UNIVERSITÉ EURO-MEDITERRANÉENE DE FES INSTITUT INTERNATIONAL DES SCIENCES APPLI
UNIVERSITÉ EURO-MEDITERRANÉENE DE FES INSTITUT INTERNATIONAL DES SCIENCES APPLIQUÉES EURO- MEDTERRANÉE 4ÈME ANNÉE GENIE MECANIQUE ET INDUSTRIEL Rapport de stage : Amélioration continu Entreprise d’accueil : MAFACO Tuteur académique :Manuel Kuhn Tuteur en entreprise : :Salim Sraidi Durée du stage : Du 01/06/2019 au 01/09/2019 Année universitaire : 2019/2020 Note de confidentialité : Le présent rapport, ainsi que les informations qu’il contient sont confidentiels et destinés exclusivement au corps professoral de l’INSA Euro- Méditerranéen et à la direction du groupe MAFACO. Toute diffusion, publication totale ou partielle ou divulgation sous quelque forme que ce soit est interdite. Remerciements : Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît opportun de commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui m’ont soutenu au cours de ces trois mois et ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très agréable et profitable. Tout d’abord, je tiens à exprimer mes remerciements les plus sincères à mon tuteur de stage M. Salim Sraidi, chef de service production, pour m’avoir accueillie et encadrée durant mon stage. Je tiens à le remercier également pour le temps qu’il m’a accordé en réponse à mes questions, le partage de son expertise et ses compétences au quotidien, malgré un emploi de temps très chargé. Je remercie également mon tuteur universitaire M. Manuel Kuhn, professeur à l’INSA Euro-méditerranée, son écoute, ses conseils judicieux Je saisis l’occasion pour remercier également tous les membres du personnel des différents départements de la société pour leur accueil, leur esprit d'équipe, Leur disponibilité et pour l’aide qu’ils m’ont apporté durant la période de stage. Résumé : Mon travail s’inscrit dans le cadre d’un projet d’amélioration continue de la ligne de tissage qui a pour objectif l’amélioration des produits ou des processus. Les efforts peuvent viser à apporter des petites améliorations à intervalles réguliers (de façon incrémentale) au sein de l’entreprise. Ces petites améliorations sont basées sur de nombreux petits changements plutôt que les changements radicaux qui pourraient résulter de la réingénierie, et ils sont moins susceptibles de nécessiter de gros investissements que de grands changements de processus. Et vu l’importance de l’amélioration continue dans le processus de production, des pertes de temps de production, d’énergie et de budget liées au tissage peuvent être générées si des efforts ne se sont pas fournis. Alors le présent travail consiste également à mener une étude critique de l’existant, identifier et évaluer les pertes, rechercher les causes sources et mise en œuvre d’un plan d’action d’amélioration. Sommaire PARTIE 1 : PRESENTATION DE MAFACO ET DU PROCESSUS DE PRODUCTION : . CONTEXTE ET ENVIRONNEMENT 1) Contexte international Depuis le 1er janvier 2005, la disparition du système des quotas en vigueur dans le commerce international des textiles a donné le coup d'envoi d'une compétition féroce entre les pays producteurs pour récupérer des parts de marchés. Sur un marché annuel de 360 milliards de dollars, la Chine a déjà mis chaos tous ses concurrents. En effet, le premier exportateur mondial de vêtements est sur le point de rafler la mise, d’autant plus que, pour les multinationales du textile, contraintes jusqu'ici de diversifier leurs sources d'approvisionnement et de fabrication, la Chine leur offre l’intérêt de pouvoir concentrer la majorité de leurs sous-traitants sur ce pays qui affiche un avantage compétitif écrasant par rapport aux autres pays. Les comptes ont vite été faits par l'organisation mondiale du commerce. Un an après la levée des quotas, la part de la Chine dans les importations de vêtements de l'UE passerait aujourd’hui de 18% à près de 40% et de 16% à 50% dans le cas 2) Contexte national Le textile habillement marocain a promis de déployer d’énormes efforts afin de prendre le train de la globalisation. Investissement de modernisation, investissement dans la formation, investissement dans la création, plus grande productivité, plus grande réactivité, un maximum de services aux clients. L’industrie du textile habillement constitue un secteur disposant de fortes potentialités au niveau de sa contribution au PIB, en matière de création d’emplois et sa grande contribution aux exportations. Le secteur du textile habillement emploie près de 175.000 personnes au Maroc. A fin avril 2016, l’industrie du textile et de l’habillement a atteint 5% de croissance sur l'année, indique Mohamed Tazi, Directeur général de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (Amith), et les perspectives sont bonnes pour le reste de l’année. Les carnets de commandes sont pleins jusqu’à fin août, ce qui n’est pas coutumier par rapport aux années précédentes. Les opérateurs du textile ont cependant affirmé, selon l’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al Maghrib, qu’en avril 2016, la production et les ventes de la branche textile, habillement et cuir seraient en baisse, reflétant leur repli dans l'industrie textile et dans l’industrie du cuir et de la chaussure. Un état des lieux contesté par l’Amith. Résolument optimistes, la fédération et le ministère de l’Industrie et du Commerce s’apprêtent à choisir le chef de projet de la structure d’animation des "écosystèmes textiles" signés en février 2015. Le 29 mars 2016, 28 entreprises avaient signé avec le ministère des conventions relatives à des projets d’investissement pour un total de 713 millions de dirhams et la création prévues de 11 951 emplois. Ces 11 951 emplois anticipés représentent "12% de l’objectif ‘Emploi’ fixé aux écosystèmes textiles d’ici 2020, et l’investissement de 713 millions de dirhams devrait générer un chiffre d’affaires additionnel de 2,3 milliards de dirhams et un chiffre d’affaires à l’export de 1,3 milliard de dirhams 26% de l’objectif à réaliser par les écosystèmes du textile d’ici 2020 précise le communiqué du ministère de l’Industrie. Les investissements vont être portés par six grandes entreprises et 22 PME, dans les branches du denim, du fast fashion, de la distribution industrielle de marques, mais aussi dans les secteurs de la maille, du textile maison et du textile à usage technique. Seuls les trois premiers secteurs ont pourtant bénéficié d’une structuration en écosystèmes signée en février 2015. Les 3 autres sont en principe toujours en cours de finalisation. "Dans le textile, nous sommes allés chercher les derniers des Mohicans qui ont résisté à "l’attaque chinoise" pour réaliser des joint-ventures. A l’époque de la suppression des quotas européens sur les importations textiles chinoises, l’activité textile à Tanger s'était effondrée en quelques semaines, Rabat en quelques mois. Aujourd’hui, c’est un secteur qui redémarre", assure Moulay Hafid Elalamy. Au Maroc, le secteur du textile et du cuir contribue encore pour 20%, en moyenne, à la valeur ajoutée des industries de transformation et occupe près de 42% de l'emploi industriel, selon le Haut commissariat au plan. Il n’est cependant pas encore parvenu à totalement redresser la barre. L’indice de production industrielle n’a augmenté que de 0,3% en 2015, contre 2,9% en 2014. Le HCP faisait même état de 32 000 destructions de postes entre 2013 et 2014. Les statistiques du HCP qui révélaient des destructions d’emploi, dans notre secteur, incluent le secteur artisanal, alors que la reprise de croissance concerne l’activité industrielle. C’est vrai que l’activité artisanale a pris un coup énorme", reconnaît Mohamed Tazi, or elle forme l’essentiel du tissu industriel textile national. La part des unités qui emploient moins de six personnes dépasse 51%, alors que celles disposant d’une comptabilité organisée et occupant plus de 50 personnes n’excède pas 15,7%, expliquait ainsi le HCP dans une fiche sur la baisse de l’emploi dans le secteur textile, parue en février 2015. Signe le plus tangible de la croissance du chiffre d’affaires des industriels à proprement parler, les exportations sont reparties en hausse. Après une progression de 3,9% en 2014, celles-ci en 2015 avaient accusé un repli de 1,5% à 33,02 milliards de dirhams, soit 3.03 milliards d'euros en raison surtout d'une baisse de régime (-5% dans la bonneterie. Mais cette année, le secteur a vu ses exportations rebondir nettement de 4,8% sur les quatre premiers mois de l'année. Encourageant. Nouveaux contrats d’investissements dans le secteur textile : Signatures des Contrats d’investissement dans le secteur textile, portant sur la réalisation de 8 projets dans le secteur de l’industrie textile totalisant 8.722 emplois et 425 millions DH d’investissements. 3) Contexte « MAFACO » Crée en 1949, MAFACO est une entreprise moderne qui se veut ouverte aux dernières innovations dans le domaine du textile. Actuellement, MAFACO a un capital de 200 millions de dirhams et un effectif de 260 personnes pour satisfaire les commandes de différents clients. OEuvrant pour une filière considérée en tant que fer de lance de l’industrie textile marocaine, la filière du denim. L’écoute et la réactivité sont la garantie de notre capacité à produire du tissu de qualité. Il s’agit de remplir les missions fixées et de satisfaire les attentes de nos clients locaux et exports indirects. II. STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT Dans un environnement en mutuelle évolution et un marché concurrentiel en pleine expansion, MAFACO opte pour une stratégie permettant de conquérir et de fidéliser une clientèle devenue de plus en plus exigeante. C’est pour ces raisons que les objectifs stratégiques pour cette année 2016 consistent à : • • A court terme : augmentation uploads/Finance/ rapport-de-stage-universite-euro.pdf
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- Publié le Dec 26, 2022
- Catégorie Business / Finance
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