REPUBLIQUE DE MADAGASCAR Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana Ministère de l

REPUBLIQUE DE MADAGASCAR Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana Ministère de la Population, de la Protection Sociale Ministère de l’Industrialisation, du Commerce et des Loisirs et du Développement du Secteur Privé Ministère de l’Education Nationale Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Recherche Scientifique et de la Pêche Programme Conjoint Madagascar / Système des Nations‐Unies Pour la Promotion de l’Education de Base Pour Tous les Enfants Malgaches CONTRIBUTION AU REPERTOIRE DES METIERS DE BASE ET REFERENTIELS DE FORMATION en partenariat avec Août 2004 PREFACE _____ En ma qualité de Ministre en charge de la Population, je mesure chaque jour l’impact négatif du sous emploi et du chômage sur nos familles et sur l’ensemble de la société. Les deux s’expliquent d’une part par les conditions économiques mondiales auxquelles nous sommes confrontés et, d’autre part, par un manque d’information sur les opportunités d’activités génératrices de revenus offertes à nos compatriotes. Je déplore que les jeunes soient les principales victimes du sous emploi et du chômage. Cette situation contribue à alimenter le cercle vicieux de la pauvreté et gâche toutes les potentialités offertes par une jeunesse dynamique et courageuse désireuse de participer activement au renforcement de l’économie de notre pays. En outre, la marginalisation socio-économique des jeunes constitue l’un des freins à notre développement économique et social. Ainsi, j’adhère aux récents propos du Directeur Général du BIT : « Nous gaspillons une part importante de l’énergie et des compétences de la jeune génération la plus instruite que le monde n’ait jamais connue. Pour réaliser les Objectifs de développement du Millénaire, il est indispensable d’accroître les possibilités offertes aux jeunes de trouver et de conserver un emploi décent ». Les objectifs du Forum mondial sur l’Education (Dakar, 2000) reflètent également cette préoccupation. Partout dans le monde, les jeunes ne doivent plus espérer de l’Etat qu’il soit un pourvoyeur d’emplois. Par contre, ils peuvent légitimement attendre que l’Etat place la création d’emplois au centre des politiques macro-économiques. Il doit également soutenir l’investissement dans l’éducation et la formation, assurer l’égalité des chances entre les jeunes femmes et les jeunes hommes, les inciter à devenir des entrepreneurs et faciliter la création de micro entreprises. C’est à cela que s’attache le Gouvernement malgache en faisant de l’emploi des jeunes l’une de ses priorités majeures. Le problème que nous rencontrons n’est pas tant le manque d’emplois que l’absence d’identification d’activités dont la pratique procurera des revenus permettant de lutter contre la pauvreté. Ces activités, qui se situent généralement dans l’économie informelle, ne font pas encore l’objet d’une formation. En effet, nos systèmes de formation ne sont pas suffisamment adaptés pour favoriser l’insertion des jeunes dans ce type d’économie. L’un des grands mérites du «Programme Conjoint Madagascar / Système des Nations Unies pour la Promotion de l’Education de base pour tous les enfants malgaches » est d’avoir mis au point des mécanismes de formation et d’apprentissage qui permettent à nos jeunes compatriotes déscolarisés et aussi à des adultes néo-alphabétisés de développer à la fois leur esprit entrepreneurial et leur esprit créatif. La « Contribution au Répertoire des Métiers de base et Référentiels de formation », que j’ai l’honneur de vous présenter, participe à la mise en œuvre d’une stratégie, développée conjointement par les Ministères chargés de la formation professionnelle, de l’artisanat, de l’agriculture, de l’emploi et de la population, avec l’appui technique du Bureau International du Travail (BIT). Elle consiste à identifier dans l’environnement immédiat des populations cibles, des créneaux porteurs d’activités génératrices de revenus. Ces activités contribuent au développement local par l’exploitation des richesses imparfaitement valorisées ou par la création d’activités innovantes dont l’absence pénalise les populations qui doivent effectuer des dizaines de kilomètres pour recevoir un service. Chacun des métiers et des activités proposés est accessible à tous après une formation relativement courte et ne demandant ni infrastructures ni investissements importants. Une fois dûment répertoriées, par les populations elles-mêmes, ces activités font l’objet d’une étude descriptive qui conduit à l’identification des compétences nécessaires à leur exercice et à la mise au point d’un référentiel de formation par les artisans qui les pratiquent. Comme son nom l’indique, « la Contribution au Répertoire des Métiers de base et Référentiels de formation » n’est pas exhaustive car elle ne concerne qu’une cinquantaine de métiers et d’activités génératrices de revenus. Toutefois, elle constitue le résultat d’une première approche méthodologique que je souhaite voir s’affiner et se développer dans les années qui viennent. A mon sens, elle sera utile pour la décision des jeunes, pour ceux qui seront chargés de leur orientation professionnelle, pour le Ministère en charge de la formation professionnelle et les promoteurs de formation ainsi que pour les responsables des collectivités locales, dont nous souhaitons qu’ils s’impliquent dans la mise en œuvre de la formation professionnelle. En ma qualité de Ministre de la Population, je forme des vœux pour que ce document et la méthodologie qui lui est attachée contribuent à ouvrir d’autres perspectives dans la formation des jeunes afin que, devenus mères et pères de famille, ils occupent des emplois décents et productifs et préservent leurs enfants de la pauvreté et de la misère. Le Ministre de la Population, de la Protection Sociale et des Loisirs Zafilaza SOMMAIRE Préface de Monsieur le Ministre de la Population, de la Protection Sociale et des Loisirs ‐ Avant propos Page 01 ‐ Introduction Page 02 ‐ Présentation du Répertoire Page 03 à 06 ‐ Première Partie : Page 07 à 70 Répertoire des métiers de base ‐ Deuxième Partie : Page 71 à 180 Référentiels de formation ‐ Annexes : Annexe I : Liste des abréviations Annexe II : Annexe à l’arrêté n°11443/99 du 29 Octobre 1999 portant classification des métiers D’artisan en catégorie professionnelle Annexe III : Titres des grands groupes, sous grands groupes et sous groupes et groupes de base des grands groupes 6 et 7 de la CITP‐88 Annexe IV : Correspondance des Métiers par rapport au CITP‐ Description des tâches CITP et métiers identifiés Annexe V : Localisation des Métiers de base par Province Annexe VI : Cartes de Madagascar TABLE DES MATIERES Monographies et Référentiels de Formation Codification Activités et Métiers Pages Monographie Pages Référentiels 01 Pirogues 17 73‐74 02 Botry 18 75‐76 03 Marqueterie 19 77‐78 04 Sculpture d’Arts 20 79‐80 05 Articles de Ménage 21 81‐82 06 Ustensiles domestiques 22 83‐84 07 Articles décoratifs 23 85‐86 08 Outillages agricoles 24 87‐88 09 Confections et réparations clés 25 89‐90 10 Fonderie 26 91‐92 11 Forge 27 93‐94 12 Extraction de pierres 28 95‐96 13 Confection de bijoux fantaisies 30 97‐98 14 Tissage Tapis Mohair 31 99‐100 15 Art Batik 32 101‐102 16 Briqueterie 33 103‐104 17 Poterie 34 105‐106 18 Pompe aspirante d’eau 35 107‐108 19 Couvreur 36 109‐110 20 Craie, staff et produits de décor 37 111‐112 21 Chaux 38 113‐114 22 Vannerie 39 115‐116 23 Tissage de rabane 40 117‐118 24 Articles en bambous 41 119‐120 25 Articles en écorce bananier 42 121‐122 26 Travail de sisal 43 123‐124 27 Papier Antemoro 44 125‐126 28 Tabouret 45 127‐128 29 Cornetier (zébu) 46 129‐130 30 Minoterie 47 131‐132 31 Séchage de fruits 48 133‐134 32 Transformation fruits 49 135‐136 33 Transformation tomates 50 137‐138 34 Boucherie, charcuterie 51 139‐140 35 Fumage de poisson 52 141‐142 36 Vinaigre d’ananas 53 143‐144 37 Huiles essentielles 54 145‐146 38 Huile de coco 55 147‐148 39 Masseur 56 149‐150 40 Instruments de musique 57 151‐152 41 Petites voitures,jouets(bois) 58 153‐154 42 Maquette de bateau 59 155‐156 43 Frigoriste, ménager 60 157‐158 44 Fabrication brouettes 61 159‐160 45 Filet de pêche 62 161‐162 46 Varamba 63 163‐164 47 Pépinière 64 165‐166 48 Viticulture 65 167‐168 49 Elevage canards de mulard 66 169‐170 50 Apiculture 67 171‐172 51 Farine de poisson 68 173‐174 52 Pisciculture 69 175‐176 53 Pêche artisanale 70 177‐178 54 Aquaculture 71 179‐180 1 Avant‐ propos ______ Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué directement ou indirectement à la réalisation de ce répertoire. L’identification et la localisation des métiers et activités porteurs de revenus pérennes ont été faites à partir des pôles de développement socio‐économiques régionaux et définis avec les responsables provinciaux, à savoir : ‐ la Coordinatrice Nationale du Programme National « EDUCATION POUR TOUS » et toute l’équipe ; notamment, les Responsables des cellules provinciales de coordination et d’exécution (CPCE) (sauf Antananarivo et Antsiranana) ‐ les Responsables provinciaux : • Population • Artisanat • Agriculture • Emploi • Education Nationale ( DGFP‐LT) ‐ les Organisations Consulaires ‐ les Chambres de commerces ‐ les Chambres de métiers ‐ les Organisations professionnelles : • Artisans par filière ‐ les Partenaires sociaux : • Organisations patronales • Organisations syndicales représentatives ‐ les organismes de Formation (Publics, Privés, ONG) ‐ les Centres de Documentation et d’Information ‐ l’association « Entreprendre à Madagascar » ‐ les Responsables provinciaux du PSDR ‐ les organismes onusiens : ONUDI Le présent répertoire des Métiers et Activités de base a pu être réalisé grâce à la contribution effective et permanente du Ministère de l’Industrie et de l’Artisanat (devenu Ministère de l’Industrialisation, du uploads/Geographie/ contribution-au-repertoire-des-metiers-de-base-et-referentiels-de-formation.pdf

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