Université Sidi Mohammed Ben Abdallah Ecole Supérieur de Technologie -Fès- Dépa

Université Sidi Mohammed Ben Abdallah Ecole Supérieur de Technologie -Fès- Département : Sciences et Techniques de Gestion Filière : Technique de management (gestion des affaires internationales). Projet de fin d’étude sous le thème : Réalise par : Encadré par : SOUFIANE BARICH Mme. MASTOUR SOFIA Année Universitaire : 2019/2020 Implantation des Banques Marocaines en Afrique Remerciements Introduction Les années 1980 ont connu la vogue des clubs bancaires. Leur finalité est de réunir des banques de nationalités diverses qui décides de mettre en commun certains de leurs services, sans qu’il y ait de participation croisé ou de fusion juridique. Ces groupements, volontaires et assez peu contraignants rencontrent depuis le début des années 1980 un intérêt de plus en plus grandissant. Bien qu’existants avant la fin des années 1980, les associations bancaires ou consortiums, est une forme d’alliance assez étroite entre banques constitue par plusieurs banques de nationalités différents qui se partage le capital. Elles sont généralement caractérisées par une spécialisation de leurs activités qui se double dune compétence géographique. De par leur taille et leur spécialisation, les consortiums sont aujourd’hui des eurobanques solidement présentes dans les grands montages financiers. Comme les autres eurobanques elles cherchent une localisation sur les lieux les plus permissifs favorisent ainsi d’un espace transnational qui pousse à l émergence de places nouvelles dont le moyen la plus directe existence. L’intégration de l’économie marocaine à L’économie mondiale est désormais une évidence qui fait l’unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu possible par les réformes tout azimut lancées ces vingt dernières années et les politiques d’ouverture suscités par les accords de libre échange conclus par les grandes puissances économique (USA- UE) ainsi que certains pays arabes. Le processus d’internationalisation et d’ouverture de l’économie marocaine sur les pays de l’Afrique est très spécifique. En effet les grandes banques marocaines ont joué à cet égard un rôle catalyseur hors du commun. Elles accompagnent une bonne partie des activités internationales de commerce et d’investissement tout en profitant de ce qu’on appelle les avantages à la localisation que présentent cet espace économique. La décennie à venir verra sans doute une intensification et un renouvellement des modalités d’engagement à l’international des banques marocaines dans cette région du monde. Chapitre 1 : le système bancaire marocaine, et les mobiles d’internalisations des banques en Afrique. Section1 : le système bancaire marocaine Généralités : Le secteur bancaire marocain est devenu en une courte période un secteur efficace et puissant, en dépit de son contexte concurrentiel accru marqué par la baisse significative des taux d'intérêts, l'augmentation du volume des crédits accordés et de la marge sur commissions est les contreparties de cette baisse remarquable. Souvent, lorsqu'on traite du système bancaire marocain, on a tendance assimiler les unités qui le composent à de simples banques de dépôts et rien de plus, et on se limite à l'étude des activités qui en découlent et qui se ramènent à l'octroi de crédits de circulation principalement et de crédits d'investissement accessoirement A condition d'être bien menée, cette démarche analytique n'est pas dénuée de sens, stérile. Bien au contraire. Sa portée explicative s'avère néanmoins limitée pour autant qu'elle ne permet de jeter des lumières que sur la face éclairée du système bancaire au moment où il présente en même temps une face cachée qui recouvre une autre dimension, tout aussi importante, du pouvoir et des activités des banques commerciales. Il s'agit tout d'abord de l'ascendant qu'exercent les banques, souvent dans leurs propres intérêts, quant à l'élaboration de la politique monétaire et sa mise en œuvre. Il s'agit ensuite de la tendance des banques à investir directement et/ou indirectement la sphère d'accumulation du capital. En agissant à la fois directement et j ou par filiales interposées (sociétés de participation et :' ou de leasing), elles ont de plus en plus tendance à se transformer en banque à tout faire. C'est dire qu'en plus de leur fonction apparente et première de banques de dépôts, elles remplissent aussi, par bien des aspects et discrètement. Le rôle de banques d'affaires. Elles se placent ainsi au centre d'une toile d'araignée d'intérêts qu'elles s'emploient à tisser progressivement autour d'elles, ce qui rend diffuse leur influence et leur permet de constituer un foyer actif de pouvoir économique et financietr Bank Almaghreb : Bank Almaghreb est créée par le dahir n°1-59-233 du 23 hija 1378(30juin 1959), son capital est fixé à 500000000 de dirhams, ce capital est entièrement détenu par l'Etat. Parmi ces missions, on peut citer : L'émission des billets de banque et des pièces de monnaie Mise en œuvre des instruments de politiques monétaires La banque veille au bon fonctionnement du marché monétaire La banque assure le contrôle du marché monétaire La publication des statistiques sur la monnaie et le crédit La banque fixe le régime de change La banque veille à l'application des dispositions législatives et réglementaires Citons un extrait du discours de Gouverneur de la banque centrale lors du point de presse du mardi 14 mars 2006 : « Le texte portant statut de Bank Almaghreb lui confère l'indépendance quasi- totale pour mener ses missions fondamentales. Cela veut dire qu'il nous fixe une première mission fondamentale qui est la stabilité des prix et donc la lutte contre l'inflation. La BCE a le même objectif que nous. En revanche, la FED vise à la fois la stabilité des prix et le soutien de l'activité économique. Nous, nous avons opté pour la stabilité des prix et pour la lutte contre l'inflation. Et ce, parce que nous avons estimé que c'est une mission fondamentale et c'est la contribution essentielle de la Banque Centrale à la croissance économique et à la lutte contre le chômage. Parce que si nous stabilisons les prix, s'il n'y a pas d'inflation, tout un chacun, qu'il soit l'investisseur, l'épargnant, l'opérateur économique, peut faire ses calculs et ses anticipations sans avoir à être sous la menace de l'inflation qui peut véritablement remettre en cause toutes les projections. C'est notre contribution fondamentale, elle est clairement définie et le texte nous a donné l'indépendance totale de le faire ». Le Conseil de la Banque a notamment pour attributions de déterminer les objectifs de la politique monétaire. A cet effet, il fixe les taux d'intérêt des opérations de la Banque et peut exiger la constitution de la réserve monétaire obligatoire. En vertu de l'article 38 des statuts de Bank Al-Maghrib, le Conseil de la Banque est composé comme suit : Le Conseil Le Conseil de la Banque comprend le Wali comme Président, le Directeur Général ainsi que six membres désignés pour leur compétence en matière monétaire, financière ou économique, pour un mandat de six ans renouvelable. Trois de ces membres sont proposés par le Wali et les trois autres par le Chef du Gouvernement. Le Directeur du Trésor et des Finances Extérieures y siège en qualité de membre d’office, n’ayant pas droit de vote pour les décisions relatives à la politique monétaire. Le Conseil, qui se réunit trimestriellement selon un calendrier préétabli et rendu public, détermine les objectifs quantitatifs de la politique monétaire. Il a compétence en matière de définition des caractéristiques des billets et des monnaies émis par la Banque et de leur mise en circulation ou retrait. Il arrête les règles générales de fonctionnement des réserves de change. Il est également en charge de l’administration de la Banque, en particulier pour les aspects qui concernent la politique générale, la gestion financière et la comptabilité, ainsi que l’organisation. Un Comité d’audit émanant du Conseil a pour mission d’examiner et de donner un avis sur les questions relatives à l’information comptable, à l’audit interne et externe, au contrôle interne et à la maîtrise des risques. Un Comité de pilotage des fonds sociaux constitué, également, par le Conseil, est chargé, pour sa part, de piloter les régimes de retraite et de couverture médicale de la Banque. Les membres du Conseil de la Banque sont : M. Abdellatif JOUAHRI, Wali M. Abderrahim BOUAZZA, Directeur Général M. Abdellatif BELMADANI M. Mohamed BENAMOUR Mme Miriem BENSALAH CHAQROUN M. Bassim JAI-HOKIMI M. Mustapha MOUSSAOUI Mme Fouzia ZAABOUL Les membres du Comité d’audit sont les suivants : Mme Meriem BENSALAH CHAQROUN, Président M. Abdellatif BELMADANI M. Bassim JAI-HOKIMI Quant au Comité de pilotage des fonds sociaux, il est présidé par M. Mustapha MOUSSAOUI. Le Wali Le Wali administre et dirige la Banque. Il a notamment pour attribution de veiller à l’observation des dispositions statuaires et des règlements de la Banque et à l’exécution des décisions du Conseil. Le Directeur Général Le Wali est assisté d’un Directeur Général. Il remplace le Wali en cas d’absence ou d’empêchement de celui-ci. Le Directeur Général exerce ses fonctions sous l’autorité du Wali. Le Comité de Direction Le Comité de Direction assiste le Wali dans la gestion des affaires de la Banque. Il est composé du Wali, du Directeur Général et de directeurs désignés par le Wali. Politique monétaire et pouvoir bancaire : La politique de contrôle du crédit vise à favoriser un financement adéquat de la croissance économique. C'est pourquoi, en plus d'un certain nombre d'instruments à caractère uploads/Finance/ pfe-2020 1 .pdf

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  • Publié le Apv 01, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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