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Centre National de l'Évaluation, des Examens et de l’Orientation Examen National du Brevet de Technicien Supérieur Session Mai 2019 - Sujet - Page 1 6 Filière : Gestion Administrative/Comptabilité et Gestion /Technico – Commercial /Management Commercial / Gestion des Petites et Moyennes Entreprises Durée : 4 Heures Épreuve : Etude de cas : Economie, Droit et Management Coefficient : 30 DOSSIER N°1 : Économie Générale (Temps conseillé 1h30) (15 points) Afin de renforcer son insertion dans le commerce international, le Maroc a conclu de nombreux accords de libre-échange. Dans une synthèse structurée (Introduction, développement et conclusion), montrer les opportunités des accords de libre-échange pour le Maroc et présenter les mesures à mettre en place pour en tirer profit. NB : Éviter de paraphraser les documents ? ils au Maroc - échange, les accords profitent - ibre L Document 1: Le Maroc améliore son positionnement sur le marché mondial. La part du Royaume s’est légèrement appréciée lors des dix dernières années. Elle est ainsi passée de 0,11% en 2007 à 0,15% en 2017. C’est ce qu’a confirmé le chef de gouvernement Saad Eddine El Othmani en réponse à une question sur «les accords de libre-échange (ALE) et leur impact sur la balance commerciale et la compétitivité des petites et moyennes entreprises ». Cette consolidation observée résulte de l’augmentation de la part du Maroc dans les marchés africains, américains et asiatiques. Le développement positif des exportations des métiers mondiaux du Maroc a également contribué à asseoir le positionnement du Maroc à l’international. En sus, les accords commerciaux ont conféré au Maroc une plus grande implication dans le dialogue politique avec ses partenaires étrangers, notamment en matière de sécurité, de migration, d’environnement… Le démantèlement tarifaire a permis aux entreprises marocaines d’accéder à des intrants de qualité et à des prix compétitifs. En fait, dans une logique de mondialisation, les ALE restent la meilleure opportunité pour le Maroc d’améliorer ses exportations, et conquérir de nouveaux marchés. C’est aussi un moyen pour les entreprises nationales d’être plus compétitives et de s’ouvrir sur le reste du monde. Pour consolider les acquis en termes d’accords de libre-échange, le Maroc a repris les négociations avec l’union européenne pour la mise en place d’un accord de libre-échange complet et approfondi(ALECA). Cet accord se traduirait par une augmentation de la prospérité des deux partenaires. Le Maroc devrait bénéficier à terme d’une augmentation de plus de 1,3 milliard d’euros en revenu national, d’une hausse des exportations de 15,3% plus élevée que celle des importations de 8,4%. Les salaires réels des travailleurs devraient augmenter à long terme. On prévoit une augmentation globale de l’emploi même si des pertes limitées sont prévisibles dans certains secteurs. Par ailleurs, Le Maroc a réaffirmé encore une fois son engagement constant et continu en faveur de l'Afrique en procédant, mercredi 21 Mars 2018 à Kigali, à la signature de l'accord instituant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZELCA), a affirmé le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani. La future zone de libre-échange continentale se traduira par la création d'un marché commun de plus d’un milliard de consommateurs avec un produit brut combiné de plus de 3.000 milliards de dollars. Elle induira aussi un accroissement du commerce intra-africain de 52% à l'horizon 2022 et ouvrira la voie à la mise en place d'une union douanière d'ici quatre ans, et d'une communauté économique africaine en 2028. Eu égard à ses retombées sur l'ensemble du continent africain, l'intégration économique répond donc non seulement à une aspiration née du panafricanisme, mais aussi à un impératif pratique lié à la viabilité économique du continent, a indiqué M. Faki Mahamat, président de la commission de l’union africaine. Enfin l’accord de libre-échange Maroc-Canada est dans les starting-blocks. Il devra assurer de nouveaux débouchés à l’export, attirer des investisseurs, monter des joint-ventures, multiplier les flux de touristes, faire jouer des synergies avec les relais de la diaspora marocaine basée au Canada... Autre atout de cet ALE, le marché canadien compte une population de 36 millions d’habitants, soit autant de consommateurs. Source : www.aujourdhui.ma et www.leconomiste.com. (Documents adaptés) Sujet de l’Examen National du Brevet de Technicien Supérieur - Session Mai 2019 - Filière : GA/CG/TC/MC/Gestion des PME Épreuve : Étude de cas : EDM Page 2 6 ? il tout remettre à plat - Les ALE, faut : Document 2 En dépit des avantages comparatifs dont dispose notre pays en matière de positionnement géographique, de climat favorable et de la force de travail de qualité et moins couteuse qu’en Europe, le constat est que malgré l’amélioration des échanges commerciaux, la balance commerciale avec les différents partenaires continue d’être marquée par un déficit structurel. De nombreuses voix se font régulièrement entendre pour réclamer une évaluation, voire une révision du contenu des ALE. À cet effet, le chef du gouvernement a été interpellé par les deux Chambres du Parlement au sujet de l’impact sur les échanges commerciaux. Saad Eddine El Othmani a souligné lors de son oral que ces accords de libre-échange ont contribué à accélérer le rythme des réformes engagées par le Maroc. Il a énuméré dans ce sens la modernisation du cadre législatif et réglementaire du commerce extérieur, la simplification des procédures, l’amélioration du climat des affaires, la capacité compétitive des entreprises nationales ainsi que la promotion des investissements étrangers. Le chef de gouvernement a par ailleurs rappelé les mesures prises pour éviter les impacts négatifs des accords de libre-échange sur le tissu économique et entrepreneurial et le produit national. La finalité étant d’accroître le niveau de l’économie nationale et améliorer l’accès des produits marocains aux marchés des partenaires commerciaux. Le Maroc a en effet mis en place de nouveaux mécanismes de suivi d’application de ces accords avec une évaluation continue de leurs résultats. Notre pays a pris pour engagement la poursuite de la coopération avec les pays concernés à travers des commissions bilatérales et des comités de suivi des accords commerciaux. Le Maroc a également développé de nouveaux secteurs orientés export et à plus forte valeur ajoutée, tels que l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, l’industrie chimique… «Aujourd’hui, c’est au Maroc de réinventer sa manière de faire le commerce extérieur selon la réglementation en vigueur. Il faudra étudier tous les ALE signés avec les différents pays. Il faut que notre département des affaires étrangères soit outillé pour montrer la voie en matière de recherche de débouchés, que nos consulats et nos ambassades soient réactifs. Disposer d’une flotte de navires propres est incontournable», commente M. Cherfaoui, expert portuaire et maritime. À ce titre, le Maroc veut clairement diversifier ses partenaires en s’intéressant non seulement à des blocs régionaux africains, mais aussi américains ou encore asiatiques. Il s’agit notamment de l’UEMOA1, de la CEMAC2, du Canada et du Japon. Des études d’évaluation sont en cours de réalisation pour chacun de ces blocs régionaux. «Le Maroc gagnerait à reprendre sa dynamique de signature d’accords de libre-échange en misant plutôt sur des petits pays à l’économie performante. Il pourrait s’inspirer du modèle de Singapour ou encore de Dubaï», ajoute M. Cherfaoui. Ceci ne pourrait se faire sans un accompagnement de l’Etat, une bonne promotion du produit Maroc, une diversification de l’offre exportatrice, et une conformité des produits aux normes internationales, pour optimiser leur exportation et pouvoir ainsi affronter la concurrence mondiale. À cela s’ajoute également l’amélioration de l’attractivité du Royaume pour les investissements étrangers. (1) Union économique et monétaire ouest-africaine (2) Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale Source : www.lavieeco.com et www.leseco.ma. (Documents adaptés) Sujet de l’Examen National du Brevet de Technicien Supérieur - Session Mai 2019 - Filière : GA/CG/TC/MC/Gestion des PME Épreuve : Étude de cas : EDM Page 3 6 DOSSIER N°2 : Management (Temps conseillé 1h30) (15 points) Partie I : Stratégie et GRH : Document 1: Dates marquantes du Groupe Richbond 1960 : Feu Abdelaziz Tazi crée une première unité industrielle baptisée Atlas Plastics et spécialisée dans la production d’articles variés en plastique, et qui deviendra plus tard SIMEC (Société industrielle des entreprises chimiques). 1965 : Création de Richbond SA, principale filiale du groupe Richbond, spécialisée dans l’ameublement et la décoration. 1973 : En dépit de la crise ayant suivi le choc pétrolier, feu Abdelaziz Tazi crée de nouvelles usines et de nouveaux produits. 1999 : Le groupe Richbond fait l’acquisition de Simmons Maroc et entreprend de relancer la marque au Maroc. 2013 : Fort de son expérience en développement du foncier industriel et professionnel, le groupe s’est lancé en 2013 dans le secteur immobilier en créant Moline Edifoncia. 2016 : Le Groupe Richbond débute son activité de distribution et compte un réseau de plus de 20 magasins propres, sous les enseignes « Expert du Sommeil » et « Simmons ». Ce réseau est appelé à croître pour atteindre 30 magasins en 2018. Et avec l’ouverture du Maroc sur l’Afrique, de nombreuses occasions s’offrent à l’entreprise pour une expansion à l’international. Toutefois, avec ces multiples stratégies de diversification un besoin sur le plan financier commence à se faire sentir en termes de liquidités. Il est à noter également que les possibilités de synergie entre les uploads/Finance/ sujet-principal-edm-2019 1 .pdf

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  • Publié le Nov 21, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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