PRESENTATION DE LA METHODE PRESENTATION DE LA METHODE ABC : GESTION PAR LES ACT

PRESENTATION DE LA METHODE PRESENTATION DE LA METHODE ABC : GESTION PAR LES ACTIVITES ABC : GESTION PAR LES ACTIVITES CAS PRATIQUES CONTENU INTRODUCTION GENERALE - Problématique PARTIE I : LES LIMITES DE COMPTABILITÉ ANALYTIQUE - Les limites et les inconvénients de la comptabilité analytique PARTIE II : LA METHODES DES ACTIVITES PAR LA COMPTABILITÉ 1- Généralités et conditions d’apparition 2- Définition 3- Principes de la méthode ABC 4- Mécanismes de fonctionnement 5- Avantages et difficultés PARTIE III : UNE APPLICATION DE LA COMPTABILIT2 PAR LES ACTIVITES DANS UNE ENTREPRISE TUNISIENNE 1- Présentation de la société 2- Quelques aspects du fonctionnement de la société 3- La démarche adopte pour l’application de la méthode a/ l’identification des activités et des inducteurs des coûts b/ le calcul des prix de revient des services fournis c/ les adaptations introduites sur la méthode d/ les enseignements de la comparaison des résultats des deux méthodes. INTRODUCTION GENERALE Le manager et le contrôleur de gestion entretiennent avec la comptabilité de gestion des rapports étroits. Le manager a en charge l’élaboration des plans d’allocation des ressources à moyen et à long terme. Le contrôleur de gestion et le comptable de gestion construisent et maintiennent en état le système d’information qui produit les évaluations de flux de dépenses et de revenus afférents à ces plans. Ces informations portent autant sur les chiffres prévisionnels que sur les réalisations, sur les données physiques comme sur le niveau des dépenses, des profits, des coûts et des marges. Dans les entreprises industrielles modernes à technologie intensive et soumises à une concurrence globale, il est de moins facile de documenter les stratégies commerciales et la rentabilité des produits avec les évaluations de coûts fournies par les systèmes comptables conventionnels. Que ceux-ci fassent appel aux notions de coûts variables, de coûts directs ou de coûts complets, ils aboutissent dans la quasi-totalité des cas à des mauvaises estimations du coût unitaire des produits. Par ailleurs, les centres d'analyses, souvent érigés en centres budgétaires, trop agrégés, n’assurent plus la transparence nécessaire à la gestion des activités de l’entreprise et offre une représentation non réaliste de cette dernière. Cette carence est d’autant plus grave que les activités se diversifient et se multiplient au-delà des traditionnelles activités de production et de commercialisation. L’ignorance par le système de contrôle de ces activités et de leur logique de fonctionnement et de leurs interactions réduit considérablement la capacité de maîtrise de la gestion de l’entreprise. Le contrôle des coûts largement agrégés et/ou arbitrairement répartis se substitue au contrôle des activités, qui sont la substance de l’entreprise alors que les coûts n’en sont que le reflet, actuellement déformé par le système conventionnel d’information. Ainsi l’évolution des conditions de production met en lumière chaque jour un peu plus l’inadaptation des méthodes classiques de calcul des coûts comme instrument d’aide à la décision dans l’entreprise moderne. Face à cette situation et pour se donner les moyens de reconstruire un modèle pertinent de la réalité interne des entreprises de cette fin de siècle et de leur interaction avec l’environnement, il convient en premier lieu d’examiner les tendances qui rendent obsolète le modèle actuel de la comptabilité de gestion. Cette évolution a obligé à déplacer le centre d’intérêt du modèle des produits aux activités. La mesure du coût des activités, représente un essai promoteur pour éliminer l’inexactitude et le dysfonctionnement des systèmes de coûts actuels, et pour donner aux cadres opérationnels les moyens d’exercer un contrôle effectif sur les opérations dont ils sont responsables. Ces nouvelles logiques d’analyse doivent se retrouver dans l’évaluation des coûts de produits. C’est l’objet de la comptabilité par les activités en tant qu’une approche rénovée de la conception de management. Ce changement est nécessaire pour redonner aux gestionnaires les moyens de gérer l’essentiel des ressources consommées par les activités, pour la mise en œuvre des produits de plus en plus diversifiés dans un système assez flexible et adaptable. Dans ce cadre, la comptabilité par les activités comme une base fondamentale d’une nouvelle philosophie de gestion dite « la gestion par les activités » a été développée pour servir ce besoin de l’environnement actuel. A travers cette tendance, nous nous sommes inspirés pour, développer une problématique élémentaire traitant du degré d’application de la comptabilité par les activités et ses apports par rapport aux méthodes traditionnelles de la comptabilité analytique. Laquelle problématique pourra être résumée à travers les questions suivantes : Pourquoi les méthodes comptables traditionnelles semblent avoir perdu de leur pertinence et leurs utilités ?  A quoi consiste la méthode (A.B.C) ou la comptabilité par les activités ;  Quelles sont les adaptations nécessaires pour assurer la mise en œuvre d’une telle méthode dans les entreprises tunisiennes ? La réponse à ces questions a fait l’objet de la recherche dans le cadre de al quelle on développé en premier lieu une idée sur les limites et insuffisances de la comptabilité analytique des gestion traditionnelle. En deuxième lieu, on a présenté la comptabilité par les activités, son apparition et des mécanismes de fonctionnement. Enfin, on o essayé (à travers une expérience clinique qui a duré trois mois, au sein d’une entreprise tunisienne de prestation de services ayant pour objet le transport des produits pétroliers), de mettre en place un système de comptabilité par les activités adapté aux spécificités de la société en question PARTIE I : b/ les limites et les inconvénients de la comptabilité analytique La comptabilité analytique en étant un ensemble de méthodes qui puisent leurs informations de la comptabilité générale ou financières, elles gardent au moins dans le principe une autonomie certaine. Les principales critiques qu’on peut faire à la comptabilité analytique sont :  Dans la pratique, le bon fonctionnement d’une comptabilité analytique de gestion exhaustive est très complexe pour la multiplicité des objectifs qu’elle doit satisfaire et le respect qu’elle doit à une gamme d’acteurs et de règles. Très coûteuse, elle est donc peu pratiquée et sous exploitée. Le coût de l’organisation comptable analytique devient vite prohibitif par rapport à son utilité réelle (1) .  Son but essentiel est orienter de plus en plus vers la production des rapports financiers mensuels ou trimestriels qui, malgré les ressources considérables qui leurs sont consacrées, arrivent tard, sous une forme trop abrégée et trop faussée pour être pertinent à la prise de décision.  La majeure critique prononcée quand au système actuel de la comptabilité c’est qu’il s’est progressivement éloigné de sa vocation à savoir « l’aide à la prise de décision » pour se concentrer principalement sur la calcul des coûts. Comment se manifester donc cet éloignement envers son objectif global. b2/ un système qui ne répond pas aux attentes des gestionnaires. En arrivant trop tard, sous une forme trop faussée, les rapports produits par la comptabilité analytique rendent difficile la tâche des gestionnaires à réduire les coûts et à augmenter la productivité. Les systèmes de la comptabilité analytique ne fournissent par l’information sur l’efficience des différents procédés de fabrication et ils ne traitent que les ressources directement utilisées comme la MOD, MP et les composantes du produit fabriqué. Aujourd’hui, ces ressources, qui constituent l’ensemble des coûts directs, ne représentent qu’une fraction minime des coûts indirects qui ne cessent d’augmenter. Cette évolution des coûts indirects trouve ces origines dans un environnement technologique moderne qui se caractérise par l’apparition excessive des machines automatisées et gérées par des ordinateurs et une concurrence qui nécessite un accroissement des actions de recherche et développement qui engendrent, de ce fait, des dépenses et des engagements à caractère indirect. Le poids des coûts directs s’est réduit au coût de la matière première ou des composantes puisque la main d’œuvre n’est plus contributeur direct à la valeur ajoutée réalisée sur la matière. Cette disparition progressive de la M.O.D va de pair avec un accroissement du personnel indirect chargé de la préparation qui travail et don contrôle en se servant des machines qui au lieu de travailler sur des produits, agit sur des logiciels qui commandent et orientent la production. On arrive aujourd’hui à des situations où les coûts directs ne représentent que 5 ou 6% du coût global alors que les coûts indirects sont parfois même supérieurs à 50% des coûts totaux. Cette substitution rapide du capital au travail constitue, en faite, la principale cause des distorsions dans le calcul du prix de revient. En effet, et selon THOM PRYOR, cité par PHILIPE LORINO 75% des efforts de la comptabilité analytique sont consacrés à la main-d’œuvre directe, qui représente maintenant en moyenne 10% des coûts, alors que les matières et les dépenses de structure qui représentent respectivement 50% ET 75% des coûts reçoivent 10% et 15% des efforts comptables (1) b3) Un système qui se caractérise par un découpage par section qui ne reflète souvent plus la réalité économique de l’entreprise : Cette critique porte sur le découpage analytique opéré selon la méthode des sections homogènes ou des coûts par produits. Dans les entreprises qui s’efforcent d’analyser les coûts et les résultats, une très grande sophistication des découpages analytiques rend illusoire la signification des coûts uploads/Finance/ presentation-de-la-methode-abc-gestion-par-les-activites.pdf

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  • Publié le Dec 01, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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