Facultad de Comunicación y Lenguaje Departamento de Lenguas Français Básico II
Facultad de Comunicación y Lenguaje Departamento de Lenguas Français Básico II Partiel 1 - 1830 Nom : _____________________________________________________________ Date : _____________________ I. COMPRÉHENSION ÉCRITE /20 points Différences culturelles entre la France et le Canada, vues par une Canadienne En France, lorsqu’on va à une soirée chez des amis, et même chez des amis d’amis, chaque personne apporte un truc à boire et le met au centre de la table. C’est un grand partage collectif ! On peut sans problème se servir un verre d’une boisson qui a été apportée par un autre invité. Au Canada, dans des soirées entre amis les gens auront tendance à partager, mais dans des grandes soirées, chacun consomme ce qu’il a apporté. Les Français, surtout les Parisiens, sont bien connus pour leur talent de râleur… Une Parisienne me disait que c’est culturel de râler car c’est une façon de revendiquer des choses ! Elle qui adore râler précise que les Français ont l’impression qu’en râlant, les choses vont changer. Voici quelques exemples de situations qui attirent la grogne des Français : ils travaillent trop ou à l’opposé on ne leur donne pas assez de travail, il pleut trop, les transports en communs sont toujours bondés. Du côté des Canadiens, je m’avance en disant que râler leur donne plus de frustration qu’autre chose, contrairement aux Français pour qui ça leur fait du bien. Ils veulent davantage mener des actions de collaboration au lieu de faire des manifestations. Les deux plus grandes différences selon moi avec les couples franco-canadiens ou franco-québécois résident dans les étapes qui mènent à la création de ce soi-disant couple. Au Canada, chaque étape est importante. Il faut d’abord fréquenter l’autre, ensuite avoir une discussion pour préciser que la fréquentation est désormais exclusive, et enfin, avoir un dernier échange pour se dire les vraies affaires : vous êtes officiellement en couple ! Ces étapes peuvent s’enchaîner rapidement, comme elles peuvent prendre plusieurs semaines ou mois. En France, c’est simple : si vous vous embrassez (sans avoir un taux d’alcoolémie qui saute au plafond), vous êtes en couple… La deuxième différence consiste au rôle de l’homme et de la femme ! Au Canada, c’est souvent la femme qui prend les devants lors du flirt, et dans le couple aussi. En France, c’est plutôt le contraire. Les hommes sont séducteurs et vont davantage faire les premiers pas. Les femmes sont souvent agréablement surprises lorsqu’elles arrivent en France, car pour une fois, elles se font séduire ! En France, porter une minijupe va attirer le regard et des sifflements de personnes que vous préféreriez qu’ils vous ignorent… Au Canada, principalement du côté anglophone, les vêtements très courts et à décolletés plongeants sont souvent portés En France, bien qu’il existe la règle des 35 heures, vous allez très souvent devoir travailler plus ! Voici la philosophie des horaires de travail : ce n’est pas l’heure à laquelle vous arrivez le matin ou la durée de la pause déjeuner qui compte, c’est l’heure à laquelle vous partez le soir. Plus on part tard, plus notre entourage au travail va penser qu’on se dédie à fond dans notre emploi ! En France, vous constaterez que votre patron va plus rarement prendre les opinions des employés en considération dans sa prise de décision. Il ne se remettra pas en question, sa parole est « divine ». Au Canada, habituellement, les employés ont une bonne relation avec leur employeur. Ils réussissent à développer une relation de confiance qui permettra aux employés de donner leurs opinions et avis sur des sujets. Un patron sera davantage prêt à remettre en question ses propos si l’employé le convainc du bien-fondé de sa suggestion. Source : https://pvtistes.net/10-differences-culturelles-entre-la-france-et-le-canada-vues-par-une-canadienne/ Vocabulaire : Un truc : (fam.). Quelque chose. Râleur-euse : (fam.) Qui manifeste souvent et mal à propos son mécontentement. Qui se plaint souvent. grogne (n.f.) : mauvaise humeur, mécontentement. Affaires : (fam.) Ce qui concerne quelqu'un ; situation psychologique, professionnelle de quelqu'un. Plongeant : Se dit d'un décolleté très prononcé. QUESTIONS : 1. Quelle est la phrase qui résume le mieux le texte ? 2 points a. Les Français sont complètement différents des Canadiens b. La culture canadienne ressemble énormément à la culture française c. Il y a une seule ressemblance entre la culture canadienne et la culture française d. La France est le pays des râleuses et des séductrices et le Canada, le pays du partage et du pacifisme 2. Si une femme française veut sortir, avec un Canadien qu’est-ce qu’elle doit faire ? 2 points a. Elle doit porter des vêtements discrets b. Elle doit attendre que le Canadien la flirte c. Elle doit prendre l’initiative de lui téléphoner et lui proposer une sortie d. Elle doit attendre plusieurs mois que le Canadien l’invite à sortir 3. Cochez V si l’affirmation est vraie et F si l’affirmation est fausse. Toutes les réponses doivent être justifiées. 0,5 points la réponse et 1.5 points la justification 4 points V F L’ambiance de travail dans les entreprises est plus détendue en France qu’au Canada JUSTIFICATION : Les Français ont un caractère contradictoire JUSTIFICATION : 4. Quelles sont les 3 étapes de la drague au Canada ? 2 points ________________________________________________________________________________________________________ ________________________________________________________________________________________________________ ________________________________________________________________________________________________________ Braquage à Lusignan Publié le 12/09/2018 Abdella Ben Jebbour, âgé à peine de 21 ans, au moment des faits était-il mardi 5 mai 2015 au Leader Price de Lusignan ? Un vol à main armée y a été commis ce jour-là. L’auteur, casqué, ganté, torchon sur le visage et lunettes noires, pénètre par l’entrée principale de la supérette. Il attrape par le cou le manager dans son bureau en lui pointant une arme de poing sur la tempe. Il lui demande d’appeler le directeur, seul détenteur du badge pour ouvrir les caisses. Celui-ci s’exécute avec deux employés. L’agresseur prend 800 euros et, avant de partir, fait mettre le personnel à genoux. L’homme boite. Abdella Ben Jebbour a été condamné à huit d’emprisonnement pour ces faits par la cour d’assises de la Vienne. Il a fait appel et, depuis, hier, comparait devant la cour d’assises des Deux-Sèvres présidée par Isabelle Fachaux. Des traces génétiques contestées. Six hommes et trois femmes encadrés par trois magistrates professionnelles composent le jury. Qui doit se prononcer sur la culpabilité ou non de ce crime. L’accusé nie toujours avoir braqué ses ex-collègues du supermarché - il a travaillé quelques semaines dans cette entreprise dans le cadre d’un CDD - Les preuves à charge ne jouent pas en sa faveur, les vêtements trouvés à une centaine de mètres de la supérette révèlent des indices scientifiques contestés par la défense (Maître Takhedmit et Gaborit) : l’analyse a mis au jour neuf traces génétiques signant le profil d’Abdella Ben Jebbour. La défense insinue le doute auprès des jurés en relevant qu’il y a sur ces mêmes vêtements d’autres ADN, autrement dit un profil génétique n’appartenant pas à l’accusé. L’experte en empreinte génétique, interrogée en visio conférence, souligne la probabilité que Abdella Ben Jebbour ait porté ces vêtements, excluant un transfert génétique possible : « Ces vêtements ne sont pas à moi », assure l’accusé, qui ne donne aucune autre explication. Les rares témoignages à la barre restent fragiles trois ans et demi après les faits, notamment celui du cantonnier qui décrit un fourgon - mais pas de la bonne couleur - qui a servi au braqueur. Un seul, une auxiliaire de vie qui travaille en face de la maison où habite Abdella Ben Jebbour, affirme avec aplomb que le jeune homme ne pouvait pas participer à cette histoire : « J’ai discuté avec lui entre 15 h et 15 h 30 ». À l’heure où s’est déroulé le vol à main armée. La présidente a du mal à s’imaginer cette conversation entre jeune homme de 21 ans et une dame de 60 ans : « De quoi avez-vous parlé ? », demande-t- elle. L’accusé, en première instance, ne se souvenait pas de cet épisode. En appel, il est resté flou. Mais la façon dont la présidente de la cour d’assises des Deux-Sèvres a posé la question a fait bondir Maître Takhedmit qui a accusé Isabelle Fachaux de partialité et demandé qu’on prenne acte de cette phrase. Suspension de séance. Il faudra des conclusions écrites par la défense pour acter le propos. Hier, la place était au débat, à l’oralité. La sœur de l’accusé ne croit pas un instant que « son petit frère » ait commis ce crime. Quant à sa mère, elle aime son fils. Forcément. Seule la rare victime venue à la barre -toutes les autres étaient absentes - reste avec ces angoisses et n’est toujours pas guérie de son traumatisme. Hier, elle pleurait. Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/lusignan/braquage-de-lusignan-il-clame-son-innocence-en-appel Vocabulaire : Maître : Avocat Boiter : Marcher avec difficulté Contester : Dire qu’on est contre quelque chose Flou : Ce n’est pas clair QUESTIONS : 1. Quel titre pourrait remplacer celui qui est donné pour commencer l’article ? 2 points 1. Un homme est condamné à huit ans de prison par la cour d’assises des Deux-Sèvres uploads/Finance/ex.pdf
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- Publié le Jul 01, 2022
- Catégorie Business / Finance
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