1 CAS N° M0499. Titre : LES BONBONS HARIBO Auteur : Corinne CHEVALIER – TC1 Eta
1 CAS N° M0499. Titre : LES BONBONS HARIBO Auteur : Corinne CHEVALIER – TC1 Etablissement d’origine : INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE DE SCEAUX DEPARTEMENT TECHNIQUES DE COMMERCIALISATION OPTION MARKETING Année de création : 2002 Ce cas est diffusé par la Centrale de Formation et Médias Pédagogiques des I.U.T. auprès de ses adhérents. Il ne peut être utilisé dans un autre établissement sans autorisation écrite de la Centrale ou de son auteur. Cette étude de cas a été réalisée en collaboration avec l’entreprise HARIBO France. Centrale de Formation et Médias Pédagogiques des Instituts Universitaires de Technologie I.U.T. – Place du 8 Mai 1945 – 93206 St-Denis Cedex 01 – Tél. 01 49 40 61 23 – Télécopie : 01 49 40 62 67 http://www.centrale-iut.org - e-mail : maryse.pages@centrale-iut.org 2 SOMMAIRE I- LE MARCHE DE LA CONFISERIE 3 1. LA STRUCTURE DU MARCHE 3 2. LES PRINCIPAUX ACTEURS 3 3. LA PRODUCTION 5 4. LE MARKETING 5 4.1. Les produits 5 4.2. Les prix à la consommation 6 4.3. La distribution 6 4.4. La communication 6 5. LES EVOLUTIONS ET PERSPECTIVES 6 II- PRESENTATION DU GROUPE HARIBO 7 1. HISTORIQUE 7 2. SITUATION DE HARIBO AUJOURD’HUI 8 2.1. Le groupe Haribo dans le monde 8 2.2. Haribo en France 9 3. STRATEGIE MARKETING DE HARIBO 9 3.1. Les produits 9 3.2. La politique de prix 11 3.3. Le réseau de distribution 11 3.4. La communication 12 ANNEXES 14 Annexe 1 : Opérations de sponsoring Annexe 2 : Opérations de partenariat publicitaire Annexe 3 : Promotion « Fête du Foot » Annexe 4 : Promotion pour Halloween Annexe 5 : Médiaplanning 2002 de Haribo 3 LES BONBONS HARIBO Leader sur le marché français de la confiserie de sucre, devant les géants Nestlé et Philip Morris, la firme allemande Haribo est une véritable institution. Pionnier du secteur, Hans Riegel crée, en 1920, son entreprise « Haribo » en Allemagne, et invente, en 1922, le bonbon gélifié et moulé sous la forme d’un petit ours. Une révolution à l’époque, après des siècles de gourmandises dures à se casser les dents. I- LE MARCHE DE LA CONFISERIE 1. LA STRUCTURE DU MARCHE La consommation de bonbons, en France, représente une moyenne de 2,6 kgs par personne et par an. Les français sont de plus faibles consommateurs que leurs voisins européens : les danois en consomment 6,4 kgs, les allemands, 5,7 kgs et les anglais, 5,2 kgs par personne et par an. La consommation des ménages en chocolat et confiserie a atteint plus de 5,03 milliards d’euros en 1999. Cette consommation en valeur est en hausse de 4,3%. Parallèlement, les volumes d’achats ont augmenté de 2,8%. La demande des ménages a été soutenue par la mise sur le marché de nombreuses nouveautés. Les exportations françaises de confiserie se sont contractées en 1999. Les ventes françaises de confiserie à l’étranger n’ont pas dépassé 182,9 millions d’euros, en repli de 3,5% en 1999 après trois années de croissance ininterrompue. En terme de volume, la dégradation des échanges est de 0,5%. Pour beaucoup de fabricants de confiserie, les débouchés étrangers offrent de belles perspectives de croissance. 24% de l’activité des confiseurs-chocolatiers est déjà réalisée à l’international. Soutenue par de nombreux lancements et d’importants plans média, l’activité des confiseurs est restée orientée à la hausse, en dépit du recul des exportations. Ainsi, en 1999, le chiffre d’affaires de la profession a augmenté de 1,4% pour atteindre 1,1 milliard d’euros. En 2001, ce chiffre atteint 1,2 milliard d’euros. L’offre est différente selon la cible visée : - la confiserie pour adultes se « fonctionnalise » avec des formules dont les bénéfices « bien- être » et « santé » sont identifiés : fraîcheur, blancheur des dents, sans sucre… ; leurs préoccupations d’hygiène et d’équilibre alimentaire sont ainsi prises en compte, - la confiserie pour enfants, quant à elle, se livre à une surenchère de couleurs criardes, de saveurs extrêmes, d’associations de goût et de texture. 2. LES PRINCIPAUX ACTEURS Les gros fabricants étrangers, à la tête des marques fortes, dominent le tissu industriel français. Autour d’eux gravitent des structures familiales de moindre envergure, qui se cantonnent à des segments précis de marché. 4 Les opérateurs étrangers : La filiale française, Nestlé France, du groupe alimentaire suisse Nestlé a réalisé un chiffre d’affaires de 3,66 milliards d’euros en 1998, dont 320 millions dans la branche chocolat et confiserie. La marque commercialise les bonbons Quality Street, les barres chocolatées Lion… Kraft Foods (anciennement Kraft Jacobs Suchard) est à la tête d'un portefeuille de marques bien garni qui comprend les bonbons La Vosgienne, Krema, Kiss Cool, les chewing- gums Hollywood, Tonigum et Malabar, mais aussi les pastilles Vichy et les cachous Lajaunie. Kraft Foods est entre les mains du groupe américain Philip Morris. La filiale française Kraft Foods France a réalisé un chiffre d’affaires de 1,37 milliard d’euros en 1998. Le groupe britannique de boissons et de confiserie, Cadbury Schweppes, présent en France sur le marché de la confiserie à travers sa filiale, la Pie qui Chante (CA 1998 : 83,5 millions d’euros), occupe la troisième place sur le marché français de la confiserie. L’américain Wrigley (Freedent…) est leader mondial sur le marché du chewing-gum. En France, la filiale du groupe, Solinest, a réalisé un chiffre d’affaires de 237,8 millions d’euros en 1998. Numéro un sur le marché français de la confiserie, la filiale française, Haribo Ricqlès Zan France, appartient au groupe allemand éponyme. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 96,1 millions d’euros en 1998. Kerry Ingredients France, filiale française du groupe irlandais Kerry, a réalisé un chiffre d’affaires de 81,7 millions d’euros en 1998. L’entreprise italienne familiale Ferrero, quatrième groupe mondial sur le marché du chocolat et de la confiserie, a réalisé un chiffre d’affaires de 502,2 millions d’euros via sa filiale française Ferrero France en 1998. Le groupe est représenté sur le marché de la confiserie par son produit phare, Tic-Tac et sur le marché du chocolat avec la pâte à tartiner Nutella et la gamme de chocolat Kinder. L’espagnol Chupa Chups est le leader mondial de la sucette à bâton. L’entreprise est détenue par la famille Bernat via notamment la société EBF. Chupa Chups se positionne au 7ème rang mondial de la confiserie. La filiale française a réalisé un chiffre d’affaires de 35,8 millions d’euros en 1998. Les groupes français : Le groupe familial Cemoi a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 335,4 millions d’euros en 1998. Le groupe intervient sur le marché de la confiserie et sur celui du chocolat. Lamy Lutti est le numéro un sur le marché français de la confiserie pour adultes avec un chiffre d’affaires sur ce segment de 79,3 millions d’euros en 1998, et deuxième après Haribo pour la confiserie pour enfants avec un chiffre d’affaires de 16,8 millions d’euros sur ce marché. Enfin, d’autres PME sont présentes sous contrôle familial ou individuel (Clément Faugier, Verquin Confiseur), d’autres sont sous la coupe de grands groupes comme la Confiserie Stelle (groupe Haribo Ricqlès Zan). L’activité des leaders de la confiserie est restée soutenue en 1999, ce qui s’est soldé par une hausse du chiffre d’affaires de 4%. Les PME profitent de la bonne tenue de la demande sans souffrir de la concurrence des géants de la confiserie. Leur chiffre d’affaires a progressé de 2,8% en 1999. Les fabricants ont fait beaucoup d’efforts pour étendre leurs débouchés à l’étranger tout en consolidant leurs positions sur le marché intérieur. Ce type d’entreprise ne peut affronter directement les leaders. Les PME se sont donc concentrées sur 5 des niches, proposant des spécialités régionales et certains produits uniques (concept et recettes). 3. LA PRODUCTION Les produits de la confiserie sont très nombreux. En effet, plus d’une vingtaine de variétés de bonbons sont commercialisés sur le marché français, sans compter les 600 spécialités régionales. Les deux tiers de la production française portent sur les chewing-gums, la confiserie gélifiée, les bonbons durs (confiserie de sucre cuit) et mous (pâtes à mâcher). La production totale de confiserie a augmenté de 3% en 1999, pour culminer à près de 218000 tonnes. L’enrichissement de l’offre, avec notamment le boom des chewing-gums sans sucre et de la petite confiserie de poche, a permis de soutenir la croissance des volumes. La production peut être segmentée comme suit : - plus de 84000 tonnes de confiseries diverses ont été produites en France en 1999, soit une hausse de 4%. Nombreux sont les fabricants à avoir investi ce créneau, largement dédié aux enfants (Lamy Lutti, Haribo…), - la production de gommes à mâcher a augmenté en 1999 de 1,5%, - enfin, la production de sucres cuits tels que les caramels, les sucettes et autres bonbons durs, a augmenté de 2% en 1999. La confiserie adulte fait partie de ce segment de marché, qui est moins soumis à la loi de l’innovation-produit. Les adultes sont davantage fidèles à un produit et à une marque que les enfants. Les prix de vente industriels ont quasiment stagné en 1999, témoignant des fortes pressions concurrentielles existant sur le marché. En 2002, il uploads/Finance/cas-haribo-marketing.pdf
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- Publié le Oct 09, 2021
- Catégorie Business / Finance
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