SPORTS DE RAQUETTE CNPC L'ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE DU SPORT 02 A l’heure où
SPORTS DE RAQUETTE CNPC L'ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE DU SPORT 02 A l’heure où les cadres des diffé- rentes marques se ressemblent de plus en plus, telle un phénix la corde s’invite sur le devant de la scène. Longtemps mise en som- meil au détriment des cadres, le tamis reprend toute son im- portance grâce à de nouveaux matériaux et processus qui permettent aux joueurs de tout niveau de cogner de plus en plus en fort et surtout d’imprimer des effets incroyables à haut niveau (rota- tion de balle jusqu’à 4000 tours / minute). Les cordes ne sont plus seulement rondes, elles peuvent prendre à peu près toutes les formes pos- sibles. Les hybrides ont fait leur apparition sans vrai- ment pouvoir aujourd’hui juger du bienfait sur une po- pulation loisir. Les services de Recherche et de Développement riva- lisent d’ingéniosité pour sortir la corde la plus abrasive, la plus solide et la plus "lifteuse" possible. Il est temps de redonner sa noblesse à ce qui compte pour 50 % du matériel pour les professionnels, trop longtemps relégué au rang d'accessoire en comparaison du cadre. Les cadres se mettent aujourd’hui au service des cordes : plan de cordage aéré pour accentuer le lift (S.E.T. de Wilson) et joncs qui disparaissent pour amé- liorer le coulissement des cordes à l’impact (EXO de Prince). Les fabricants ont trouvé le moyen de faire évoluer le matériel, le cadre étant très (trop ?) no- menclaturé mais, attention, la raquette "spaghetti" a fini par être interdite. I L'Intro l'Édito de Bruno Maitre I SoMMAIrE L'INTRO édito de Bruno Maitre 02 sports de raquette 03 origines du jeu 05 jeu de paume 07 LE TENNIS historique 09 marques 11 balles 12 marché de la balle 14 cadres 15 mécanique 16 électronique 21 tamis 22 cadres enfants 23 cordage 24 cordes 28 accessoires 34 LE TENNIS DE TABLE historique 37 marché 39 raquettes 40 matériaux 42 revêtement 43 colles 47 tables 48 balles 49 LE BADMINTON historique 51 marché 52 volant 53 cadres 57 cordes 61 accessoires 61 LE SQUASH historique 63 marché 64 fondamentaux 65 balles 66 raquettes 67 cadres 68 cordes 69 accessoires 70 chaussures 71 bagagerie 71 les sports de raquettes Les sports de raquette sont des activités bien ancrées dans l’esprit des Français, et le marché est à maturité pour 3 des 4 sports principaux. Les pratiquants sont souvent d'un bon niveau, ce qui est bien pour le commerce (montée de gamme et re- nouvellement). Il existe de nombreux pratiquants sai- sonniers, qui obligeront les différentes fédérations, et peut-être les fabricants, à penser différemment leur sport dans l’avenir (pratique et matériel). Le padel est très certainement l’exemple qui est sur toutes les lèvres avec un développement en Espagne suffisamment important pour que ce ne soit pas anec- dotique... Le virus padel a déjà touché d’autres pays comme l’Italie, l’Allemagne... Le Tennis Le tennis est bien installé dans le paysage français : 2ème fédération de France avec 1 121 752 licenciés (ils étaient 1 317 319 en 1992, soit une régression de 15 %). Avec plus de 5 000 000 de pratiquants, le marché reste solide mais s’oriente vers un marché loisir. Une stagnation des licenciés mais une augmentation des pratiquants, avec une population : qui vieillit (47 % d’adultes en 2012 contre 56 % en 92), qui se masculinise (plus de 70 % en 2012 contre moins de 67 % en 92), moins de clubs (8 125 en 2012 contre 10 111 en 92), moins de courts (32 215 en 2012 contre 33 655 en 92). I L’Actu Les sports de raquette sont aujourd’hui soumis aux bouleversements toujours plus rapides du monde qui les entoure... Le tennis de table s’invite aux soirées VIP dans des endroits branchés, le tennis se joue dans la rue, le badminton ne cesse d'attirer de nouveaux adeptes, et le squash capte à nouveau mais reste marginal par rapport à ses 3 cousins... Et que dire de la "street attitude" qui s’empare de ces sports : "où je veux, comme je veux, quand je veux..." 0 3 04 I L'Intro les de raquette sports Le Tennis de table Le premier sport de raquette par son nombre de pra- tiquants et de licenciés est...le tennis de table. C’est un sport de loisir par excellence : 5,7 millions de prati- quants ne fournissent que 192 172 licenciés en 2012. Il est surprenant que ce loisir si populaire ne se traduise que par 3% de licenciés. Le Squash Le squash est le quatrième sport de raquette, les chiffres sont trompeurs : en 1992, on comptait moins de 5000 licenciés, en 2012, ils sont 28 000. Le nombre de licenciés est en progression, mais la Fédération Française de Squash occupe la 50ème place des fédé- rations en termes de licenciés. Toutefois, 250 000 per- sonnes pratiquent cette discipline. Le Badminton Le troisième sport de raquette, le petit qui ne cesse de progresser, avec une réserve d’évolution qui fait pâlir bon nombre de marchés. En mars 2013 la fédération de badminton annonce 175 000 licenciés, ils n’étaient qu’un peu plus de 20 000 en 1992, soit une évolution de plus de 680% en 20 ans. Le badminton est aujourd’hui le premier sport UNSS avec plus de 160 000 pratiquants chaque année, ce qui devrait permettre un développement important de clubs dans les prochaines années. Le marché lui-même montre des signes positifs, celui de la raquette est en évolution positive, en valeur et en quantité, signe que de plus en plus de gens s’équipent, et de plus en plus en haut de gamme. Une raquette de badminton peut valoir aujourd’hui aux alentours de 160 € pour 80 g ! les origines du jeu Dans la France médiévale, le mot jeu de paume dési- gnait de manière globale tous les jeux impliquant de frapper ou pousser une balle avec la main. De nos jours, le terme désigne presque exclusivement le jeu de courte paume, jeu se pratiquant avec des raquettes dans une salle rectangulaire entourée de galeries sur trois côtés. Ces jeux de balle à la main étaient connus dans l’Eu- rope médiévale, et les plus anciennes traces écrites en France de "ludus pilae" (jeu de pelote) ne sont pas an- térieures au XIIème siècle. Pendant longtemps, on pen- sait pouvoir établir une filiation directe entre ces jeux et les jeux de "phaenide" des Grecs ou de "pila trigonalis" des Romains. Rien n’est moins sûr, et le manque de do- cumentation concernant l’Europe du haut Moyen Age laissera probablement pour toujours cette question sans réponse. Actuellement, les historiens sont plus enclins à imaginer que les jeux pratiqués dans l’antiqui- té connurent une lente évolution avec de nombreuses ramifications. Les premières formes du jeu de paume se jouaient en extérieur, sur une prairie ou dans un chemin. Au cours du XIIIème siècle, le jeu pénétra dans les cités et se pratiqua dans les rues ou sur les places et parvis. A partir du XVème siècle, l’accroissement de la popula- tion rendit l’exercice du jeu plus délicat, voire même impossible dans les espaces publics urbains. Les joueurs durent alors se replier ailleurs ; certains s’en- fermèrent dans une salle et créèrent le jeu de "courte paume" ; d’autres utilisèrent des terrains spécifiques en marge sinon en dehors des cités, et continuèrent la pratique du jeu sous sa forme initiale, mais désormais dénommé de "longue paume". Une tradition encore tenace veut que les premières salles de jeu de paume possédaient des galeries à l’imi- tation des cloîtres médiévaux. Ce raisonnement eut comme conséquence d’affirmer une origine ecclésias- tique au jeu de paume. Il semble que l’origine des gale- ries des salles de paume soit autre, et qu’elles soient la transposition d’une particularité des rues et places médiévales. En effet, les bâtiments possédaient, juste au dessus du rez-de-chaussée, un toit légèrement incliné couvert de planches ou de tuiles, sous lequel s’installait l’étal d’un marchand. Plusieurs enluminures ou documents écrits prouvent que cette toiture était utilisée par les joueurs, mais également que les spectateurs pouvaient s’y abriter. Lorsque l’exercice des jeux de balle devint impossible dans les rues, les joueurs de courte ou de longue paume eurent à cœur de recréer certaines des conditions des jeux qu’ils pratiquaient. Ainsi les salles de paume furent pourvues de galeries, alors que les terrains de longue paume eurent un appentis utilisé comme toit de service. 0 5 06 L'Intro les du jeu origines Les premières représentations de joueurs en activité figurent dans des enluminures remontant, pour les plus anciennes, au début du XIVème siècle. On y voit des personnages frappant de la main un "esteuf", c’est- à-dire une balle faite de bourre de poils ou d’étoupe de laine recouverte d’une peau de mouton cousue. Par la suite, les joueurs eurent de plus en plus recours à un vecteur de frappe. L’introduction de ces instru- ments de frappe eut une incidence sur la fabrication des "esteufs" qui devinrent de plus en plus durs et dont, à partir des années 1580, on uploads/Finance/ tennis-cnpc.pdf
Documents similaires
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/XuSEyNiMXJn1qUyoj0KigxO2c6xQjXsWHSVoYwLpR4kVJTQFrIsJGZChn5z1em2yAt5Svgc4ofWcw8lFMQa7c3sk.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/304m6n1OqU2pNgPjaSEJD62FstWPTPpK69brmEbSfjaO0bgQysfUOVV3gSYwsS170XL5R94jpqjhNUzUoT3c9rcZ.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/ZJljzdzXjOw4KYWsC6IRq2HlaFpf6vzY735vVn6niSjlou3ySRAMk6Soumzzjj6hlbA980RhIctwgTWCZEKmLxmf.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/jof3NbwdHJ8Q5F3tLFZsfYm80GQFL6E7UKzc0XqupVXi86hKwDdhcirRwf5it0gDg0wTAulrkBcnJSGiL1eF5tUE.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/oTyiDieEVvn7FboHmJ2Odf8khgjb7xO9ELqUmQl3vKSosRKR1UaQQ6sxyawoAPkM5i2ic8hoibeumPvATliFztHC.png)
![](https://b3c3.c12.e2-4.dev/disserty/uploads/preview/J57H1Ao7sqdq7eOD7xziJddNB0lTU3OTk8wIdC6WerqPGIUVIotS7tbwEkRXsLQqw789z2QVPZVuSkxJPsXBP6MZ.png)
-
14
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 10, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
- Taille du fichier 0.2562MB