Photos : DR Le Bonjour du «Soir» Les dirigeants algériens se soignent en France
Photos : DR Le Bonjour du «Soir» Les dirigeants algériens se soignent en France. Le chef du FLN a une carte de séjour française. Certains de nos ministres parlent aux Algériens en... français ! Les Algériens font la queue devant les consulats français pour le visa. Les jeunes qui n'ont pas de visa s'embarquent pour la Sardaigne ou l'Espagne mais le but final de leur voyage est la France. Nos intellectuels, nos cinéastes, nos créateurs, nos capitaines d'industrie, nos ministres ont ou rêvent d'avoir un pied-à-terre à Paris. L'exploitant du Métro d'Alger est une filiale de la RATP France. La RATP est également actionnaire dans les sociétés de Tramways d'Alger, Constantine et Oran. Ces tramways sont exploités par la société Setram, dirigée par un Français, M. Gregory Mallet. L'aéroport d'Alger est géré par les Aéroports de Paris. Jean-Marc Jahn, un Français, dirige la Société des eaux d'Alger. Ce sont les entraîneurs et les clubs français qui ont formé 90% de nos Verts ! Tout cela ne dérange personne. Cette dépendance postcoloniale est pourtant insupportable et prêterait à confusion si, justement, il n'y avait pas ces trois soldats de l'ANP et cet emblème national au cœur de Paris, pour nous rappeler que nous sommes indépendants ! farahmadaure@gmail.com P. S. : vous pouvez me dire : et toi, grosse gueule, tu écris aussi dans leur langue ! Ici, nous nous adressons à une minorité de lecteurs dont le nombre se réduit de jour en jour. Mais un ministre, bon sang, un ministre de la RADP ! Ses... électeurs sont de plus en plus nombreux à méconnaître le français. Un jour, les téléspectateurs auront besoin d'un traducteur pour comprendre les paroles de M. Bouchouareb and Co ! Indépendance ? MERCREDI 16 JUILLET 2014 - 18 RAMADHAN 1435 - N° 7230- PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l VENTE AUTOMOBILES AU 1er SEMESTRE 2014 l DIALOGUE INTER-MALIEN Round décisif à Alger PAGE 3 La dégringolade se poursuit MARCHÉ FINANCIER La Bourse attend les postulants PAGE 10 l Il n’y a pas encore de nouvelles introductions d’entreprises à la Bourse d’Alger, au-delà de l’intérêt de quelques opérateurs privés et de la préparation de 8 entreprises publiques en ce sens. PAGE 5 P P Moustiques, rats, chiens errants, et ramassages anarchiques des ordures ménagères. Tel est le lot des habitants de Bir-Mourad-Raïs qui fut par le passé un véritable havre de paix. Les citoyens n’en peuvent plus et ne s’expliquent pas comment l’APC n’a pas procédé cette année à la campagne de lutte contre les moustiques. «Les prix ne vont pas bouger, nous avons pris toutes les dispositions pour….» La déclaration rassurante du ministre en charge du commerce avant le Ramadhan est un classique. Depuis 1962, pas un n’y a coupé. Un rite auquel, naturellement, Amara Benyounès ne déroge point. Je crois l’avoir entendu y aller, lui aussi, de son apaisante ritournelle. L’autre rite, inverse, c’est que, systématiquement, les lois du marché – sauvage — contrarient cette flambée de démagogie. Aussitôt le Ramadhan commencé, la main invisible du profit dérègle la mercuriale, les prix se mettent à monter comme des alpinistes ignorant le vertige. On en arrive à des sommets d’aberration. C’est pareil chaque année. Sauf que les précédents ministres, une fois le forfait accompli, préfèrent rester discrets. Impuissants, ils se tassent. Ce n’est pas le style Benyounès. Lui, il a enfin découvert le coupable qu’on recherche depuis des décennies. Si les prix grimpent jusqu’à l’insensé, c’est la faute aux… consommateurs. N’investigue plus, inspecteur Tahar, le crime est signé, voyons ! Eh oui, c’est la faute à ces masochistes de consommateurs qui flambent sciemment leurs économies pour garnir la table du Ramadhan et, ce faisant, enrichir les intermédiaires et autres margoulins qui se repaissent de l’absence de l’Etat et de celle de ses instruments de régulation ! Le comble, c’est qu’Amara Benyounès n’a pas tout à fait tort. Ce qui induit qu’il n’a pas tout à fait raison non plus. Il n’a pas tort parce que, on le sait, les consommateurs, saisis par l’attrait du gouffre de la table, achètent à n’importe quel prix. Il n’a pas raison parce qu’ils n’ont pas le choix. Si on suit la logique, pour que les prix baissent, il faut que les consommateurs fassent une grève de la faim. Il ferait mieux, notre ministre, au lieu de taper sur les plus faibles, de restaurer l’autorité régulatrice de l’Etat et son rôle de protection des plus vulnérables. Arris Touffan arrisetouffan@yahoo.fr Peuple masochiste ou la leçon d’économie de Benyounès DIGOUTAGE FI RAMDANE Ça se passe comme ça à Bir-Mourad-Raïs Un jour, un sondage OUI NON Sans opinion Oui : 77,06% Non : 11,5% Sans opinion : 11,44% Pensez-vous que l’Algérie a «repris la main» dans le dossier du Mali ? Résultat sondage Pensez-vous que la révision de la Constitution doit passer par voie référendaire et non par les deux Chambres du Parlement ? Effervescence Les patrons de téléphonie mobile sont tous en état d'effervescence pour réaliser les meilleures performances. Le P-dg de Mobilis est déjà penché sur les installations qu'il devrait mettre en place pour le lancement de la 4G, alors que son homologue de Djezzy prépare une grosse surprise pour ses clients. Le DG d'Ooredoo attend, quant à lui, l'annonce par le groupe des résultats du premier semestre 2014, prévue le 23 de ce mois, pour révéler les avancées réalisées grâce à la 3G. Danger Les Directions du commerce multiplient les déclarations pour énumérer le nombre de visites sur le terrain et le bilan des contrôles. Toutefois et en cette saison estivale, au vu et au su de ces services, les boissons sont transportées et exposées toute la journée au soleil. Ceci bien que le contrôle soit possible chez les détaillants et les grossistes qui présentent leurs marchandises sans respect des règles d’hygiène. ERISCOOP ERISCOOP Soirperiscoop@yahoo.fr Mercredi 16 juillet 2014 - Page 2 Les métaux précieux brillent de nouveau L'or et les autres métaux précieux ont bondi cette semaine, dopés par un resurgissement des craintes sur le secteur bancaire en zone euro et les tensions géopolitiques au Proche-Orient. Le métal jaune a atteint cette semaine son niveau le plus élevé depuis le 19 mars, à 1345,46 dollars l'once. Les autres métaux précieux, à savoir l'argent, le platine et le palladium, ont été entraînés par l'or. Dans un contexte d'incertitudes, les investisseurs tendent à éviter les actifs les plus risqués et à privilégier les actifs jugés les plus sûrs, au premier rang desquels se situe l'or. Le Soir d’Algérie Mercredi 16 mai 2014 - PAGE3 Actualité DIALOGUE INTER-MALIEN Round décisif à Alger Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Jusque-là, l’Algérie a mis tout le tact politique et diploma- tique voulu pour que sa démarche dans ce processus donne de sérieux gages d’aboutissement. Au point d’ailleurs où même la Cédéao, qui eut à gérer la crise institutionnelle, née du coup d’Etat perpétré au Mali, a salué le bon office algérien, surtout après les premiers rounds de dialogue de février et juin derniers qui ont amené les mouvements rebelles du nord du Mali à accepter de négocier une sortie de crise avec le pouvoir de Bamako. Une négociation qui, cepen- dant, pourra s’avérer très dure à mener pour chacune des deux parties, tant que les préalables posés par chacune d’elles sont souvent quasiment inconciliables. Le gouvernement malien fait, en effet, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la nation un préalable intangible. De leur côté, les mouvements rebelles du nord du Mali campent sur la revendication d’une autono- mie pour l’Azawad. Entre les deux positions, le compromis est-il pos- sible ? Les autorités algériennes, qui jouent les facilitateurs de ce dialogue intermalien, auront à tra- vailler au rapprochement des deux positions, même si la marge de manœuvre est étroite. Le pouvoir de Bamako, qui, il faut le dire, n’a pas les moyens de sa politique, encore moins les capacités politiques et militaires à imposer un quelconque choix, doit se rendre à des compromis, comme celui consistant à accep- ter de partager le pouvoir dans la région de l’Azawad à travers l’amélioration de la représentation institutionnelle de la région. Le président Malien Ibrahim Boubakar Keita, qui est tenu par l’obligation de résultat pour avoir promis de sauvegarder l’intégrité territoriale du Mali, doit consentir à un tel effort. D’ailleurs, autour de la question, un partage a eu lieu avec les autorités algé- riennes, hier, lors de la réunion de la 5e session du comité straté- gique bilatéral sur le nord du Mali, un mécanisme qui permet, sur demande malienne, à l’Algérie de gérer la crise dans l’Azawad. Ce comité, qui se réunit men- suellement et de manière alterna- tive entre Alger et Bamako, équi- vaut à un conclave de mise en train avant le lancement aujour- d’hui du dialogue inclusif tant attendu. Un dialogue auquel assiste- ront, à la demande de l’Algérie, uploads/Finance/16072014.pdf
Documents similaires






-
30
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 12, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
- Taille du fichier 1.1176MB