RH COMPETENCES Supplément de L’Economiste N°4794 Le Club marocain de la diversi
RH COMPETENCES Supplément de L’Economiste N°4794 Le Club marocain de la diversité est né n Aidez vos salariés à devenir des boss Page VII n Les ambitions du Ca- rer Center de l’univer- sité de Tanger Page II n «Mama Tabiaa» bien- tôt dans 30 écoles pri- maires Page III LA première charte de la diversité en Afrique, destinée à lutter contre toutes les formes de discrimination dans le domaine de l’emploi, a été signée jeudi dernier à Casablan- ca. Le projet est porté par 12 filiales de multi- nationales installées au Maroc, essentiellement françaises. Ces entreprises lanceront aussi offi- ciellement, en septembre prochain, un club dé- dié. Une sorte de think tank sur le management de la diversité, qui sera ouvert à toutes les socié- tés qui le souhaiteront, y compris des PME. o Pages IV & V Page III • Sortir de la vision classique de l’entrepreneuriat • Etude de marché, business plan, brevet… pas toujours utiles • Innover ou disparaître! Les bons tuyaux pour entreprendre Actu type d’initiatives, c’est un fait. «Il ne suffit pas de préparer les jeunes au savoir-faire, il faudra aussi leur apporter un complément pour améliorer leur insertion dans le monde du travail», indique Houdaifa Ameziane, président de l’Université Abdelmalek Es- saadi. Même son de cloche auprès des opérateurs. Pour la CGEM, le centre de- vrait aussi aider à resserrer les liens entre le monde de l’entreprise et celui de la for- mation en posant des passerelles entre les Mardi 14 Juin 2016 n Le Career Center vient d’ou- vrir ses portes à l’Ensa à Tanger n Il cible les futurs lauréats de l’université et vise à améliorer leur employabilité n La CGEM ravie de l’initiative LE Career Center de Tanger, on le re- marque de loin. Avec ses couleurs bariolées et sa décoration très attractive il contraste bien avec l’architecture traditionnellement blanche des bâtisses de l’université. Nor- mal, leur rôle n’est pas le même. Pour le Centre de carrière, «il ne s’agit pas de for- mer mais plutôt d’améliorer l’employabilité des jeunes en travaillant sur les soft skills», explique en effet Dana Mansouri, directrice de l’Usaid pour le Maroc. Hébergé au sein de l’Ecole nationale des sciences appli- quées de Tanger sur le campus Boukhalef, le Career Center offre de nombreux autres services comme un bilan d’orientation, des cours de préparation à l’emploi, des infor- mations sur les secteurs porteurs et une mise en relation avec les employeurs à travers des programmes de stages et d’immersion deux, comme l’indique Salaheddine Sabik, président de la Commission sociale, de l’emploi et de la formation professionnelle à la CGEM Nord. En effet, l’implication des employeurs est primordiale pour assu- rer le succès et la pérennisation de cet éta- blissement, note Sabik. Il semble toutefois difficile à assimiler que le taux de chômage des diplômés de l’université dépasse les 20%, soit quatre fois plus que celui des sans diplôme, un phénomène sur lequel la responsabilité de tous est interpellée. A noter que le Career Center de l’Uni- versité Abdelmalek Essaadi est l’un des six centres pilotes que le programme Usaid du même nom compte ouvrir à Casablanca, Marrakech et Tanger et ce, dans trois uni- versités et trois centres de formation profes- sionnelle. Ce programme vise à renforcer l’employabilité de 100.000 jeunes à l’hori- zon 2019. Il est conçu par l’Usaid en parte- nariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres et le ministère de l’Education et de la Formation profes- sionnelle. o A . A. dans l’entreprise entre autres. Ce centre est conçu comme un espace d’échanges entre tous les acteurs du marché du travail: entre- prises, jeunes, établissements de formation, agences de recrutement, services publics, associations et fédérations d’entreprises. Il a même une déclinaison sur le web avec une plateforme en ligne: www.careercenter.ma qui offre au plus grand nombre et de ma- nière virtuelle les principaux services des centres physiques. Le besoin est là pour ce II RH COMPETENCES Un Centre de carrière pour l’Université Abdelmalek Essaadi Pour réagir à cet article: courrier@leconomiste.com Pour réagir à cet article: courrier@leconomiste.com n Le public ne peut employer tout le monde, selon Dana Mansouri n Le Career Center ouvert aux étudiants et jeunes en quête d’emploi n Un programme basé sur 5 ans avec un financement de 100 millions de dollars - L’Economiste: Beaucoup d’initia- tives pour jeter des ponts entre l’uni- versité et le monde du travail ont été lancées. Quelle est la promesse des Ca- reer Center? - Dana Mansouri: Nous sommes très contents de l’entrée en service de ce Career Center, le 2e d’une série de trois. Le premier a été inauguré à Marrakech le 27 mai dernier et le troisième le sera prochainement à Casablanca. La jeu- nesse marocaine a des difficultés pour assurer la transition entre l’université et le monde du travail. Beaucoup de jeunes croient devoir chercher du côté du sec- teur public, or ce dernier ne peut les ac- cueillir tous. Il y a un nombre plus im- portant d’emplois dans le secteur privé, les jeunes manquent de qualifications nécessaires ou simplement ne savent pas comment trouver ces emplois. L’objec- tif de ce Career Center est de les aider à comprendre ce qui se passe dans le mar- ché du travail et comment orienter leurs études pour trouver ces emplois. - Quel est le rôle du secteur privé dans ce projet? - Le projet est mené en partenariat avec le secteur privé, en plus de l’uni- versité et du gouvernement. Et je crois que c’est la bonne recette pour le succès. Nous sommes ravis de pouvoir travailler avec les opérateurs du privé spécialement avec les industriels du privé pour les amener à coopérer avec le centre et ex- pliquer le type de qualifications dont ils ont besoin pour que les étudiants puissent se préparer. Nous sommes très optimistes quant à la possibilité d’aider à décrocher des stages et même des emplois pour les étudiants. - Combien de jeunes croyez-vous pouvoir toucher? - Tous ceux qui seront intéressés de prime abord. En fait on ne vise pas seule- ment les jeunes de l’université mais aussi le public en général. Le programme pré- voit également un portail en ligne avec la même information disponible pour une formation sur le web pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l’université. Pro- chainement nous ouvrirons trois autres centres dans des sites de formation pro- fessionnelle. Ils devront offrir les mêmes services avec les mêmes liens vers le sec- teur privé. - Quel est le financement disponible pour ce projet? - Il s’agit d’un programme basé sur 5 ans avec un financement de 100 millions de dollars. Nous travaillons en outre sur l’amélioration de la lecture au niveau du primaire dans le cadre d’un programme baptisé «Reading for success» et sur l’amélioration des capacités du tissu as- sociatif. o Propos recueillis par Ali ABJIOU Un autre coup de pouce, de l’université à l’entreprise Le Career Center se démarque par une décoration osée qui contraste avec le rigorisme architectural de l’université. Destiné aux jeunes, il devra les préparer à l’entrée dans le monde du travail (Ph. Adam) «La jeunesse marocaine a des difficultés pour assurer la transition entre l’université et le monde du travail, et les Career Center sont là pour les aider», indique Dana Mansouri, directrice de l’Usaid pour le Maroc (Ph. Adam) Webhelp, pour sa part, vient de remporter deux trophées au Maroc, qui témoignent de son engagement citoyen. Celui de l’égalité professionnelle et celui de la citoyenneté. JLL fait aussi office de bon élève. Le groupe américain de conseil en immobilier d’entreprise (60.000 collabo- rateurs, 80 pays) a raflé neuf fois consécu- tives le prix World’s Most Ethical Compa- gnies. En échangeant leurs best practices, les grandes structures pourraient per- mettre à des PME de se mettre à niveau.o Ahlam NAZIH non-discrimination dans la gestion des RH, la sensibilisation des collaborateurs à la question et en faire un objet de dia- logue avec les représentants du person- nel. Le document prévoit même l’inté- gration d’indicateurs sur le respect de la diversité dans les rapports annuels. De par leurs maisons mères, les fi- liales marocaines sont, en fait, déjà enga- gées dans des démarches de lutte contre la discrimination, qu’elle soit liée au genre, à l’âge, à l’appartenance sociale, au handicap, … Sodexo, par exemple, compte 6 femmes sur 9 dans son comité de direc- tion. Le groupe intègre et accompagne, par ailleurs, des jeunes sans qualification. dédié, qui se veut un think tank sur le management de la diversité au Maroc», annonce Salim Ennaji, vice-président en charge des ressources humaines en Afrique et océan Indien du groupe Accor. «Le club sera ouvert à toutes les entre- prises qui le souhaiteraient, quel que soit leur chiffre d’affaires. L’essentiel est d’échanger sur des solutions relatives à nos spécificités marocaines et de parta- ger notre expérience avec le plus grand nombre possible», insiste-t-il. La charte prévoit au total sept règles majeures, dont le respect du principe de uploads/Finance/les-bons-tuyaux-pour-entreprendre.pdf
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- Publié le Jul 19, 2021
- Catégorie Business / Finance
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