Faire face au changement climatique : adaptation et géo- ingénierie Introductio
Faire face au changement climatique : adaptation et géo- ingénierie Introduction Pour faire face à la menace du changement climatique, il existe trois principales approches. Une première est l’adaptation, qui implique d’apprendre à supporter un monde plus chaud au lieu d’essayer de le prévenir. Une deuxième approche est la géo-ingénierie, qui compenserait le réchauffement causé par le CO2 par l’introduction d’éléments réfrigérants. Et une troisième approche appelée atténuation consiste en des actions ayant pour objet la réduction des émissions et des concentrations atmosphériques de CO2, ainsi que d’autres gaz à effet de serre. L’adaptation et la géo-ingénierie semblent être des approches opposées, mais ce sont des approches attrayantes car elles paraissent être le moyen bon marché pour remplir nos objectifs environnementaux. Cependant elles ne sont pas capables de compenser complètement les incidences destructrices de l’accumulation du carbone et du changement climatique. Le présent chapitre sera donc consacré aux stratégies de gestion de risque en vue de faire face au changement climatique. 1) L’adaptation : apprendre à vivre avec le changement climatique L’adaptation fait référence à des ajustements qui peuvent éviter ou réduire les impacts destructeurs du changement climatique sur les systèmes humains et autre systèmes vivants. Dans certaines situations, elle pourrait réduire les impacts à presque rien ; dans d’autres cas ses effets pourraient être négligeables. L’adaptation est rarement gratuite cependant ; par exemple les agriculteurs doivent investir de l’argent quand ils installent et utilisent des systèmes d’irrigation afin de s’adapter à un climat plus sec. Ou encore dans d’autres domaines, notamment les systèmes non gérés et ingérables tels que l’acidification des océans, l’élévation du niveau de la mer et les espèces et écosystèmes menacés, les adaptations nécessaires sont extrêmement coûteuses ou impossibles. Ainsi, si l’on s’intéresse aux systèmes non gérés ou ingérables, l’adaptation est dans le meilleur des cas, une solution incomplète face aux changements titanesques qui se produiront probablement dans les siècles avenir. Les spécialistes apportent donc deux remarques fondamentales concernant l’adaptation. Premièrement, l’adaptation est locale parce que les coûts et les avantages de celle-ci reviennent aux personnes qui font preuve d’adaptation tandis la prévention est mondiale. Deuxièmement, l’adaptation est toute à fait différente de l’atténuation, de la géo-ingénierie et de l’élimination du carbone car elle met l’accent sur la vie avec le changement climatique plutôt que sur la prévention. En résumé, l’adaptation est donc appelée à occuper une place nécessaire et utile dans notre arsenal de mesures pour réduire les dangers causés par le réchauffement climatique. Elle est un complément et non un substitut de l’atténuation. 2) La géo-ingénierie : contrecarrer le réchauffement climatique avec des volcans artificiels La géo-ingénierie représente l’ensemble des techniques modernes qui soient en mesure de ralentir le réchauffement climatique ou d’y mettre fin par un truchement d’interventions sur la physique et la chimie de la terre. Elle est généralement divisée en deux catégorie : d’une part il y’a les techniques permettant d’éliminer le CO2 et d’autre part, les techniques de gestion du rayonnement solaire qui reflète la lumière et la chaleur du soleil vers l’espace. Le principe qui sous-tend la gestion du rayonnement solaire est de ralentir ou d’inverser le réchauffement en modifiant le bilan énergétique de la terre. On peut s’imaginer ce processus comme consistant à rendre la terre plus blanche ou réfléchissante de sorte que moins de lumière en provenance du soleil atteigne la surface. L’effet du refroidissement compensera le réchauffement dû à l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère. Les estimations de coûts indiquent que si elle réussit, la géo- ingénierie se révèlerait nettement moins chère que la réduction des émissions de CO2. Pour l’instant, il y’a pas encore eu d’expérience à grande échelle de géo-ingénierie sur notre planète et de plus ses impacts et effets secondaire reposent sur la modélisation informatique. Le plus grand risque étant que celle-ci ne constitue pas une parfaite compensation de l’effet de serre. Aussi la géo-ingénierie aurait potentiellement des usages destructeurs plutôt que constructifs au sens où elle peut être utilisée de façon malveillante en vue d’anéantir par exemple les récoltes d’un autre pays. Il serait donc préférable de l’utiliser comme dernier recours. Malheureusement beaucoup reculent devant de sérieuses recherches sur la géo-ingénierie car ils craignent que l’envisager entraîne un aléa moral. uploads/Geographie/ casino-climatique.pdf
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- Publié le Nov 08, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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