03 - trois La Voix Du Paysan N o i r Ve r t Des centres de formation en agricul
03 - trois La Voix Du Paysan N o i r Ve r t Des centres de formation en agriculture et élevage à la périphérie de Yaoundé Outils, méthodes et expériences pour les services d'information Animer et gérer l'information pour le développement rural : Cher Michael, Vous faites très bien de penser à une formation avant de vous engager à une activité de production agricole ou d’élevage. Le Cameroun regorge très peu de centres de formation pratique en agriculture et élevage. Néanmoins, dans la périphérie de Yaoundé, région du Centre, vous pouvez trouver quelques établissements privés tels que: Le Collège Agricole Bullier situé à Sa’a dont l’accès se fait par voie de concours. Les conditions sont les suivantes: • Être âgée de moins de 19 ans • Etre titulaire d’un BEPC ou d’un CAP • Les élèves de classe de 3ème (Enseignement général) et 4ème (Enseignement technique) peuvent être admis au concours après étude du dossier. Les spécialités enseignées au Collège Bullier sont : • Productions végétales (agriculture) • Productions animales (élevage) • Transformation des produits agricoles. La formation dure trois ans et est couronnée par un diplôme de Brevet de Techniciens Agricoles (BTA). Pour plus de renseignement vous pouvez écrire ou appeler à l’adresse suivante : BP 26 Sa’a, téléphone : 77 73 62 72. Comme autre centre de formation agricole, il y a l’Institut Agricole d’Obala, dont l’accès se fait aussi par voie de concours. Il offre une formation intégrée en trois ans après le BEPC ou le CAP . Les diplômes obtenus sont le probatoire et le Brevet de Technicien en trois options: • Productions végétales (agriculture) • Productions animales (élevage) • Transformation des produits agricoles. Pour plus de renseignement, vous pouvez écrire ou appeler à l’adresse suivante : BP 233 Obala, téléphone : 77 54 82 94. Il existe aussi les Ecoles familiales agricoles (EFA) dans la région du Centre qui œuvrent pour l’insertion professionnelle des jeunes. Il s’agit de: EFA de Etam-Kouma à Sa’a, EFA de Bafia. Les EFA dispensent une formation technique en agriculture et élevage. Les jeunes de 13 à 19 ans sont prioritaires pour y être retenus comme élèves. Le niveau scolaire minimum requis est le CEP . Cependant, une chance est accordée à ceux qui n’ont pas le CEP par le recrutement sur étude du dossier. Les EFA forment aussi les adultes qui veulent maîtriser un domaine spécifique dans l’agriculture et l’éleva- ge. Pour plus de renseignements, écrire à la Coordination nationale des EFA à l’adresse BP 8248 Yaoundé. Actuellement, il y a une autre opportunité d’insertion des jeunes en agriculture et élevage à travers le Service d’appui aux initiatives locales de développement (SAILD) par son programme de «Formation des Paysans par les Paysans chez les Paysans» qui concerne quatre filières de production à savoir: l’élevage de poulet de chair, l’élevage des cailles, la culture du maïs et les cultures maraîchères. L’objectif de ce programme est d’offrir une formation pratique aux apprenants dans la ferme d’un producteur nanti d’expériences. La seconde phase étant déjà effective, vous pouvez vous rapprocher du SAILD située à Elig-Essono à Yaoundé, tél.: 22 22 46 82 A bientôt BOOK SHOP C e guide s'adresse aux profession- nels du monde rural, et au-delà, aux professionnels du développement, (ONG d'appui, groupements, organi- sations paysannes, etc.) qui mettent en place et animent des services d'infor- mation. Le rôle de l'information est déterminant dans la pratique profes- sionnelle. L ’information est nécessaire au renforcement des connaissances et des compétences des acteurs, comme aide à l'action, à l'innovation et à la résolution des problèmes. Pour cela, elle doit être opérationnelle, pratique et directement utilisable, c'est-à-dire synthétisée, mise en forme, et diffusée sur des supports adéquats. L'enjeu majeur des services d'information s'article donc sur l’élaboration d'une offre de produits et services adaptée aux besoins d'un public spécifique, et sur la mise en place de stratégies d'information et de communication qui répond aux objectifs de développement des zones concentrées. De façon accrue, les fonctions de médiation et de diffusion se placent au coeur du métier des spécialistes de l'information. Ce guide est conçu pour présenter de façon simple et didactique des méthodes de travail et des outils adéquats. Largement illustré d'exem- ples, il aborde les problématiques principales liées à l'animation et à la gestion de l'information en milieu rural. Il contribue au renforcement des capacités des producteurs mais aussi des organisations paysannes LVDP N° 231 Août 2010 courrier Quels sont les noms scientifiques des variétés locales de plantain Louis, Les bananes plantain sont un type particulier de banane à cuire ; ils appartiennent à un groupe (ou genre) connu scientifiquement sous la dénomination Musa. La plupart des cultivars (variétés) dérivent de deux espèces, Musa acuminata (génome A) et Musa balbisiana (génome B). Toutes les sélections de bananier se faisant donc à partir de ces deux espèces, le nom scientifique se limite le plus souvent au genre Musa ; par exemple on dira Musa spp, ce qui signifie: Genre Musa avec plusieurs espèces. En taxonomie ou classification des plantes, l’identification peut se faire sous deux ou trois noms désignant les termes suivants : Genre – Espèce – Variété ou Cultivar. De ce fait, pour ce qui concerne le nom de la variété ou du cultivar, cela doit souvent leur originalité à des noms de personne ou des lieux de découverte de ce dernier (nom local). En effet, le nom scientifique du bananier plantain (banane à cuire, consommée bouillie ou en friture) est Musa paradisiaca en y ajoutant les noms locaux de ces diverses variétés dont vous avez fait mention dans votre lettre à savoir: essong, big ebanga, french rouge, etc. En résumé le nom scientifique pour la variété essong par exemple dans ce cas s’écrirait comme suit : Musa paradisiaca Var. Essong. Pour ce qui est des photos des différentes variétés locales publiées dans le journal LVDP n° 153 d’octobre 2004, rapprochez-vous de la direction du journal située au quartier Elig Essono à Yaoundé; téléphone: 99 41 40 89 ou 22 14 56 54 Monsieur Je voudrais avoir le nom scientifique des variétés de banane plantain que j’ai lu dans La Voix Du Paysan numéro 153 du mois d’octobre 2004. Il s’agit des variétés locales suivantes: Akoss besseck, big et red ebanga, daluyao, essang, essong, ekon zok, french rouge, itu-iba- ukom, obuti ntanga, poutaban type somo. J’ai monté un projet de production de bananier où mes partenaires sollicitent ces noms scientifiques pour se retrouver facilement. Je vous remercie d’avance pour ces renseignements. Louis Mbombo Douala A votre attention ! Chers lecteurs, La journée d’information sur le thème : « L’élaboration des projets agricoles », annoncée dans La Voix Du Paysan du mois passé pour le vendredi 23 septembre 2010 à Yaoundé est renvoyée à une date ultérieure. Une nouvelle date vous sera communiquée en temps opportun. Faire circuler l’information. Pour tout renseignement supplé-mentaire, contact : Centre de documentation pour le développement rural (CDDR) Yaoundé, tél. : 99 414141. Report de la journée d’information sur l’élaboration des projets Monsieur, Après mon abonnement récent au journal La Voix Du Paysan, j’éprouve tout le plaisir à parcourir votre site très riche en informations. Pourrais-je avoir quelques centres de formation en agriculture et élevage dans la périphérie de Yaoundé? M. Nguidjol Michael uploads/Geographie/ des-centres-de-formation-en-agriculture.pdf
Documents similaires










-
33
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jui 08, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1243MB