De part sa vocation de former des cadres à fort potentiel, demandés sur le marc
De part sa vocation de former des cadres à fort potentiel, demandés sur le marché de travail, l’ISCAE veille à ce que ses étudiants mettent en application les informations acquises, afin de se familiariser avec le monde professionnel et confronter des situations réelles. Ceci n’est possible, qu’à travers des stages effectués au sein des entreprises ou à l’intérieur des administrations. Dans cette perspective, les étudiants de la deuxième année sont appelés à passer un stage descriptif, de manière à concrétiser les cours théoriques dispensés à l’ISCAE. C’est ainsi, vient ce rapport pour illustrer mon passage à la Société Générale Marocaine de Banques. Cette dernière a pu réaliser de belles performances et enregistrer des évolutions favorables en 2001, vu sa notoriété, sa position stratégique à travers les différentes régions du Maroc, la qualité de son service ainsi que son outil de gestion. L’année 2001 a marqué aussi le début du déploiement du nouveau système d’information « SIGMA » : Système Informatique de Modernisation des Agences, qui vient comme une réponse aux objectifs de mutation de la SGMB pour développer une politique commerciale volontariste et pour disposer d’un système d’information adapté à ses besoins et lui assurant qualité, efficacité et sécurité. L’agence de Fès Boujloud dans laquelle j’ai effectué mon stage dispose d’une clientèle importante, composée à la fois des personnes morales et physiques, et qu’elle a pu développer son fonds de commerce et améliorer son image de marque auprès de ses différentes catégories de clients. Au niveau organisationnel, l’agence comprend plusieurs services regroupés en deux départements (voir organigramme), dont on aura l’occasion de décrire leurs différentes fonctions et multiples tâches accomplies. 1 Introduction PREMIERE PARTIE : Présentation de la SGMB I- H istorique de la Société Générale Marocaine de Banques : Sous le protectorat, le système bancaire se développa rapidement avec l’installation de différents établissements bancaires. C’est ainsi qu’en 1913 la Société Générale de France a créé sa première agence au Maroc. A la veille de l’indépendance, et plus précisément en 1962, la Société Générale Marocaine de Banques a vu le jour avec un capital de 4.000.000 DHS et un réseau de quatre agences. Trois ans plus tard (1965), la SGMB s’est fusionnée avec la Société marseillaise de Crédit « SMC » En 1973, et suite à l’opération de marocanisation prévue par le Dahir de 2 mars 1973, le capital de la SGMB s’est transformé à une majorité marocaine. Par la suite, l’entrée en capital du Crédit suisse « CS » s’est réalisée en 1977. Entre les années 1991 et 1992, la SGMB a connu des changements stratégiques. En effet, elle a adopté une nouvelle visuelle avec une augmentation du capital qui a passé de 130 millions de DHS à 520 millions de DHS et avec un réseau de 88 agences, de même elle a abandonné le sigle de la SGMB pour le remplacer par la SOCIETE GENERALE. Deux ans après, la SOCIETE GENERALE est composée de 92 agences, et elle a réalisé une augmentation du capital qui a passé à 975 millions de DHS. Actuellement, la SOCIETE GENERALE compte près de 171 agences et 3 bureaux de présentation à l’étranger avec un effectif global de 2057. 2 II- La Société Générale Marocaine de Banques en chiffres : 1/ Le capital : Le capial de la SGMB SG France (51,90%) Groupe Hakam (6%) Famille Mekkouar (2%) Groupe Deveco (31,36%) Personnel (2%) Autres (6,74%) Evolution du capital social de la SGMB : 850 900 950 1000 1050 1100 1150 1200 1999 2000 2001 Le capital de la SGMB en millions de dhs 2/ Le réseau : 3 Si le réseau d’une banque est incontestablement un indicateur significatif de sa taille et de son envergure, il demeure également, un atout déterminant de sa position sur le marché. Par ailleurs, dans un pays comme le Maroc, où la bancarisation n’est pas encore achevée, l’étendue de l’implantation de cette banque témoigne de sa contribution à cette mission. La stratégie d’implantation est bien étudiée. Elle se base sur un plan de développement du réseau, tenant compte des objectifs stratégiques précis, tels que la proximité, principal critère de choix pour la clientèle. Une proximité géographique, mais aussi d’écoute et d’accompagnement pour une clientèle exigeante et aux besoins de plus en plus diversifiés. Cette densification de son réseau est enfin une condition essentielle pour mieux se rapprocher de ses cibles stratégiques : la PME/ PMI, les professions libérales et la clientèle privée bonne et moyenne gamme. En 2001, le réseau de la Société Générale Marocaine de Banques a connu une nouvelle et forte phase de développement avec l’ouverture de 21 nouveaux points de vente après les 18 agences ouvertes en 2000. Ces nouvelles implantations ont été concentrées sur Casablanca qui compte 16 nouvelles agences dont une agence financière chargée de la gestion et du suivi des relations avec les institutionnels marocains et étrangers. Le dispositif d’exploitation a été renforcé dans les villes de Tanger, Fès et Marrakech avec l’ouverture d’un point de vente supplémentaire dans chacune d’elles et s’est étendu aux villes d’Essaouira et de Kelaat Essraghna qui comptent désormais une agence. A fin 2001, le réseau de la Société Générale Marocaine de Banques se composait de 171 agences dont 87 à Casablanca et 82 en Province ainsi que 4 bureaux de représentation en France. En 2001, la Société Générale Marocaine de Banques a entrepris une restructuration de son réseau, organisé en groupes d’agences. Motivé par la volonté d’optimiser son efficacité, de réduire le volume de ses charges et d’améliorer la productivité de ses effectifs, cette action s’est traduite par la réduction du nombre de groupes de 21 à 16 dont 7 à Casablanca et 9 en Province après la fusion des groupes de Fès et Meknès et le rattachement du groupe de Settat à celui de Marrakech. 3/ Les principaux indicateurs d’activité de la SGMB en 2001 : 4 En 2001, Les indicateurs de performance de la Société Générale Marocaine de Banques ont enregistré des évolutions favorables. Dépôts : + 21,3% Evolution des dépôts de la clientèle de la SGMB 0 5000 10000 15000 20000 1997 1997 1999 2000 2001 Dépôts clientèle en millions de dhs Au terme de l’année 2001, les dépôts clientèle se sont établis à 18,782 milliard de dirhams contre 15,480 milliards de dirhams en 2000, en hausse de 21.3 %. Cette progression, supérieure à celle du système bancaire, a permis le net renforcement de la part de marché domestique de la Société Générale Marocaine de Banques à 10,7% contre 10% en 2000. La part de marché globale s’est, pour sa part, appréciée de 0,5 points pour atteindre 8.1%. Crédits par caisse : + 9.1% Evolution des crédits à la clientèle 0 5000 10000 15000 20000 1997 1997 1999 2000 2001 Crédits à la clientèle en millions de dhs 5 Ressortant à 15,895 milliards de dirhams à fin 2001 contre 14.566 milliards de dirhams l’année précédente, les crédits par caisse se sont inscrits en hausse de 9,1%. La part de marché de la Société Générale Marocaine de Banques s’est ainsi consolidée de 0,4 points pour s’établir, au 31 décembre 2001, à 10,8%. Crédits par signature : - 1,1% Evolution des crédits par signature 4500 5000 5500 6000 6500 1997 1997 1999 2000 2001 Crédits par signature en millions de dhs A fin 2001, les engagements par signature de la Société Générale Marocaine de Banques se sont élevés à 5,879 milliards de dirhams, en recul de 1.1% par rapport à l’année précédente. Le repli des encours du système bancaire a permis de porter la part de marché de la Société Générale Marocaine de Banques à 13.3%, en hausse de près de 1 point d’une année sur l’autre. 6 III- L e nouveau système d’information de la SGMB : Le nouveau système d’information « SIGMA » : Système Informatique de Modernisation des Agences, est développé par une société française : « Delta- Informatique » et il est actuellement en exploitation dans 79 banques et dans 22 pays. Il est une réponse aux objectifs de mutation de la SGMB pour : Développer une politique commerciale volontariste. Disposer d’un système d’informatique adapté à ses besoins et lui assurant qualité, efficacité et sécurité. Surtout que l’ancien système d’information « RTA » a atteint ses limites : Faible capacité d’évolution fonctionnelle Fréquence des incidents informatiques Faible niveau d’automatisation Faible sécurité dans le traitement des opérations Le nouveau système d’information « SIGMA», était déployé de manière progressive dans le réseau entre le 3ème trimestre 20021 et la fin du 2ème trimestre 2002. Durant cette période, appelée phase transitoire, les deux systèmes d’informations ( L’ancien RTA et le nouveau « SIGMA ») cohabitaient. Dans cette partie, on va voir les domaines couverts et les domaines non couverts par ce nouveau système, ainsi que ses apports pour le client, le personnel et la banque. 7 1/ Les domaines couverts et les domaines non couverts par SIGMA : Les domaines couverts par SIGMA : 8 GESTION DES COMPTES ET DES uploads/Finance/ sgmb.pdf
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- Publié le Jan 07, 2022
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