1 Introduction « Aujourd’hui, après plusieurs années de pratique du web, les ma

1 Introduction « Aujourd’hui, après plusieurs années de pratique du web, les managers n’appréhendent plus uniquement l’Internet en terme de canal de distribution ou d’outil marketing mais également comme une activité à part entière de l’entreprise qui fait définitivement partie de son organisation et dont il faut assurer la rentabilité » (Rival, 2006). La gestion de la relation client prend donc une part importante sur internet. On peut même souligner que certaines entreprises comme Gemey Meybeline ont placé le web au centre de la relation client. Pour eux, le Web s'est imposé comme l'outil de CRM privilégié. La marque de cosmétiques du groupe L'Oréal conçoit son site Internet comme un point de vente virtuel à valeur ajoutée, permettant notamment de créer une animation qui n'existe pas dans les magasins, avec pour objectifs la fidélisation de la cible et le recrutement de nouveaux clients (LEVEQUE, 2012, JDN). Plus de 10 ans, les institutions financières s’attachent à perfectionner le ciblage des consommateurs grâce à Internet et aux nouvelles technologies. D’un ciblage de masse, les responsables marketing sont passés à un ciblage ultra personnalisé, qui bien que complexe, est un atout stratégique pour les institutions financières. Sommaire Introduction ........................................................................................................................................................................ 1 Chapitre 1 : Principes de base de la finance de la banque islamique .............................................................................. 2 1. Évolution historique de la finance islamique ........................................................ Error! Bookmark not defined. 1.1. Quatre grands moments dans l'évolution de la finance islamique .............................................................. 3 1.2. Chronologie de l'apparition des Banques islamiques ................................................................................... 4 2. Fonctionnement de la banque islamique ............................................................................................................. 8 2.1. Services bancaires ordinaires offerts par les banques islamiques ................................................................ 8 2.2. Services bancaires typiquement islamiques ................................................................................................. 9 3. Analyse comparative entre les banques islamiques et les banques traditionnelles .......................................... 12 4. Relation entre la banque islamique et la banque centrale ................................................................................. 13 4.1 A quoi sert une banque centrale? ............................................................................................................... 13 4.2 Relation banque islamique - banque centrale ............................................................................................ 13 Chapitre 2 : MOUDARABA un contrat de partenariat ..................................................................................................... 15 1. Définition et conditions de validité du contrat Moudaraba ............................................................................... 16 1.1 Définition du contrat Moudaraba ............................................................................................................... 21 2 1.2 Conditions de validité du contrat Moudaraba ............................................................................................ 22  Conditions liées aux formes............................................................................................................................. 22  Conditions liées aux fonds ............................................................................................................................... 22  Conditions liées au partage des résultats: ...................................................................................................... 23 2. Financement des projets par contrat Moudaraba ................................................. Error! Bookmark not defined. 3. Comptes d’investissement proposés par la banque islamique dans le cadre de la MODARABA Error! Bookmark not defined. 3.1 Comptes d'investissement ouvert :(AL MOUDARABA ALMOTLAKA) .......................................................... 26 3.2 Comptes d'investissement « restrictif » (AL MODARABA ALMOKAYADA) ................................................. 26 4. Sukuk Al Moudaraba .............................................................................................. Error! Bookmark not defined. 4.1 Définition générale...................................................................................................................................... 27 4.2 Comparaison entre SUKUK et obligation conventionnelle ......................................................................... 27 4.3 SUKUK MOUDARABA ..................................................................................... Error! Bookmark not defined.  Structure de Sukuk al-Mudaraba ....................................................................... Error! Bookmark not defined. Conclusion ......................................................................................................................................................................... 29 Webographie ...................................................................................................................................................................... 30 3 Partie 1 : La digitalisation du marketing Chapitre 1: Contexte et Définition Section 1 : L’évolution du Marketing digital La Finance islamique sous sa forme actuelle (banques et institutions financières) est relativement récente, mais l'activité financière conforme aux principes de la Chari'â remonte au début de l'Islam. 1.1. Quatre grands moments dans l'évolution de la finance islamique Anouar Hassoune1 distingue quatre grands moments dans l'évolution de la Finance islamique récente: 1 AnouarHassoune (février 2008). Conférence-débat: « Finance islamique. Quel(s) marché(s) pour la finance islamique ? Une analyse comparative et critique des dynamiques régionales de la finance islamique » (p. 3). Beyrouth: ESA, Moody's Investors service. 4  Années 1970: Naissance; peu de banques islamiques, essentiellement des start-ups, peu de dettes, beaucoup de fonds propres, base de clientèle inexistante, principes incertains.  Années 1980: Développement; croissance numérique et en taille d'actifs, construction d'une base de dépôts, extension géographique en Asie, début d'innovation financière, principes sous-jacents plus cohérents.  Années 1990: Croissance rapide; croissance fulgurante (chocs pétroliers), foisonnement intellectuel, l'extension du retail donne un second souffle, début de désintermédiation, principes raffinés.  Années 2000: Au seuil de l'âge mûr; la croissance ne faiblit pas, l'internationalisation s'accélère, nouveaux entrants et nouvelle forme de concurrence, prise de conscience du caractère fragmenté du marché, principes sujets à de fortes interrogations. 1.2. Chronologie de l'apparition des Banques islamiques Cependant, l'idée de créer des banques islamiques remonte aux années 1940 au Pakistan. Les premières expériences de banque islamique eurent lieu dans les années 1950 au Pakistan (sous l'impulsion de Syed Abul A'Ala Maudoudi) et, dans les années 1960, en Égypte, l'expérience d'un système de Caisses d'épargne rurale fut lancée, la Mit Ghamr Saving bank propose des comptes d'épargne basés sur le partage des bénéfices et non des produits et a montré son efficacité dans la collecte de l'épargne rurale. La majorité de la population rurale (Mit Ghamr est une ville de 48000 habitants), très religieuse, était alors très méfiante vis à vis des banques conventionnelles de type occidental. C'est Ahmed Al-Najjâr, économiste de formation, qui les initiera, à son retour d'Allemagne où il avait fait ses études dans les années 50, à l'instar de ce qui s'est produit en Allemagne où ces institutions avaient joué un rôle essentiel dans la reprise économique de ce pays. Ce projet a été mis au point par des étudiants égyptiens de l'Université de Cologne. Durant les quatre ans de vie, 9 sections ont été ouvertes, regroupant un million de clients. Ces caisses d'épargne ont pu distribuer des gains s'élevant à 8%. Ces caisses étaient régionales, mais du moment qu'on a voulu les centraliser, elles ont échoué. Elles ont été ensuite annexées aux banques traditionnelles2. Pour des raisons politiques, il a été mis fin à cette expérience. Ceci a ouvert la voie à la création de la Nasser Social Bank (1971). En 1970, l'Organisation de la Conférence Islamique est créée et lance l'idée de la banque islamique. 2 SamiA.AldeebAbu-Sahlieh. Les intérêts et les banques en droit juif, chré- tien et musulman. 5 En 1971 fut créée la banque Nasser, entreprise publique, actuellement placée sous la tutelle du Ministre des assurances et des affaires sociales. Elle consent, en matière sociale, des avances sans prélèvement d'intérêts pour les mariages, les funérailles, les frais de scolarité, les pèlerins et les démunis. Ses ressources, outre son capital social, sont constituées par ses propres bénéfices, les dépôts des clients et 2% des bénéfices nets des entreprises publiques. En outre, la banque peut obtenir de l'État des prêts sans intérêts. Elle distribue les bénéfices aux épargnants. La banque islamique égyptienne Faysal fut créée ensuite par la loi 48 de 1977, modifiée par la loi 42 de 1981. La banque centrale égyptienne et d'autres banques traditionnelles ont ouvert des branches islamiques. En 1978, au Luxembourg fut créée l'Islamic Bank, System International Holding. Elle a été la première banque en Europe à appliquer la moudharaba (que nous analyserons plus loin), par le truchement de filiales islamiques. Elle s'est installée au Luxembourg parce que les autres pays d'Europe avaient, à l'époque, refusé de lui accorder le droit de travailler sur leur territoire, car ils ne savaient encore quel but elle poursuivait. En fait, son rôle consistait à aider les musulmans installés en Europe. En Arabie saoudite, il n'existe pas de banque islamique, bien que la plupart des capitaux finançant les banques musulmanes proviennent de ce pays. Ces banques, dans ce pays ont résolu le problème des intérêts en recourant au terme de revenu (dakhl) au lieu d'intérêt (fa'idah). On y trouve cependant Sharikat al-Rajihi al-masrifiyyah lil-istithmar, qui est devenue une Banque islamique en février 1988, avec des sections dans différents pays occidentaux et arabes3. En 1975, il y a eu la création de la banque de Dubaï, suivie dans la même année par la Banque islamique de développement (BID) à Jeddah, établissement international groupant les pays membres de l'OCI. Il faut aussi mentionner Dar al-mal al-islami (DMI), créée en Suisse le 27 février (juillet) 1981, qui est une institution financière privée de grande envergure sous forme de société holding, traitant avec 22 banques et sociétés diverses (assurances et sociétés d'affaires privées). Un an après, le roi Fahd créa une Banque islamique: Dallah al Baraka, qui prendra un essor considérable et deviendra un grand groupe financier. Un très grand et richissime saoudien, Sheikh Saleh Abdullah Kamel, deviendra le président du groupe qui prendra l'appellation d'Al Baraka Banking Group (ABG) et aura des succursales partout dans le monde (Europe, Asie, Algérie, Mauritanie...). Le milliardaire saoudien, Sheik Saleh Kamel, Président de groupe d'opérations bancaires d'Al Baraka, dirige une alliance pour lancer la plus grande Banque islamique du monde avant la fin de 3 NaylaComair-Obeid (1995). Les contrats en droit musulman des affaires. « Economica » (p. 169). 6 cette année (2010), avec une offre publique initiale de $3 milliards. Le méga groupe a annoncé l'année dernière qu'il aura un premier capital de $10 milliards par un certain nombre d'offres publiques initiales et d'options d'achat d'actions privées. Saleh Kamel possède une part de 28,10% d'Al Baraka, qui a une capitalisation boursière de $1,46 milliards, a récemment signalé le revenu net de l'année entière (2009) de $201 millions. Dans certains pays arabes, les banques islamiques uploads/Finance/ rapport-final-sur-le-marketing-digital.pdf

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  • Publié le Jul 20, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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