CHAPITRE VI LES LEGENDES DU DELUGE AUTOURS DU MONDE En lisant les critiques des
CHAPITRE VI LES LEGENDES DU DELUGE AUTOURS DU MONDE En lisant les critiques des sceptiques, on reste avec l’impression que les mythes mésopotamiens sont les seuls qui existent concernant le Déluge. Rien n’est plus loin de la vérité. De toutes les nations et de toutes les langues dans le monde, ils existent des mythes et des légendes où le Déluge a une place prépondérante. Selon Dr. Duane Gish dans son livre Dinosaurs by design, il doit y avoir plus de 270 mythes et légendes dans le monde avec ce même thème et des héros très similaires. D’autres auteurs citent plus de 300 et même plus de 400, dont une trentaine transmis par écrit. Et cela représente l’une des meilleures preuves de la véracité du récit biblique du Déluge. La même histoire se répète dans les endroits les plus éloignés du monde, bien que la géographie locale est différente de celle du Proche Orient et que les aspects culturels diffèrent le plus possible. Avec l’avènement de la géologie uniformiste et l’évolution darwinienne au 19ème siècle, la scène a été bien plantée pour une interprétation naturaliste de la vie. Très rapidement le naturalisme a imprégné tous les aspects de la vie (culture, politique, science, sociologie, théologie...). Les « hauts » critiques ont appliqué cette philosophie à la Bible dans leur recherche de lui enlever tous les éléments surnaturels. Tous ce qui concerne la création de l’homme, le péché originel, le Déluge global et la tour du Babel, a été inscrit en tant que mythologie. C’est très « naturel » aujourd’hui de regarder le livre de la Genèse (et toute la Bible d’ailleurs) à travers les lunettes du naturalisme pur et dur. Mais malgré l’approbation presque générale de cette philosophie, l’anthropologie a apporté des preuves incontestables en faveur des événements miraculeux inscrits dans la Genèse. Presque la totalité de toutes les nations du monde ont des croyances cosmologiques très proches du récit de la Genèse. Bien que des grandes exagérations se soient introduites dans leurs histoires pendant les milliers d’années de transmission, il est clair que les points importants du récit biblique (les premiers 11 chapitres) ont été préservés. Les critiques de la Bible déclarent souvent que l’épopée de Gilgamesh a été créée suite à une inondation très sévère des deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate, et embellie comme seuls les créateurs des mythes et légendes peuvent le faire. Vu comme cela, sans aucune comparaison avec les autres mythes similaires, on peut se prendre à leur jeu. Mais, malheureusement pour eux les légendes du Déluge dans le monde sont légion. Et elles proviennent de tous les coins du monde, avec les mêmes grandes caractéristiques. Le Déluge catastrophique global, décrit longuement et avec certains détails dans la Genèse, était un événement historique réel qui a touché des humains réels vivants à ce moment de l’histoire humaine. Après la dispersion de Babel, leurs descendants ont emporté avec eux la connaissance de cet événement historique et ont laissé cette connaissance à leur tour, à leurs descendants. Et l’impression que cette catastrophe historique a laissé dans le mental des témoins oculaires a été si grande que tous leurs descendants en ont été abreuvés pendant longtemps. « ... sans leur langue et sa structure, les peuples n’ont pas de racines. En apprenant la langue vous arrivez toujours à leurs histoires et leur folklore. S’ils sont perdus, une grande partie de l’histoire de ce peuple disparait. Ces histoires ont souvent des racines communes qui parlent d’un événement réel, pas seulement un mythe. Par exemple, chaque société amazonienne qu’on a étudiée a une légende concernant un grand Déluge. »1 Ce qui est parfaitement logique si vraiment il y a eu ce Déluge global décrit dans la Genèse, et si tous les peuples se soient formés par les survivants qui ont gardé le souvenir de ce cataclysme. La Bible déclare que le Déluge, qui a recouvert toute montagne sous le ciel aux jours de Noé, est un fait historique. Mais les critiques « veulent ignorer que... le monde d’alors périt, submergé par l’eau... » (2 Pierre 3 : 5-6). Pourtant ce Déluge a laissé des traces nombreuses sur la géologie de notre terre. En effet, plus de 70% de toutes les roches sur la terre entière sont formées par l’action de l’eau et contiennent des fossiles. Ce qui est encore plus étonnant c’est que même sur les plus hauts sommets du monde, comme l’Everest, ont trouve des fossiles marines. Il s’ajoute ici les légendes et les mythes avec le même thème. De plus, si seulement huit personnes, la famille de Noé, ont survécu au Déluge, nous devons nous attendre de trouver des preuves historiques d’un Déluge global. Et c’est ce que nous avons ! Des histoires du Déluge, bien que déformées, existent dans toutes les nations. Si le Déluge n’a jamais eu lieu, pourquoi donc toutes ces histoires ? D’où viennent-elles ? La raison de leur existance n’est pas difficile à comprendre. En nous tournant vers le livre d’histoire du monde, la Bible, nous apprenons que les descendants de Noé restèrent ensemble pour à peu près 100 ans, jusqu’à leur dispersion à Babel à cause de la confusion de leur langage. En partant du Babel, leurs descendants formèrent des tribus et des nations basés d’abord sur la langue qui désormais leur était commune. A travers ces langues l’histoire du Déluge a été partagée jusqu’à ce qu’elle devienne partie intégrale de leur nouvelle culture. Aujourd’hui on est considéré très scientifique si on rejette le récit biblique du Déluge global. Certains tentent de faire un compromis en disant que le Déluge biblique était un événement local. Le problème avec cette déclaration « scientifique » est qu’il y a beaucoup trop de témoins qui ne sont pas d’accord avec eux. Mais, nous pouvons tester cette déclaration « scientifique ». Si le récit biblique d’un Déluge global est vrai, alors toute personne dans le monde en était témoin. Si l’histoire de Noé et sa famille est vraie, alors tous leurs descendants devaient connaître cette histoire. Et elle serait passée de génération en génération et éparpillée partout dans le monde. Une grande majorité des mythes et légendes trouvés parmi les peuples de la terre existent d’avant l’influence chrétienne. Comme on peut s’attendre après autant du temps (approximativement 4500 ans) certains détails seront différents de culture en culture. Mais ce qui est impressionnant, c’est que là où les détails sont en accord avec le texte biblique, la tendance est que l’accord existe aussi entre les différents mythes et légendes. Dans ce chapitre nous allons jeter un coup d’œil sur quelques mythes et légendes provenant de tous les continents pour démontrer leur accord sur les points forts de tous les récits. Continent Américain AMERIQUE DU NORD Delaware : La légende de la tribu Delaware (Wallam Olum) précède l’arrivée du Christianisme sur le continent. Elle révèle un Créateur tout-puissant, qui a commencé avec la création de la terre couverte d’eau et les cieux, y compris le soleil, la lune et les étoiles. Après 1 A. Barnett, For want of a word, New Scientist 181 (2432): p. 44-47, 31.01.2004. avoir divisé les eaux de la terre sèche, il fit tous les êtres vivants, y compris la première mère. Ce monde était pleine de joie et sans aucune tristesse jusqu’à ce que le serpent n’amène la méchanceté. Elle finit par expliquer que cela c’est passé au-delà du grand océan. L’histoire des Delaware concernant le Déluge commence avec le monde remplit avec le mal à cause des activités du mauvais serpent. Quelques humains étaient sauvés du Déluge sur une île nommée Nana, qui rappelle le nom de Noé. Bien qu’Wallam Olum ne soit pas la Genèse, les similitudes avec le texte biblique sont tellement proches qu’on ne peut les considérer comme accidentelles. Hualapai : les Hualapai ont toujours vécu autour le Grand Canyon dans l’Arizona de nord- ouest. Voici leur légende : La pluie a tombé pendant 45 jours et toute la terre a été inondée. Tous les êtres humains ont été détruits, excepté un vieil homme sur la montagne de l’Esprit. Beaucoup de jours après une colombe lui a apporté des instructions de la part du Créateur pour qu’il enfonce une corne de bélier dans la terre. Le vieil homme a obéi est les eaux se retirèrent. Il envoya la colombe et quand elle retourna avec de l’herbe fraiche dans son bec, il s’est réjouit car la terre avait séchée... Comme des centaines d’autres traditions, cette histoire a été transmise oralement de génération à génération à travers les siècles. Mais ce qui est intéressant avec ce mythe est qu’il correspond à des pétroglyphes sur cette même montagne (Spirit Mountain) : l’un de ces pétroglyphes montre un bateau portant huit personnes à travers les eaux du Déluge. La Montagne de l’Esprit se trouve près du barrage Davis, près de la rivière Colorado où on peut voir les meilleures strates diluviennes dans les terres des Hualapai. Ici l’histoire, les chants, la terre, les roches et les pétroglyphes s’accordent pour raconter l’histoire du Déluge uploads/Geographie/ ch-6.pdf
Documents similaires










-
33
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Oct 03, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1289MB