Cours économie d’entreprise Chapitre 1 : Analyse économique de l’entreprise Ent
Cours économie d’entreprise Chapitre 1 : Analyse économique de l’entreprise Entreprises : produisent bien et services mais autres champs disciplinaires, ex : plan sociologique 1) Les premières analyses économiques de la firme Deux types analyses : la première, l’analyse néo-classique standard (1850-1930) montre le rôle du producteur dans l’économie. Pour l’entreprise est assimiler à un producteur individuel qui réalise une fonction = il produit mais il a besoin de moyens de productions. Activité principale = combinés les moyens de producteurs (ressources humaines, capital) et met tout ça dans un même lieu pour produire bien ou service. Afin de satisfaire des besoins. L’entreprise a besoin de savoir - faire, de temps, de matières premières. L’utilisation des moyens de productions donne lieu à une rémunération qui essentiellement bénéficie au fournisseur mais également aux employés à l’entreprise mais aussi l’état qui fait en sorte que l’entreprise ai accès à des équipements « publiques ». L’entreprise produit des biens ou des services afin de les vendre et de réaliser un bénéfice. D’autre part, ses recettes proviennent de ces ventes. Pour produire l’entreprise utilise des proportions variables des facteurs de production (travail et capital) cependant la production. Engendre des facteurs appelés des « coûts de production ». Le but de l’entreprise est avant tout de réaliser un profit. PROFIT : différence entre les recettes et les coûts. L’entreprise crée de la richesse, c’est ce qu’elle ajoute à ce qu’elle achète, à la matière première, elle crée des modèles différents. Comme pour des pneus chez Michelin par exemple. C’est la « valeur ajoutée ». Deux types d’organisations productives : - D’une part des organisations productives non-marchandes : parmi lesquelles on peut compter des administrations publiques et d’autres parts des administrations, associations à but non-lucratif qui sont comme souvent, au service des ménages. - D’autre part des organisations productives marchandes = ENTREPRISES, leurs productions est issue d’un échange marchand (échange avec contrepartie). Il y a aussi des administrations publiques ex : SNCF, Air France mais aussi des entreprises privées. Dans les entreprises privées il y’en a, à but lucratif et d’autres qui sont destinées à l’économie sociale. Hypothèse de l’atomicité (tellement nombreux qu’ils prennent les prix du marché, référence à l’atome).Dans le modèle néo-classique, les entreprises sont des price-takers « preneurs de prix », elles n’ont pas assez de poids pour fixer des prix, elles prennent donc les prix du marchés. Hypothèse de l’information parfaite : tout le monde sait tout. Dans le modèle néo-classique, la question de l’entreprise est centrée sur l’équilibre des marchés. Chez les néo-classiques, la seule fonction de l’entreprise est d’être producteur et créateur de richesses, c’est tout. Dans les néo-classiques, ont retrouvent : Alfred MARSHALL, John MAYNARD HICKS, Paul SAMUELSON. La Firme, l’entreprise chez les néo-classiques est une simple organisation. Chez Joseph A.SCHUMPETER, l’entrepreneur occupe une place centrale dans son analyse. Dans son ouvrage majeur de 1912, il distingue « le circuit » et « le développement ». Pour lui concrètement le capitalisme est soumis à deux forces contraires : -Une force qui conduit vers l’équilibre qui mène vers un état stable. -La deuxième force est une tendance vers le déséquilibre. Et qui conduit ce dernier dans un processus d’évolution permanent, c’est la « destruction créatrice ». L’état n’est donc jamais stable. C’est dans le développement que l’on retrouve les innovations. Schumpeter va montrer que la dynamique du capitalisme est basée sur la capacité des entrepreneurs à prendre des risques. Ce qui pousse l’entrepreneur à prendre des risques c’est le monopole (au début) et des profits conséquents. Pour lui le capitalisme, c’est ce qui amène les capitaux alors que l’entrepreneur est le seul dans l’histoire qui prend des risques, il n’est pas forcément nécessaire que l’entrepreneur soit actionnaire ou propriétaire de la firme pour produire de la valeur ajoutée par exemple. 2) Les théories contractuelles de la firme. -La théorie des coûts de transactions. Elle a été développée par Ronald COASE en 1937 à partir d’un double questionnement : « Pourquoi les firmes existent-elles ? » Autrement dit, si le marché assure une coordination efficace par les prix, pourquoi ne pas laisser le marché se débrouiller ? Pourquoi dans une économie il n’y aurait pas qu’une seule firme, UNIQUE qui dirigerait cette économie ? Il va répondre à ces questions en s’appuyant sur sa théorie des coûts des transactions. Il part des « coûts spécifiques », qui existeraient et seraient supportés par les deux agents durant des échanges sur le marché. On distingue 3 types de coûts de transactions : - Les coûts de recherches et d’informations = temps investis pour trouver le meilleur produit que l’on veut acquérir pour notre firme, - Les coûts de négociations et de décisions, ils sont relatifs aux caractéristiques du contrat à mettre en œuvre entre l’offreur et l’acheteur. Par exemple cela peut être l’échéance (la garantie), Le SAV. - Les coûts de surveillance et de contrôle, qui ont pour fonctions de s’assurer du respect du contrat, une fois qu’il à été complété. Quand on s’adresse au marché les acheteurs et demandeurs sont confrontés à ces coûts supplémentaires. Donc pour lui afin de répondre à la question « pourquoi les firmes existent ? » Il va répondre : « Lorsque les activités économiques sont coordonnées au sein d’une firme, les coûts de transactions disparaissent ou, à tout le moins, sont fortement réduits. » En gros la firme, fait disparaître ou réduit drastiquement les coûts de transactions. La FIRME est un mot de coordination centralisée qui repose sur la hiérarchie tandis que Le MARCHE est un mode de coordination décentralisé reposant sur une mécanique de prix relatif. Dans la FIRME, le système de prix relatifs n’existent pas. Pour répondre à son deuxième problème « pourquoi il existe plusieurs firmes ? ». -Pour lui la pris en charge d’une activité par la firme implique également d’autres coûts de productions spécifiques qu’il appelle « les coûts d’organisations. » Il doit établir une hiérarchie, trouver des financements, trouver des locaux des centres de stockages, coordonnées les activités en internes. Or plus une entreprise est grande et complexe, plus ces coûts sont élevés, il devient de plus en plus difficile de coordonner efficacement la hiérarchie des différentes activités de la firme. D’un côté on a les coûts de transactions et d’un autre les coûts d’organisations, les entrepreneurs doivent donc analyser leurs besoins (coût d’opportunité) afin de ne pas être trop grand et trouver leurs équilibres entre ces différents coûts afin d’être efficace et faire du rendement. - Si les coûts d’organisation sont supérieurs aux coûts de transaction, il vaut mieux recourir au marché. - Si les coûts de transaction sont supérieurs aux coûts d’organisation, il vaut mieux recourir à la firme Deux possibilités : W -Soit on décide d’établir un contrat commercial qui s’adresse au marché, ce qui engendre des coûts de transactions -Ou alors on passe par le contrat de travail (on fait soi-même et on embauche), tout se passe en interne et on crée une hiérarchie ce qui engendre un coût d’organisation. L’arbitrage entre ces deux choix et les besoins que l’on à décident vers quel possibilités on va se tourner, ce qui va déterminer la taille CRITIQUE de la firme en question. Oliver WILLIAMSON : va essayer d’expliquer pourquoi certaines de firmes supportent des coûts de transactions plus élevées que d’autres alors qu’elles peuvent êtres de tailles comparables ? WILLIAMSON va donc compléter l’analyse de COASE. uploads/Finance/cours-economie-n01.pdf
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- Publié le Jan 18, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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