QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6920 ME

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6920 MERCREDI 13 MAI 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 L'énigme Ragheb Chemaâ P .6 7e JOUR DU PROCÈS KHALIFA LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Zitari Archives/Liberté Publicité ACCÈS DES ALGÉRIENS AU VÉHICULE NEUF ET IMPACT DE L’ARRÊTÉ DU 23 MARS “Rentabiliser la paix est possible !” P .4 CHEIKH KHALED BENTOUNÈS, HIER, AU FORUM DE “LIBERTÉ” Quatre Patriotes assassinés à Batna LES CORPS DES VICTIMES INCENDIÉS PAR LES TERRORISTES La Présidence demande une enquête Une sélection algérienne de rugby g dans un tournoi g y international P .23 UNE PREMIÈRE DANS L'HISTOIRE DU SPORT ALGÉRIEN François Hollande ç prochainement en Algérie p P .3 LAURENT FABIUS L’A CONFIRMÉ, HIER, LORS D’UN POINT DE PRESSE P .4 AF Supplément Économie RETARD DANS LA RÉALISATION, MAUVAISE GESTION DES PROJETS ET MANQUE DE MATÉRIAUX J Quand le bâtiment va... mal BRAHIM HASNAOUI, L’UN DES PLUS GRANDS ENTREPRENEURS ALGÉRIENS , DU BÂTIMENT, À “LIBERTÉ” “Un écosystème industriel pour réduire les surcoûts du bâtiment” GESTION DE PROJETS DE CONSTRUCTION OU MANAGEMENT DE PROJETS Le maillon faible 3 P .9 à 13 Louiza/Liberté P .7 Mercredi 13 mai 2015 2 LIBERTE L’actualité en question L es autorités ont récidivé. Elles se sont encore illustrées, hier, par leur refus d’autoriser la tenue au Nadi El-Moudjahid d’une conférence thématique de la Coordination pour les libertés et la transition dé- mocratique (CLTD). Habitués à ce refus récur- rent, après la première interdiction, la semai- ne passée, de la conférence thématique sur “Le gaz de schiste”, les membres de CLTD se sont rabattus sur le siège d’Ennahda, qui était char- gé de préparer cet ultime rendez-vous du cycle des conférences thématiques hebdomadaires lancées le mois avril dernier. Le thème choisi par la CLTD pour cette conférence, en l’occurrence “La transition démocratique et la réalités des libertés (en Al- gérie)”, est justifié par cette interdiction. “Le fait de nous interdire de tenir une conférence sur ce sujet précis renseigne, on ne peut mieux, sur la situation des libertés dans notre pays”, a été le commentaire récurrent chez les intervenants à la conférence animée par l’ancien ministre et diplomate, Abdelaziz Rahabi, et Salah Ben- chouri, enseignant du droit constitutionnel à l’université de Biskra. “Vivons-nous dans un État de droit qui garantit les libertés ? Le pouvoir en place vient de nous répondre clai- rement à travers l’interdiction de la présente conférence” a, de prime abord, fait remarquer l’universitaire qui, à travers un propos didactique sur le droit constitutionnel, a démontré comment les libertés sont piétinées sous le régime de Bouteflika. Pour sa part, M. Rahabi a consacré plutôt son intervention à une étude comparative des historiques changements démocratiques pro- voqués dans différents pays de par le monde. Il citera, entre autres, les exemples de l’Espagne dont le changement politique fut imposé par le décès du dictateur Franco, ou encore les ex- périences de la transition démocratique vécues par le Portugal et l’Argentine. Ces expériences remises au goût du jour, l’ancien diplomate a, en conclusion, recom- mandé aux acteurs de la CLTD de tenter d’im- poser certaines conditions nécessaires pour évi- ter de retourner à l’ancien système, si le chan- gement souhaité arrive à être réalisé. Le RCD, représenté à cette occasion par Oua- mar Saoudi, secrétaire national chargé de l’économie, a, par ailleurs, décliné sa feuille de route pour réussir la transition démocra- tique. À la veille du congrès de l’opposition an- noncé pour le 6 juin prochain, le RCD préco- nise, entre autres, la promulgation d’un nombre de lois dont celles devant porter sur “la décentralisation et les élections”, sur “les par- tis et les syndicats”, ou encore sur “une loi sur l’éducation”. Le RCD propose également d’al- ler vers la promotion des langues populaires dont tamazight, la révision du code la famil- le, mais aussi la mise en place d’“une commis- sion de vérité et de la justice”. M. Saoudi a ex- pliqué que cette commission sera conçue pour “faire la lumière sur la question des dis- parus forcés et, par ricochet, mettre fin à l’im- punité”. Le RCD milite, par ailleurs, pour un système politique parlementaire. Dans leurs interven- tions respectives, les représentants des diffé- rents partis composant la CLTD n’ont pas manqué d’égratigner les tenants du pouvoir ac- tuel auxquels ils imputent tous les maux affectant la situation du pays. FARID ABDELADIM CONFÉRENCE THÉMATIQUE DE LA CLTD L’état des libertés passé au crible L’administration continue d’opposer mécaniquement des refus aux demandes d’autorisation pour les activités publiques de l’opposition. La CLTD, qui devait clore hier son cycle de conférences thématiques, s’est vu obligée de se rabattre sur le siège d’Ennahda, le Nadi El-Moudjahid lui étant refusé. LA GUÉGUERRE SE POURSUIT ENTRE SAÂDANI ET SES ADVERSAIRES FLN : le congrès de toutes les controverses L e secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a réitéré, di- manche, son intention de tenir le congrès du parti à la fin du mois en cours, tout en minimisant la ca- pacité de nuisance de ses oppo- sants. Mieux encore, il s’est montré confiant quant au verdict que la justice devrait prononcer, aujour- d’hui, au sujet du recours introduit par ses opposants. Pour lui, ces der- niers n’ont aucune chance d’avoir gain de cause. Et, pour bien argu- menter ses propos, il dira que ses op- posants, s’ils avaient les deux tiers des membres du comité central avec eux, n’auraient même pas eu besoin d’aller en justice et se seraient contentés de tenir une session du co- mité central en toute légalité. Or, la question des chiffres a toujours été le nœud gordien de la crise qui secoue le FLN depuis plusieurs an- nées. Chaque partie avance ses propres chiffres, sans jamais en ap- porter la preuve, et chaque partie af- firme détenir la majorité, alors que, dans la réalité de l’ex-parti unique, les alliances et les allégeances se font et se défont, parfois en quelques heures, sur un coup de fil, sur une rumeur ou autour d’une table bien garnie. Contacté par téléphone, Abderrah- mane Belayat a tenu à répondre aux affirmations du secrétaire géné- ral du FLN. “Il (Amar Saâdani) a préjugé que la justice lui donne rai- son. Il est sûr du résultat. Il pense que la justice lui appartient, alors qu’il n’a même pas consulté notre dossier.” Le chef de file des frondeurs n’en dé- mord pas : “Nous avons confiance en la justice. Cette dernière nous avait donné raison le 28 août de l’année dernière, alors que Saâdani a tenu sa réunion en toute illégalité.” Quant à l’histoire des deux tiers des membres du comité central, Abderrahmane Belayat ironise : “Il est convaincu que nous ne pouvons pas les avoir. Donc, il prétend qu’ils sont avec lui. Pour- quoi, alors, ne tient-il pas de session du comité central pour convoquer le congrès ?” Et de prédire que Saâda- ni allait ramener des “baltaguiya” pour menacer tout le monde. “Le co- mité central doit tenir sa session dans la quiétude, la sérénité et la sé- curité”, dira-t-il, avant de suggérer que le président du parti désigne un ancien cadre du parti, en tant qu’ob- servateur pour s’assurer de la bon- ne tenue des travaux. Mais Belayat tient, par-dessus tout, à “dégonfler un ballon de baudruche”, s’agissant du statut de “coordinateur du parti” que Saâdani récuse. Pour lui, cette terminologie a été choisie par les membres du comité central qui l’avaient désigné à l’unanimité, selon l’article 9 du règlement intérieur du comité central, consigné dans un document par un huissier de justi- ce qui consistait à désigner le plus âgé des membres du bureau poli- tique en tant que coordinateur du parti, en attendant la convocation du congrès. “Je ne cherche pas d’autres attributions et je n’ai jamais pris de décisions individuelles”, dira Belayat qui martèle que le congrès prévu par Saâdani n’était pas légal, parce que non convoqué par le comité central. AZZEDDINE BENSOUIAH F.1190 Publicité ÉTUDIANTS DE L’INATAA AGRESSÉS ET ÉTUDIANTE INTERDITE DE CAPA Le PT dénonce de graves dérives ■Le Parti des travailleurs, dont le bureau politique s’est réuni hier en session extraordinaire, a, dans un communiqué rendu public, dénoncé “l’agression criminelle” dont ont été victimes les étudiants de l’Inataa de Constantine, ainsi que l’incident “gravissime” qui s’est déroulé à la Faculté de droit d’Alger. S’agissant de l’agression des étudiants de l’Inataa, le PT écrit : “Cette double agression est sans précédent. Qui a donné l’ordre à cette police privée de commettre ce forfait ? N’est-ce pas le recours à des entreprises privées de ‘sécurité’ qui mettent en péril les étudiants et les travailleurs dans les universités algériennes ? Pour le BP, c’est là une démonstration du danger de privatisation des missions de l’État.” Tout en sollicitant une réponse urgente du ministre de l’Enseignement supérieur, le PT souligne que “le plus grave encore, c’est qu’au lieu de sanctionner les criminels, l’administration de l’université sévit en excluant 43 étudiants pour une durée de uploads/Geographie/ 6-6920-30267dc4-pdf.pdf

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