Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire de l'artiller

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire de l'artillerie / par M. Reinaud,... et M. Favé,... Reinaud, Joseph Toussaint (1795-1867). Histoire de l'artillerie / par M. Reinaud,... et M. Favé,.... 1845. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Imprimerie de CossE et J, Dn.~tNE, rue Christine, 2. MMRE M MMHMME ITC PARTIE. DU FEU GRÉGEOIS DES FEUX DE GUERRE ET DES ORIGINES BE LA PMME A MM D'APRÈS DES TEXTES NOUTEACX PAR M. REÏNAUB, f~/,& ~stitut,Professeur delangue arabe, ett., ETM.FAVÉ, "< Cabined'artiUerie, ancien ËIeve de!'ËcoIePo!ytechmque. PARIS J. DUMAïNE, NEVEU ETsccc. DEG -LA&CIONIE, ~hM;re héM. ~3t. it ~uf ~tmcMM tt!< Boc~Mmatt, (Maison Anselin), Roeet passage DaapMne,36 .o® 18~ AVANT PROPOS. M. Favé ayant entrepris d'écrire l'histoire de l'artillerie à feu, il devenaitindispensablede faire des recherches sur l'origine de la poudre à canon. Cette question, ordinairement jointe à celle de la nature du feu grégeois, a été si souvent controver- sée, sans qu'on soit encorearrivé à un résultat cer- tain, que nous n'avions guèrel'espoir d'y parvenir; nous croyions surtout qu'après tant de recherches, il ne devait pas être possible d'y arriver directe- ment par un texte authentique; c'est ce qui nousa fait suivre dans cette étude une méthode particu- lière. Il nous paraissaitimpossible d'admettre entière- ment la tradition la plus répandue sur l'origine de ia poudre à canon. Cette tradition rapporte qu'un alchimiste, nommé Schwartz, ayant mélangé du salpêtre, du soufre et du charbon dans un mortier, qu'il recouvrit d'une pierre, une étincelle qui vola par hasard mit le feu à la composition, et fit voler la pierre, par son explosion, à une distance consi- dérable. Schwartz en aurait conclu immédiatement l'usage de la poudre, de la bouche à feu et du pro- jectile. Le hasard ne joue pas un aussi grand rôle dans les progrès des arts. L'humanité, dans chacune-de ses découvertes, marche progressivementet pas à pas, et non par sauts et par bonds elle ne s'avance pas toujours avec la même vitesse, mais sa marche est continue. L'homme n'invente pas, il déduit. S' nous prenons une branche des connaissances hu- maines, son histoire, c'est-à-dire l'histoire de ses progrès,doit formerunechaîne continue l'histoire des faits nous fournit des tronçons de cette chaîne !I et nos travaux doivent avoir pour objet de retrou- verles maillesperdues, pour rattacher ces tronçons l'un à l'autre. Guidés par ces réflexions, nous sommes partis de l'état actuel des connaissancesde l'artillerie, et re- montant le cours du temps, nous nous sommes ef- forcés de suivre toutes les sinuosités de sa marche pour parvenirjusqu'à sa source. Quelques connais- sances spéciales nousdonnaient dans cette recherche un grand avantage sur presque tous ceux qui ont essayé de traiter seulement l'origine mystérieusede la poudreà canon.Par l'étude des auteurs spéciaux de pyrotechnie et d'artillerie des quinzième et sei- zième siècles, M. Favé croyaitêtre arrivéà pouvoir rattacherla poudre à canonau feu grégeois, quand le désir dé trouverla forme et l'usage des premières bouches à feu lui inspira l'idée de s'adresser à M. Reinaud, conservateur-adjoint des manuscrits orientaux de la Bibliothèque royale, pour lui de- mander si les ouvragesarabes de la Bibliothèque ne contiendraient pas quelques dessins de bouches à feu ou de machines de guerre anciennes. M. Rei- naud,.dont l'attention s'était portée depuis long- temps sur ces matières (1), montra à M. Favé un (1) M. Reinaud se rencontra dansses anciennesrecherches, avec M. Léon Lacabane, premier employé au département des manu. scrits de la Bibliothèque royale. M. Lacabanea publié plus tard un mémoire intéressant sur la poudre à canon et son introductionen France (Bibliothèquede l'Ecole des Chartes, 2e série, t. 1, p. 28)- Le présent ouvrage était rédigé, avant que le mémoire de M. La- cab:tne fût mis au jour. Ot) peut lirel'ar ticle Artillerie que M. Favé manuscrit contenant une grande quantité de pein tures, dont l'auteur est mort en i295 de J.-C., et qui offrait la composition du feu grégeois et la description des instruments à son usage. M. Rei- naud fournit à. M. Favé une traduction presque complètede ce manuscrit. Ce n'était pas une tâche facile; ces sortes de descriptions techniques sont bien rarement assez détaillées, assez claires pour pouvoir, dans la langue même de l'écrivain, être comprises des gens qui n'ont pas les objets sous les yeux. Cet ouvrage n'était écrit que pour un petit nombre d'adeptes, consacrant leur vie à cet art et n'ayant besoin que de peu de détails. Si l'on joint à cela l'emploi d'un assez grand nombre de mots qui sont étrangers à la langue arabe, et que les Arabes ont sans doute empruntés aux nations étrangères, on pourra se faire une idée de la diffi- culté que présentait l'interprétation du texte. Le manuscrit arabe de la Bibliothèque royale n" il27, ancienfonds, a pour titre ~.j~! &A~J~ ~eUJL!~ Ae~ ~<?/ï?M~~e ou al /~e/ï<M' a inséré dans le Supplémentau Dictionnaire de &î Conversation, à une époque où le mémoire de M. Lacabane n'avait pas encore paru. <c, c'est-à-dire Traité de l'art de combattre à cheval, et des machinesde guerre. Ce volume est exécutéavec beaucoupde soin et est a accompagné de figures coloriées;c'est de là quenous avons tiré plusieurs des dessins qu'on trouveraà la suite de cetouvrage.On voitprobablementici un de cesexemplairesque le gouvernementfaisait exécuter pour l'usage de ses artificiers; si un grand nombre de termes techniques son tprivés de points diacriti- ques, c'était probablement afin d'en rendrel'intel- ligence presque impossible à toute autre personne que les agents officiels. Il est dit au commencement que ce traité a été composé par le ostad (maître) illustre, Nedjm-ed- din (étoile de la religion), Hassan Alrammah (le lancier), d'après les leçons de son père et de ses aïeux, et celles desautres maîtres de l'art. L'auteur portait le sobriquet de (le bossu). Il mourut l'an 695 de l'hégire (1295 de J.-C.), âgé de trente à quarante ans. Il doit donc avoirécrit entre les années 1285et 1295 de notre ère. Un autre manuscrit plus petit, de la BiMiothè- que royale, n" 643 du fonds Assehn a pour titre <f ~L<i j<~ i~~wj~À!! ~t:9 ~~& ~c- r~M~c ~?!A~~ M~~Y~<, c't'st-à-dirc, Traité de l'art de faire la guerre pour la cause de Dieu. Ce manuscrit, sans peintures et sans nom d'auteur, est le même que l'autre pour le fonds maissa rédaction est un peu différente. Les mots pour la cause de Dieu, que porte le ti- tre, rappellent l'époque où l'Evangile et le Coran étaient continuellement en présence, et semblent faire entendre que, pour de bons Musulmans, les instruments meurtriers de la guerre ne devraient .être employés que contre les Chrétiens. Ce traité, en confirmant toutes les inductionsque M. Favé avait tirées de ses lectures précédentes, fournit, ce nous semble, l'autorité qui était néces- saire pour que la question, résolue d'une manière dé&nitive, ne puisse plus àl'avenirêtre controversée. Mais ce n'était pas assez. Il fallait découvrir par quelles voies les Arabes étaient parvenus à l'usage de moyens aussi énergiques. Les substancesqui ser- vaient uploads/Geographie/ des-origines-de-la-poudre-a-canon.pdf

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