Graphisme de couverture : Hokus Pokus Illustration de couverture : Liza – Fotol

Graphisme de couverture : Hokus Pokus Illustration de couverture : Liza – Fotolia.com Conception et mise en page : Nord Compo © Dunod, 2017 11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff www.dunod.com ISBN : 978-2-10-076677-2 Sommaire Page de titre Page de Copyright Remerciements Préface n° 1 Préface n° 2 Introduction Chapitre 1 ■ Pourquoi les grandes entreprises doivent changer leur approche Chapitre 2 ■ Différentes voies pour innover dans une grande entreprise Chapitre 3 ■ Innover avec la méthode LISH Chapitre 4 ■ Trois exemples de structures Lab Chapitre 5 ■ Cinq clés pour « vendre » le Lab en interne Chapitre 6 ■ Les conditions de succès pour intégrer et faire fonctionner un Lab Conclusion Postface Bibliographie Index Des livres de Stratégie d’entreprise Aux Éditions Dunod Remerciements Tout d’abord, je tiens à remercier Didier Bruno, membre du Directoire de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes, qui m’a confié la mission de mettre en place la démarche innovation au sein de la direction Cash Management et Opérations et qui a fortement soutenu cette initiative innovante, un « OVNI » dans le Groupe BPCE en 2009. Je tiens également à remercier Daniel Jasmin et Jérôme Serre pour leur soutien originel et constant, ainsi que pour leurs conseils utiles et pragmatiques. L’entreprise et la réussite ne sont rien sans l’humain, aussi je remercie très sincèrement tous les collaborateurs et les partenaires qui ont contribué au Lab Cash management de Natixis et à Digistrat, la démarche de transformation digitale de Natixis Assurances, à leurs succès comme à adoucir leurs échecs. Sans leur enthousiasme, leur confiance et la diversité de nos différents savoirs-faire et de nos compétences, ces projets innovants n’auraient jamais pu voir le jour. Merci à vous tous ! Ma reconnaissance va aussi à Christopher Hogg, qui a guidé mon travail de thèse sur l’innovation à HEC Paris et qui m’a suggéré sans le savoir l’idée d’aller plus loin et de publier un livre sur le sujet. Je remercie ma famille et mes amis proches pour leur patience et le temps laissé pour ce projet, ce qui m’a permis de réaliser ce petit exploit personnel d’avoir concilié rédaction du livre, activités professionnelles et personnelles. Enfin, je tiens à exprimer toute ma gratitude à tous les experts innovation pour leur accessibilité et pour avoir gentiment accepté d’être interviewé pour alimenter mes réflexions, illustrer et valider mes approches. Un merci spécial à Gérald et Nicolas qui ont préfacé mon livre et à Anne, Jacques, Daniel, Olivier, Jérôme et Nico pour leurs contributions d’experts. Leur expérience et leur regard extérieur enrichissent mon ouvrage ; leurs points de vue sont précieux. Enfin, ce livre n’aurait pas vu le jour sans un échange sympathique avec Jilani Djellali, qui m’a gentiment mis en relation avec Chloé Schiltz, qui a fait le pari de croire en mon projet. Merci sincèrement à vous deux. Préface n 1 Innover ou disparaître. Enoncé ainsi, on pourrait penser le propos excessif. Pourtant, il n’en est rien. L’innovation a toujours été l’élément clé de la pérennité des entreprises, de leur développement et de leur survie. Les grandes entreprises n’échappent pas à la règle. Elles ont comme les plus petites structures une obligation de créativité, pour ne pas rester figées sur des acquis, pour ne pas risquer de voir surgir de nouveaux entrants et perdre leurs positions dominantes. Sans doute plus qu’hier, aucune situation ne peut être considérée comme définitive. Tout peut être remis en cause par des start-up inventives qui refusent le statu quo. Il faut dire que la révolution digitale permet aujourd’hui de tout envisager. Les objets connectés, les développements agiles, la technologie blockchain ou le cloud ouvrent des horizons illimités à celles et ceux qui ont de l’imagination. Et cela tombe bien car le moteur de l’économie actuelle est justement la créativité. Il n’en a pas toujours été ainsi. Avant la Seconde Guerre mondiale, la pensée dominait les débats. Les philosophes et les écrivains – plus largement les hommes de lettres – inspiraient le monde et les évolutions. À l’issue de ce conflit dévastateur, les ingénieurs ont pris le pouvoir pour les trois décennies suivantes – les fameuses Trente glorieuses – avant de céder le terrain aux financiers. L’avènement de la Troisième Révolution industrielle – née avec l’Internet – va signer une nouvelle période – plus courte – dominée par l’information et sa gestion. Et c’est donc avec la Quatrième Révolution industrielle – au milieu de la décennie 2000 – que les créatifs surgissent enfin pour transformer le monde. L’ubérisation de l’économie traditionnelle est en marche – selon la formule consacrée par le président de Publicis, Maurice Lévy – et personne ne semble pouvoir être épargné. o Comme lors de la vague précédente – à la fin des années 1990 – les start-up occupent le terrain. Mais alors que la promesse technologique n’avait pu être tenue, raison parmi d’autres pour laquelle la bulle Internet avait éclaté en 2000, il semble bien cette fois-ci que le numérique ne soit plus une contrainte mais un accélérateur transformationnel. Et de fait les start-up ont plusieurs vertus dont deux qui me paraissent essentielles. La première est de générer en elles-mêmes croissance et emploi. La seconde est de pousser les grandes entreprises et groupes mondiaux à se remettre en cause, à se réinventer en retrouvant le chemin de l’innovation. L’ouvrage écrit par Olivier Laborde est sur cette longueur d’onde. De quatre mots-clés, il a tiré quatre lettres pour former le sigle d’une méthodologie imparable : la lettre L tout d’abord pour Lab qui illustre la volonté des entreprises de réfléchir à des approches différentes pour expérimenter de nouveaux business models et des prototypages rapides ; la lettre I pour Idéation, terme inventé par l’économiste John Stuart Mill et qui retrace le processus permettant de faire germer des idées, concept d’actualité à l’heure où l’économie des idées est en train de prendre son essor ; S pour Start-up bien sûr, comme source d’inspiration pour les plus grandes organisations avec des concepts prometteurs – comme le design to cost ou le design thinking – et des principes fondateurs comme la volonté de gagner en agilité ou de rechercher l’expérimentation plutôt de que vouloir tout planifier ; et enfin H pour Humain car de façon paradoxale, alors même que la technologie envahit tous les rouages de notre vie sociétale – on parle aujourd’hui d’hôpitaux numériques, de villes intelligentes ou de véhicules connectés – l’humain n’a jamais été aussi présent et vital pour la réussite des entreprises, ce qui est bien sûr très rassurant. Quatre lettres pour former la méthode « LISH » qui devrait éclairer la route de beaucoup d’entreprises qui – bien que convaincues de la nécessité de changer et de s’adapter à la nouvelle donne – ne savent pas toujours comment s’y prendre. L’ouvrage est intéressant à plus d’un titre. Il aborde des questions clés que tout le monde se pose. Il constitue une formidable synthèse des réflexions actuelles portant sur la question de l’innovation des entreprises, faisant de l’intrapreneuriat une démarche clé et proposant un parfait équilibre entre théories et expériences pratiques. De nombreux experts viennent apporter leur contribution au sujet et des conseils y sont prodigués tout au long du livre pour éviter les pièges et miser sur les meilleures pratiques. Un livre qui devrait être sur le bureau de tout décideur averti. Gérald Karsenti Président d’Hewlett-Packard France Préface n 2 Start-up, PME, ETI et grands groupes : le partage de la réussite ou l’échec commun La France vit sa Renaissance de l’innovation. Depuis 10 ans, une nouvelle génération d’entrepreneurs montre tout le potentiel dont notre pays dispose pour assumer sa part d’influence dans un monde qui ne cesse d’accélérer et qui n’attend personne. La multiplication des succès a montré la voie à nombre de forces vives pour qui l’autoréalisation et le partage passent désormais par la réussite entrepreneuriale. L’économie est psychologie : en délaissant les oripeaux du défaitisme et en embrassant l’innovation, nos jeunes ont redonné envie aux acteurs économiques. La dynamique est grisante : multiplication des levées de fonds, augmentation des tickets d’investissement, reprise des cotations, explosion du nombre de start-up, d’accélérateurs, de programmes d’accompagnement, d’événements, de business angels, etc. Chaque année la France gagne des places dans les classements des Start-up Nations et arrive souvent sur le podium. Parallèlement, la French Tech a étendu sa surface de compétences au-delà de la « pure tech » en investissant sur les terrains du marketing et de l’innovation non technologiques : innovation sociale, ergonomie, process, etc. En lançant « L’innovation nouvelle génération », Bpifrance contribue à considérer l’innovation non plus comme simple pourvoyeuse de brevets mais comme créatrice de solutions répondant à des besoins de marchés. Les entrepreneurs ont appris à mieux vendre, à rendre simples les choses compliquées et à mixer les innovations entre elles. o En sortant de leur zone de confort et en allant sur des territoires inconnus, la French Tech a acquis la maturité qui lui permet légitimement de croire en elle-même. Mais les beaux succès ne doivent pas faire oublier le frein majeur qui uploads/Finance/innover-ou-disparaitre-by-olivier-laborde-laborde-olivier.pdf

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  • Publié le Mar 04, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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