وزارة ام ا واث ا MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
وزارة ام ا واث ا MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ⴰⵖⵍⵉⴼ ⵏ ⵓⵙ ⴻⵍⵎⴻⴸ ⵓⵏⵏⵉⴴ ⴴ ⵓⵏⴰⴸⵉ ⵓⵙ ⵏⴰⵏ ⵝⴰⵙ ⴸⴰⵡⵉⵝ ⵏ ⵍⵎⵓⵍⵓⴸ ⴰⵝ ⵎⵄⴻⵎⵎⴻⵕ ⵏ ⵝⵉⵣ ⵉ ⵓⵣ ⵣ ⵓ ⵝⴰⵣ ⴻⴷⴷⴰⵢⵝ ⵏ ⵜⵙ ⴻⴿⵍⵉⵡⵉⵏ ⴸ ⵝⵓⵝⵍⴰⵢⵉⵏ وود ري - زي وزو UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU ادا ب وات FACULTE DES LETTRES ET DES LANGUES DEPARTEMENT LANGUE ET CULTURE AMAZIGHES N° d’Ordre : N° de série : Mémoire en vue de l’obtention Du diplôme de master II DOMAINE : LANGUE ET CULTURE AMAZIGHES FILIERE : LANGUE ET CULTURE AMAZIGHES SPECIALITE : DIALECTOLOGIE Titre L’analyse componentielle des termes de parenté inter dialectale (Chenoui, Chaoui, kabyle, Mozabite, Touareg) Présenté par : Encadré par : Melle : Zekrini Roza Le professeur NABTI Amar Mme : Kaced Radhia Jury de soutenance : Président : ALIANE Khaled, MCA, UMMTO Encadreur : NABTI Amar, PROFESSEUR, UMMTO Examinateur : KACI Ouali, MCA, UMMTO Promotion : Septembre 2016 D’abord nous remercions le bon Dieu qui nous a donné santé, courage pour réaliser ce travail Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à notre promoteur M. Nabti Amar Que les membres du jury trouvent nos vifs remerciements pour avoir aimablement accepté de juger notre travail. Un grand merci aussi à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à ce que ce modeste travail voit le jour. En particulier nos chères familles et nos amis (es) ROZA et RADHIA A ma très chère grand-mère et mes très chers parents à qui je dois toute ma réussite, vous avez toujours été présents pour moi et j’espère que vous le serez encore longtemps, mille mercis A mon cher mari Hacène et mon petit fils adoré Ales ; A mes très chers frères : Lyazid, nouredine, Faredj, Ouahmed et Brahim, leurs femmes et leurs enfants ; Ames très chères sœurs Noria,Kahina,Sabrina et Nabila ,leurs maris et leurs enfants ; A ma très belle famille ; A tout (et) mes amis (es) en particulier Roza, Lydia. RADHIA A la mémoire de mon oncle Ahmed A la lumière de mes yeux ma chère mère que Dieu la garde en bonne santé. A la flamme de ma vie mon cher père qui a fait tout pour que je sois ce que je suis que Dieu le garde en bonne santé. A mes chers frères Mouloud et Amar A mes chères sœurs Farida et Nassima A toute ma famille A tous (et) mes amis (es) en particulier Radhia, Zazi, Melkhier, Katia. ROZA Introduction générale 1 I. Introduction : La langue berbère ou langue amazighe est une langue ancestrale à tradition orale. Elle couvrait un immense territoire allant de l’Egypte à l’Atlantique, en passant par la Méditerranée jusqu’au-delà du fleuve du Niger. « Cette immensité territoriale a favorisé l’éclatement de cette langue en plusieurs dialectes éloignés l’un de l’autre. Actuellement, la langue amazighe est un concept essentiellement linguistique, il ne correspond pas à une réalité sociolinguistique homogène dans la conscience des locuteurs. Certains linguistes algériens parlent plutôt de langues amazighes au pluriel, puisque chaque dialecte évolue séparément engendrant parfois une incompréhension inter-dialectale ».1 Ces dialectes sont le résultat d’un processus historique de fragmentation d’une Berbèrophonie qui formait autrefois un continuum sur toute l’Afrique du nord et le Sahara, la langue berbère est présentée par un ensemble de dialectes qui signifie simplement « variante régionale » de la langue, parmi eux (le kabyle, mozabite, Chaoui, touareg……) et ces derniers éclatent en plusieurs parlers locaux. Les réalisations régionales sont considérées comme des variantes dialectales d’une même langue ; donc il n’y a pas une langue homogène et la variation peut être d’ordre social, historique ou géographique. Les divergences sont presque toujours superficielles et ne permettent pas d’établir une distinction tranchée entre les dialectes. Seul le touareg et les parlers les plus périphériques (Lybie, Egypte et Mauritanie) présentent un ensemble de caractéristiques linguistiques spécifiques. Ils sont considères comme des systèmes autonomes « langue particulières » mais certain linguistes disent qu’on ne peut pas parler des langues berbères en pluriel comme André Basset : « la langue berbère est une et chaque dialecte n’en est qu’une variante régionale »2 Pour notre part nous avons pensé à faire une étude des termes de parenté entre les dialectes : Kabyle, Chaoui, Mozabite, Touareg et le Chenoua. 1 Salem Chaker Unité et diversité de la langue berbère " in colloque international Unité et diversité de Tamazight tenu à Ghardaïa du 20 au 21 avril 1990 et dont les actes ont été publiés en 1992 à Tizi-Ouzou par GDM Agraw Adelsan Amazigh. 2 Op. Cite Introduction générale 2 La parenté existe dans toutes les sociétés du monde et exprimée en plusieurs langues dont bien sûr notre langue qui est le berbère, cette dernière qui spécifie la population de l’Afrique du nord depuis des siècles. S’il n’ya pas d’humanité sans langage ; il n’ya pas non plus de société sans parenté. Mais que veut dire être parent ? Le terme s’applique autant à deux êtres qui viennent de donner naissance à un enfant, qu’à deux cousines dont on dit qu’elles sont unies par un lien de parenté. Mais du couple à la famille, aucune de ces deux directions ne conduisent à une définition claire de la parenté. D’un côté deux personnes qui adoptent un enfant deviennent parent alors qu’aucun lien sanguin ne les unit à leur enfant. De l’autre, s’il faut avoir des ancêtres communs pour pouvoir parler de lien de parenté entre deux personnes, alors en toute logique nous sommes tous parents, puisque tous les hommes et les femmes de cette planète sont consanguins à un degré quelconque. En anthropologie sociale l’étude de la parenté vise essentiellement les phénomènes sociaux qui marquent les relations de consanguinités aussi bien que d’affinités (alliance, mariage). II. La problématique : La langue berbère ou tamazight est présenté à l'heure actuelle dans une dizaine de pays : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Niger, Mali, Burkina-Faso et Mauritanie. Mais l'Algérie et le Maroc sont de loin les deux pays qui comptent les populations berbérophones les plus importantes. En Algérie, la principale région berbérophone est la Kabylie. D'une superficie relativement limitée mais très densément peuplée, elle représente à elle seule plus des deux tiers des berbérophones algériens, soit au moins cinq millions de personnes. L'autre groupe berbérophone significatif est constitué par les Chaouias de l'Aurès autour d'un million de personnes. Il existe de nombreux autres groupes berbérophones en Algérie mais il s'agit de petits îlots résiduels, de faible importance. Le plus important est sans conteste le Mzab à Ghardaïa et les autres villes ibadites. Le troisième et le dernier grand ensemble berbérophone est constitué par les populations touarègues (Ahaggar) et le Chenoua constitue la zone amazighe la plus importante de l'Algérie centrale, entre le bloc Kabyle et le Rif marocain. Introduction générale 3 Toutes les sociétés humaines sans exception sont régies par la parenté qui est l’ensemble des liens qui unissent les membres d’une même famille et c’est a travers les termes de parenté que ces derniers s’adressent entre eux et c’est le cas dans notre langue berbère donc est ce que la terminologie de parenté est identique dans ces dialectes (kabyle, Chaoui, touareg, mozabite et Chenoua) ou bien est il différente d’un dialecte a l’autre ? S’il est légitime de penser que la langue berbère a été, à l’origine, une langue unifiée, il est illusoire de croire que sa fragmentation en dialectes est imputable aux Arabes dont la langue a progressivement conquis l’espace berbère, isolant les locuteurs et précipitant l’apparition de systèmes locaux. En fait, la diversité linguistique n’est pas propre au berbère mais se relève dans toutes les langues. On peut supposer que le point de départ est une langue unique qui se diversifie dans l’espace. La variation se fait progressivement et si, de localité proche en localité proche, l’intercompréhension est assurée, elle diminue fortement jusqu’à disparaître entre deux points éloignés. Cette situation a dû être celle du berbère où la langue, d’abord unie, s’est éparpillée progressivement, en s’étendant dans l’espace, en une multitude de dialectes. L’intercompréhension, aisée, à l’intérieur d’une même aire dialectale, diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne. Si aujourd’hui un Kabyle de Tizi Ouzou comprend sans difficultés majeures un Kabyle de Bouira ou de Béjaïa, il comprend beaucoup moins, mais sans qu’il y ait rupture totale de l’intercompréhension, un Chaoui de l’Aurès ou un Chenoua de Tipaza, alors qu’il ne parviendra pas à communiquer avec un Touareg de l’Ahaggar. En dépit des divergences, parfois très fortes, qui les caractérisent, les dialectes berbères présentent des traits communs à tous les niveaux : phonétique et phonologie, morphologie, syntaxe. Le lexique, dans lequel on a reconnu, très tôt, un « fond commun » n’est pas en reste et des investigations poussées devraient montrer, que malgré l’éparpillement dialectal, il existe non seulement un vocabulaire commun mais aussi des procédés de formation et une organisation de la signification au moins en partie commune. D’après le corpus qu’on a recueilli on a constaté qu’il ya des convergences et des divergences uploads/Geographie/ chenoui-chaoui-kabyle-mozabite-touareg.pdf
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- Publié le Jan 21, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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