le jeu de la concurrence, les relations avec les partenaires de la firmes « pôles de compétence géographiques » (vi) Dans quelles mesure un avantage spécifique est transportable à étranger ? Difficilement quand les matières premières nécessaires sont rares (Perrier a besoin de certaines sources). Cependant on peut transférer des savoir-faire (Nestlé possède Perrier). Il y a aussi des avantages spécifiques partiellement transférables : l’organisation de la production ou la qualification de la main d’œuvre. Toyota en Europe et aux Etats-Unis : la productivité de la main d’œuvre est < à celle des firmes mères mais restent > à celles des entreprises nationales. Disneyland à Marne-la-Valley : Disneyworld a un savoir-faire et une image de marque unique de sorte que lors de son installation en Europe, uploads/Finance/ ouverture-des-c-co-et-dynamiques-de-la-mondialisation-depuis-le-xix-rc-parc.pdf
Documents similaires
-
19
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 07, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
- Taille du fichier 1.3366MB