Rapport sur « Les conséquences de l’économie international » Réalisé par : Moha
Rapport sur « Les conséquences de l’économie international » Réalisé par : Mohammed CHRAIBI Fathi CHRAIBI Salma BOUCHANE Yassir ESSAGHIR Hamza EL HARMOUDI 2 Problématique dans quelle mesure peut-on préciser les différentes conséquences de l’économie internationale ?! Plan Les sources : http://www.animaweb.org Patrick Artus, Chef économiste et membre du comité exécutif de Natixis Article du professeur abdellah housaini université sidi Mohammed ben abdellah www.glossaire-international.com www.alternatives-economiques.fr « PAUL KRUGMAN la théorie du commerce international » https://www.andlil.com/la-theorie-du- commerce-international-de-paul-krugman-152771.html « alternative économique » https://www.alternatives-economiques.fr Friedrich list (1789 - 1846) : Le théoricien du protectionnisme « https://www.capital.fr/economie- politique/friedrich-list-1789-1846-le-theoricien-du-protectionnisme-temporaire-740579 » 3 Les conséquences sur l’emploi Concernant les conséquences de l’économie internationale au du emploi , nous allons nous intéresser, dans un premier Temps aux mouvements des Investissements Directs Etrangers (IDE) et dans un deuxième l’impact de l’IDE sur la création du emploi . Investissements Directs Etrangers (IDE) Les investissements directs à l'étranger, ou investissements directs étrangers (IDE en abrégé, traduction de l'acronyme anglais FDI pour Foreign Direct Investment), également appelés investissements directs internationaux(IDI) par l'OCDE, sont les mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger et/ou d’exercer le contrôle (ou une influence 4 significative) sur la gestion d'une entreprise étrangère. Élément moteur de la multinationalisation des entreprises, les IDE recouvrent aussi bien les créations de filiales à l’étranger que les fusions-acquisitions transfrontières ou les autres relations financières (notamment les prêts et emprunts intra-groupes) Emploi Langage courant / Activité professionnelle, travail qui reçoit, en contrepartie une rémunération « une activité de bénévolat ne peut donc être considérée comme un emploi » Impact des IDE sur L’emploi : L'impact des IDE sur l'emploi est très peu étudié, sinon dans une perspective de délocalisation (est-ce que les IDE sortants induisent des pertes d'emploi qui bénéficient aux entreprises non nationales et bien sûr aux filiales 5 étrangères?). Ainsi, une étude américaine montre qu'entre 1977 et 1997, la part de la production des entreprises mères des Etats- Unis a baissé de 65 à 55% et leur part des emplois a baissé de 60 à 46%. Les filiales d'entreprises étrangères aux Etats-Unis récupéraient l'essentiel de cette réduction de production (passant de 3,5 à 12,5%) et d'emplois (passant de 3 à 12%). Une part était évidemment délocalisée, via filiale à l'étranger ou externalisation à des tiers. Parmi les rares travaux étudiant directement l'impact des IDE sur l'emploi, une recherche12 portant sur 3 géants asiatiques (Chine, Inde, Pakistan) sur la période 1985- 2008 montre que le niveau d'IDE n'explique pas à lui seul la création d'emplois dans les pays d'accueil. Indépendamment de leurs autres bénéfices, les IDE créent peu d'emplois directs, une constatation partagée par ANIMA pour les pays MED (voir plus bas). Selon cette recherche asiatique, 6 l'élasticité de la création d'emplois par rapport au niveau d'IDE est très faible. Pour qu'elles soient efficaces en termes d'emplois, les mesures pro-IDE doivent être accompagnées de mesures de stimulation de l'emploi. Les impacts de la globalisation financière Il faut s’interroger sur les conséquences pour l’économie mondiale d’une situation où la globalisation financière se poursuit tandis que la globalisation réelle plafonne. Sur le plan financier la mondialisation se traduit par la création d’un marché mondial des capitaux, dominé par des gestionnaires de fonds à la recherche d’une rentabilité́ maximale. On assiste au décloisonnement des marches correspondant à l’abolition des frontières entre des marches jusque-là̀ sépares : ouverture à l’extérieur des marches 7 nationaux en premier lieu; mais aussi, à l’intérieur de ceux- ci. Eclatement des compartiments existants différents marches: marché monétaire (argent à court terme), marché financier (capitaux à plus long terme), marché des changes, marches à terme, etc. Désormais, celui qui investit (ou emprunte) recherche le meilleur rendement en passant d’un titre à l’autre, ou d’une monnaie à l’autre, ou d’un procédé́ de couverture à l’autre. Finalement, ces marches sont devenus les sous-ensembles d’un marché financier global, lui-même devenu 59 mondial. La déréglementation survenue dans l’ensemble du secteur financier a provoqué de nombreuses crises. Un grand nombre d’auteurs considèrent d’ailleurs que la trop grande mobilité́ du capital est la cause principale de cette instabilité́, qui nuit à l’ensemble du système économique international. 8 Le système financier est devenu instable : dominé par le court terme, il fonctionne avec des bulles et des effondrements. La concurrence entre operateurs de court terme provoque un sur-ajustement permanent. La financiarisation des économies signifie une plus grande instabilité́: les chocs se transmettant à la fois à l’investissement et à la consommation. L’instabilité́ inhérente de marches financières internationales implique des couts importants pour des petits pays qui ont peu de moyens soit pour prévenir une crise financière soit pour en atténuer les conséquences sociales. Les défaillances de marches financières sont multiples, et il n’existe pas d’argument théorique ou empirique permettant d’affirmer que les gains de la globalisation financière l’emportent sur ses couts, en particulier pour les pays émergents. . 9 Les conséquences de l’économie internationale sur le plan politique L’État-nation constitue l’unité de base du système international. Il est resté Jusqu’à ce jour son élément central. Depuis quelques années cependant, ce rôle Prédominant est remis en question par certains auteurs qui suggèrent que le déclin de l’État-nation est déjà amorcé et que les forces de la mondialisation pourraient même, à terme, le faire disparaître. Selon Smith, Solinger et Topik15, il y a deux dimensions essentielles de l’État qui peuvent être affectées : sa légitimité (c’est-à-dire le consentement des gouvernés) et sa capacité d’agir. Plusieurs aspects de la mondialisation sont en mesure d’influencer l’une ou l’autre de ces dimensions. Les plus importants sont sans doute la contrainte systémique imposée par les forces des marchés financiers internationaux sur les gouvernements nationaux et la montée en 10 puissance des entreprises privées sous la forme de firmes transnationales. Ces tendances sont renforcées par une vague de déréglementation au niveau national parfois compensée par la création ou le renforcement d’institutions internationales (ou même supranationales comme dans le cas de l’Union Européenne) ayant des pouvoirs croissants de régulation. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que les États sont affectés de façon très inégale par ces facteurs, en fonction de leur taille, leur structure, leur cohésion et leur degré d’intégration à l’économie mondiale. D’autres aspects de la mondialisation (les aspects non économiques) peuvent également avoir un impact considérable sur le pouvoir des États. Selon Emmott16 par exemple, « la puissance des télécommunications par satellite pour transmettre du texte et des images à bas prix a fait plus pour affaiblir le contrôle des gouvernements que n’importe quel géant capitaliste intrigant». 11 Les gains de l’autonomie relative des unités civiques et économiques qui jusqu’à récemment étaient sous le contrôle de l’État moderne témoignent du déclin de ce dernier quant à sa capacité de contrôler les flux qui traversent ses frontières, ce qui à terme risque d’affecter également sa légitimité. Quoi qu’il en soit, toute analyse sérieuse sur la relation entre l’État et la mondialisation doit se pencher sur l’impact que peut avoir cette dernière sur deux piliers fondamentaux de l’État moderne, soit la souveraineté et la territorialité. -Parmi les nombreux facteurs qui ont affecté l’organisation du territoire au cours des trente dernières années, il est généralement admis que l’adoption par les firmes multinationales d’un mode de production internationalisé est celui qui a produit l’impact le plus considérable. La stratégie de présence mondiale des grandes entreprises s’accompagne d’une décentralisation de leurs activités et d’une diversification des sous-traitants, ce qui leur permet de tirer le maximum. 12 Le protectionnisme Par opposition au libre- échange, le protectionnisme désigne l'intervention de l'État, dans le but de protéger son économie interne de la concurrence d'autres États. Cette politique économique a pour principal but d'équilibrer la balance commerciale d'un pays lorsque ses importations sont trop importantes et risquent de nuire à la production locale. Il peut s'agir d'une mesure ponctuelle qui sert à protéger une industrie en voie de développement et qui pourrait être dépassée par la concurrence internationale sans intervention de l'État. Exemple de protectionnisme : Le protectionnisme peut se révéler par la mise en place de droits douaniers, de taxes à l'importation, de normes contraignantes ou encore de subventions encourageant l'exportation pour les entreprises locales. Il s'agit là d'établir des mesures dissuasives pour les pays importateurs, et au contraire, 13 des mesures encourageantes pour les industries locales afin qu'elles exportent. Pourquoi le protectionnisme ? Ces mesures servent à renforcer la production des industries locales et défendre les intérêts des entreprises face aux concurrents étrangers, qui sont parfois plus compétitifs en terme de prix. Cela relève d'une politique interventionniste volontaire de l'État, qui se prémunit lorsqu'il est en situation de désavantage face aux concurrents d'autres pays. La théorie du commerce international de Paul Krugman Qu'est-ce que la théorie du commerce international de Paul Krugman ? Entre 1960 et 1970, Paul Krugman met en avant le fait qu'il manque des éléments dans la théorie de l'avantage comparatif qui sont les rendements d'échelle croissants et la concurrence imparfaite. Il part du principe que les grandes sociétés possèdent un uploads/Finance/ support-eco-inter.pdf
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- Publié le Aoû 04, 2021
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