Ministerul Educatiei al Republicii Moldova Étude individuelle guidée par le pro
Ministerul Educatiei al Republicii Moldova Étude individuelle guidée par le professeurs Géodésie, Topographie et Cartographie A élaboré: Olari Eugenia A contrôlé: Sotenco Vera Le vocabulaire technique: I. La géodesie II. La cartographie III. La topographie IV. La système de coordonnées V. Le cartes et plans topographiques VI. Matériel de topographie 1 Ministerul Educatiei al Republicii Moldova La géodesie En géométrie, une géodésique désigne la généralisation d'une ligne droite sur une surface. En particulier, le chemin le plus court ou un des plus courts chemins, s'il en existe plusieurs, entre deux points d'un espace pourvu d'une métrique est une géodésique. Si on change cette notion de distance, les géodésiques de l'espace peuvent prendre une allure très différente. En calculant en permanence les données collectées par les stations, l’IGN effectue un contrôle qualité sur celles-ci et sur les coordonnées publiées assurant ainsi la fiabilité de l’accès à la référence nationale. En outre, les calculs horaires, journaliers et hebdomadaires réalisés sur les données du RGP servent au contrôle de stabilité des stations à court, moyen et long termes. Système de référence géodésique 2 Ministerul Educatiei al Republicii Moldova Le but d'un système de référence géodésique est de fournir à tous les utilisateurs des points stables et matérialisés par des bornes de coordonnées connues. Ils servent de repères de référence pour le positionnement d'appareil de mesure (GPS, théodolite, ...). La terre, aplatie aux pôles et enflée à l'équateur, est géométriquement imparfaite. Pour l'approcher mathématiquement, on a créé : une sphère (représentation la plus simple) ; des ellipsoïdes de révolution (surface géométriquement parfaite ne tenant pas compte des irrégularités de la croûte terrestre). 3 Ministerul Educatiei al Republicii Moldova Aujourd'hui, avec les techniques GPS (Global Positioning System), on utilise des systèmes géodésiques spatiaux (ou mondiaux). Un point de la surface terrestre est repéré en fonction d'un ellipsoïde par : sa longitude : λ (Lambda) sa latitude : φ (Phi) Les systèmes de référence géodésique et leurs ellipsoïdes associés utilisés en France, sont : RGF 93, Réseau Géodésique Français : ellipsoïde GRS 1980 (Geodetic Reference System 1980). Le RGF93 est, depuis 2001, le système national de référence de coordonnées. 4 Ministerul Educatiei al Republicii Moldova Le GRS 1980 est l'ellipsoïde international quasiment identique à l'ellipsoïde WGS 84. Depuis 2009, toutes les informations localisées des services de l'Etat et des Collectivités Territoriales doivent être rattachées au RGF 93. WGS 84, World Geodetic System : ellipsoïde WGS 84. Le WGS 84 est le système géodésique défini par le département de la défense américain associé au système GPS. Il s'est rapidement imposé comme la référence universelle pour la cartographie (en marine comme en terrestre). Pour mémoire, NTF, Nouvelle Triangulation Française : ellipsoïde de CLARKE 1880 IGN . La NTF est le système géodésique national définit par le service topographique de l'armée à partir de 1870, et repris par l'IGN à sa création. En 2001, elle est officiellement remplacée par le RGF 93. La cartographie La cartographie se définit comme une science, un art et une technique. La cartographie est une science : ses bases sont mathématiques, notamment en ce qui concerne la détermination de la forme et des dimensions de la Terre puis le report de la surface courbe de la Terre sur un plan (la carte) grâce au système des projections et enfin l’établissement d’un canevas planimétrique et altimétrique. L’enjeu est la précision et la fiabilité. La cartographie est un art, car en tant que mode d’expression graphique, la carte doit présenter des qualités de forme (esthétique et didactique grâce à la clarté du trait, à son expressivité et sa lisibilité) afin d’exploiter au mieux les capacités visuelles du lecteur. Cela exige de la part du concepteur et du réalisateur des choix. 5 Ministerul Educatiei al Republicii Moldova La cartographie est une technique, car elle nécessite d’amont en aval, l’emploi d’instruments et de techniques dont les progrès ont bouleversé toute la filière cartographique (photos aériennes, satellites, ordinateurs, impression, diffusion, etc.). Les techniques cartographiques aboutissent à une cartographie « mathématique » ou « topographique ». Ces techniques ont pour finalité majeure d’établir des fonds de carte nécessaires à l’élaboration de toute carte. Grâce à l’astronomie, à la géodésie, à la topographie, à la photogrammétrie, à la topométrie (ensembles des mesures faites sur le terrain), à la télédétection (découverte de la terre à distance), à l’imagerie satellitaire et bien sûr à l’exploration systématique du globe, on a pu donner de plus en plus précisément les dimensions, la forme générale et une représentation à plat de la Terre. Cette cartographie demande des compétences particulières que possèdent les topographes ou les géomètres par exemple. La cartographie regroupe des méthodes qui correspondent à la démarche de réflexion que suppose l’acte de concevoir, réaliser et lire les cartes. Elles nécessitent l’application d’une série de règles visuelles et graphiques que l’on regroupe sous le terme de sémiologie graphique. Le premier objectif de la cartographie fut la représentation de la Terre (ou d’une autre planète) sous une forme géométrique et graphique grâce à la conception, la préparation et la réalisation de cartes. La carte est « une image, une représentation du Monde ou d’un morceau du Monde » . C’est également un « outil » et un « langage » . C’est le langage du géographe, son moyen privilégié d’expression. Cette idée, somme toute assez triviale, ne doit pas faire oublier que toute la géographie n’est pas la cartographie. La carte est nécessaire mais pas suffisante. Si la cartographie est souvent fondamentale à la recherche géographique, elle permet la représentation d’un espace géographique comme une « combinaison structurale de lieux » , le texte écrit apparaît alors comme trop linéaire et donc moins adapté à l’expression des systèmes mis en valeur par la géographie. P.George l’affirmait : « la carte est le moyen spécifique de la géographie ». Pour Georges Gusdorf, « La carte est la projection de la science géographique, le lieu propre où elle prend conscience d’elle-même ». Ainsi, la science géographique n’est pas la science de fabrication des cartes - ou cartographie- mais les géographes ont besoin des cartes, « elle est projection de leur esprit » . Le champ cartographique s’étend désormais aussi bien au domaine technique qu’au domaine social et économique. Et devant la masse toujours croissante des données, la cartographie offre des possibilités de communiquer synthétiquement et de dégager des informations stratégiques utiles aux décideurs, on peut ainsi parler non pas d’une mais des « cartographies ». 6 Ministerul Educatiei al Republicii Moldova Cependant, les géographes, dans l’usage qu’ils font de la cartographie, sont aujourd’hui confrontés à deux problèmes : un danger et une limite. Mal utilisée, la carte peut donner une vision trop simpliste de la réalité et faire apparaître comme évidente une vérité qui n’en est pas une. D’autre part, la mondialisation et les caractéristiques du monde contemporain mettent en avant la notion de réseau, celle de métrique non-euclidienne, le système et la superposition des espaces, alors que la cartographie classique s’est construite sur une base territoriale, euclidienne, hiérarchisée et exclusive. On aurait pu penser que l’intrusion massive des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) dans le champ de la cartographie allait permettre de remédier à ces problèmes, et notamment au fait que la carte est toujours plane. Les solutions imaginées , malgré leur caractère très novateur, ne sont toujours pas satisfaisantes. Par exemple, la représentation de flux d’informations dans des réseaux très denses comme le réseau Internet aboutit souvent à des cartes illisibles étant donné le nombre très important de liens ou de données qui y sont représentés. D’autres solutions sont devenues des outils de gestion et d’analyse du territoire incontournable grâce à la combinaison entre les besoins en information géographique et l’évolution technologique des dernières décennies : les SIG Ces systèmes permettent en effet de rassembler des données de sources et de nature variées, d’en dériver de nouvelles informations par des procédés d’analyse spatiale et, surtout, de combiner les différents segments de la réalité géographique représentés dans une base de données spatiales pour évaluer simultanément, d’après des critères le plus souvent environnementaux, divers scénarios d’aménagement ou de développement, dans le but d’aider la prise de décision selon la logique de la gestion intégrée. Les SIG furent d’abord développés pour répondre à des besoins pratiques découlant entre autres des problèmes liés à l’analyse du territoire faite à partir de plusieurs cartes-papier, la mise à jour des cartes-papier, les compilations, même simples, de données cartographiques volumineuses, comme par exemple le calcul des superficies couvertes par les différents types de peuplements forestiers d’une région, ou aux calculs de distance. A chaque innovation technique les SIG gagnent en souplesse et interactions et de nouveaux systèmes apparaissent : les systèmes experts, les systèmes multi-agents et de nombreux autres modèles de simulation permettent de fabriquer des outils d’aide à la décision qui font parler les cartes. « L’utilisateur n’a plus besoin d’apprendre à lire et comprendre le message d’une carte, c’est par toute une batterie d’adjuvants (clics, bulles, animations) que lui est transmise l’information 7 Ministerul Educatiei al Republicii uploads/Geographie/ a-tude-individuelle-guidace-par-le-professeurs.pdf
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- Publié le Mar 12, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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