Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Poèmes durant la guerr
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Poèmes durant la guerre (1914-1918) / Jean Richepin,... Richepin, Jean (1849-1926). Auteur du texte. Poèmes durant la guerre (1914-1918) / Jean Richepin,.... 1919. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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JEAN RICHEPIN de l'Académie française Poèmes durant la guerre (1914-1918) PARIS ERNEST FLAMMARION, ÉDITEUR 26, Rue Racine, 26 Quatrième mille // a été tiré, de cet ouvrage, pingt-cinq exemplaires sur papier de Ihuandc tous numérotés. DU MÊME AUTEUR MEME PRIX — MEME FORMAT Les Caresses. Illustrations de Louis Moiux i vol. Proses de Guerre. . .«. , , , . t vol. La Clique 1 vol. LES ÉTAPES D'UN RÉFRACTAIRE Un joli volume in-32. Prix ; 5 fr. Paris. — L. MIRETHEUX, imprimeur. I, rue Casselt». JEAN RICHEPIN PB L'ACAPtMIK tn\NÇi(SK POÈMES DURANÏl LA GUERRE U* I '(1914-1918) PARIS ERNEST FLAMMARION, ÉDITEUR 26, RUE RACINE, 26 Droits de tiaduction, d'adulation el de reproduction rcsenés pour tous pays. Droits de traduction et de reproduction réservé pour tous les pays. Copyright 1919, b) ERNEST FIAMMARIOP PRÉFACE A"on\ pas même! Pas une préface, en vérité! Rien quun bref et modeste avertissement ! La plupart de ces poèmes, pour ne pas dire tous ne sont, en somme, que des pièces de circonstance demandées à un poète faisant sa partie dans une cérémonie publique. En les écrivant, et en les disant lui-môme presque toujours,il n'avait donc d'autre but que de remplir, le mieux possible, ses devoirs professionnels. S'il les réunit aujourd'hui, ces feuilles épaises, sous forme d'un petit livre, il le fait surtout en guise de réponse et de remerciement aux personnes qui, assistants desdites cérémonies, lui ont témoigné le désir de lire ces poèmes après les avoir entendus. Tout ce qu'il peut ambitionner désormais, c'est que ces amis inconnus n'aillent pas trop lui en vou- loir d'avoir pris si aisément leur désir pour un ordre, Telle est la grâce qu'il leur souhaite, et qu'il se souhaite, de tout son coeur. J. R. 1 PARISIENNE 'Pour accompagner un croquis de Louise Àbbema, dans un album de dessins et de poèmes qui fut offert plus tard à S. il/, la Reine Alexandra^ d'Angleterrev Le croquis de Louise Abbémat fait en septembre 1914, représentait une Parisienne, sur le talus des fortifications, regardant vers la Marne. PARISIENNE Parisienne, en toi s'incarne notre France. Ta bouche, où rien jamais n'a fané l'espérance, < Est celle d'une amante et celle d'une soeur; La tendresse et l'esprit s'y fondent en douceur. De tes jolis yeux clairs irradie un délice Unique au monde, fait de charme et de malice. Mais grave est ton. grand coeur que Ton croit si léger. Vienne l'heure où surgit contre toi l'Étranger, De ton sourire en arc la flèche le poignarde ; Et, Sans perdre un rayon de leur grâce mignarde, Les regards de tes yeux, de tes jolis yeux clairs, Font pleuvoir sur &u iuite une a\erse d'éclairs. !I N02L-SURPRISE Écrit le 15 Décembre 1914, pour êtrejoint à des cadeaux deNocl envoyés sur le front. NOEL-SURPRISE Vous par qui l'aube en notre ciel Refleurira divine et rose De votre beau sang qui l'arrose, Voici de quoi fêler Noël. — s — 0 semeurs de notre espéiance Contre l'ennemi détesté, 0 soldats de l'humanité, De la justice et de la Fiance, tiers héros demain triomphants, Avec ces riens qu'on vous adtuse Acceptez toute la tendresse Qu'on y môle pour les enfants} Et parmi nos larmes amères Pleurant ceux-là qui sont pailis» Sentez, comme des tout petits, Dattte ici tout le coeur des mères» (1! POUR LES PETITS DRAPEAUX BELGES DU au Trocadéro, le dimanche 20 Décembre 19 H, par Mademoiselle Madeleine Iioch, dans une matinée oh l'on vendaitt pour secourir les réfugiés belges, de petits dra- peaux rappelant leur pays. POUR LES PETITS DRAPEAUX BELGES Donnez, non pas comme une aumône Faite d'un geste indifférent, Mais comme un hommage qu'on rend A genoux devant une icône. — 12 — Donnez pour les petits drapeaux Du grand peuple sans qui le monde Trépassait sous ta bave immonde, Noire avalanche de crapauds. Car, poussant ses masses compactes Aux savantes atrocités, Vers Paris, flambeau des cités, Croulait la nuit en cataractes; Et» Paris éteint par te flux, lîouté dans ces linceuls funèbres, C'était, sous l'horreur des ténèbres, Le monde entier n'y voyant plus. — 15 — Mais il veillait contre l'infâme, Lui, le peuple carillonneur Des beffrois où tinte l'honneur, Le petit peuple à la grande âme; Et certain, sans en prendre effroi, Que sur lui tout seul il attire Toula la mort, tout le martyre, Superbe, incarné dans son Roi, En face du nionslre il se dresse, Lui saule à la gorge et le mord, Et souffie tout, martyre et mort, Puur sonner l'heure vengeresse. » - — 14 — Or il la sonne, en vérité, Puisque, pendant son agonie, La France a le temps, forte, unie, D'assaillir le monstre arrêté, Et puisque les cris de victoire, Que tous un jour nous pousserons, Auront eu pour premiers clairons, Sublime hostie expiratoire, Les râles jaillis de ton coeur Sur la croix où le ciel t'acclame, 0 petit peuple à la grande Ame Par qui le droit sera vainqueur! — 15 - Va, tu l'auras, contre l'engeance De tes vils bourreaux, tu l'auras A pleine faucille, à pleins bras, L'ample moisson de ta vengeance. Mais en attendant ce beau jour Dont les aubades sont prochaines, 0 cher peuple encor dans les chaînes, Apprends du moins tout notre amour; Sache que toutes nos pensées Sont avec toi, tendres, sans fin. Avec ta misère, ta faim, Avec tes blessures pansées, — 16 - Et que notre hommage rendu A la splendeur qui le décore, Si grand qu'il soit, n'est rien encore Auprès de tout ce qui t'est dû. Aussi reçois-le haut la tète, J Non pas comme un pauvre attristé Qu'on lui fasse la charité, Mais comme un héros que l'on fête, Et vous, qui donnerez ici, Ne donnez point comme«une aumône, Mais comme un hymne aux pieds d'un trône, Co:n:ne u:i salut, comme un merci, ' - 17 - Comme une prière où se pâme Tout le coeur prêt à se briser, Comme un reconnaissant baiser Où l'on donne toute son âme! IV LA BELLE AUMÔNE Dit au Trocadéro, par Mademoiselle Madeleine ïloch, le dimanche 21 Mars 1915, pour la vente de médailles frap- pées à la double effigie des h, h. M, M., le Roi et la Reine des Belges LA BELLE AUMÔNE Sous ses regards couleur d'éclipsé Tâchant de ployer nos genoux, Elle s'avançait contre nous, La bête de l'Apocalypse, - 22 - Son triomphe semblait certain, Elle effrayait si fort le monde Que tous, dans ce triomphe immonde, Croyaient voir l'ordre du destin. L'Europe est là, qui nous regarde. Jusqu'aux amis sont hésitants, * Aurons-nous seulement le temps% Attaqués, de nous mettre en garde? Ah! ce temps! Le monstre arrêté! Fût-cèune-heure, par quelque obstacle" Ce temps, quel être de mir*»**! Nous en fera la uploads/Geographie/ poemes-durant-la-guerre-richepin-jean-pdf.pdf
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- Publié le Mar 11, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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