Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'anglicisme et l'angl

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'anglicisme et l'anglo- américanisme dans la langue française : dictionnaire étymologique et historique des anglicismes [...] Bonnaffé, Edouard. Auteur du texte. L'anglicisme et l'anglo- américanisme dans la langue française : dictionnaire étymologique et historique des anglicismes / Édouard Bonnaffé ; préface de M. Ferdinand Brunot,.... 1920. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Copyright by Librairie Delagrave, 1920. /PftÉFÀCE Voici un livre qui n'a pas, comme tant d'autres, été improvisé. Il repré- sente une vie de recherches, d'attention soutenue, de curiosité minutieuse et obstinée. Encore fallait-il que l'auteurfût né dans des conditions parti" entières, et eût reçu une éducation spéciale pour le mener à bien. Car si alderman ou bachelor, auburn ou ball-trap se décèlent d'eux-mêmes comme étrangers, drain, indésirable, interlope, cent autresportent un air si français qu'on nepense pas à leur demander leurs papiers, il, Bonnaffé, qui est un vrai bilingue, découvre si bien les suspects qu'on le soupçonne parfois de voir de l'anglais partout, comme le personnage de Labiche flai- rait du romain. On se réserve, on consulte, et, après avoir résisté, on est obligé d'accorder que l'auteura décidément raison. Malgré le Dictionnaire Général et les autres, il est possible que session, malgré sa physionomie latine, nous soit venu d'Angleterre, avec tant de termes parlementaires. Il y a du reste une foule de mots de même provenance qui ont au contraire passé par chez nous avant de franchir le détroit, La force de M, Bonnaffé, et elle est irrésistible, c'est d'avoirpour lui les textes. Il a lu pendant trente ans, et — horreurI— il apris des fiches, comme un Sorbonnard et comme,., Victor Hugo, Quiconque a ainsi beau- coup lu, la plume à la main, court chance d'avoir beaucoup retenu. De sorte qu'à chaque mot l'auteurallègue ses autorités, et on est confondu qu'il en ait pour tous, les anciens et les nouveaux, les techniques et les usuels, pour foxô commepour garden-party,pour jute comme pour pairesse,pour ceux qui sont depuis des siècles au fondd'in-quartosen veau plein, etpour ceuxqui ont passé un matin dans Le Gaulois ou la Yie au Grand Air. Les mots se succédant souvent sans aucun rapport entre eux,à chaquepagec'est un défilé fantastique où se heurtent romans, récits de voyage, études ethno- graphiques, économiques, traités de jeux, de chasse, de navigation,où les Annales des Ponts et Chaussées voisinent avec du Théophile Gautier et le Chien de Chasse ou le Bulletin de la Société d'Encouragementavec une nouvelle d'Abel Hermantet une fantaisie de Jules Verne. Des critiques, des philologues, de simples lecteurs ajouteront peut-être à certains articles, corrigeront des détails. Il arrivera à chacun de nous de rencontrer de ci de là un exemple plus ancien que l'exemple donné ici. Mais le livre que je vous présente, cher lecteur, n'en sera nullement diminué, car c'est un jeu assez puéril en somme que de trouver « lepremier exemple», Godefroy et Delboulle luttaient à ce sujet pour apporter un échantillon au Dictionnaire général. Leur concurrence,je dois le dire, n'a servi trop souvent qu'à tromper le publie ou l'étudiant, car la date d'un Vi PRÉPACB ' mot n'estpas celle où il a paru une fois, en enfant exposé, c't*t Ugeou il« été adopta. Et peut-être serait-on tenté à ce sujet de chercher à M. Donnaffê» s'il était candidat au Doctorat, quelques chicanes. Il a noté, de ci de là, avec le désir de ne rien laisser échapper, quelques mots anglais dont l'auteur d'une relation de voyage s'est servi pour laisser 4 des choses anglaisesou américaines leur nom et leur couleur, mais sans aucune idée de proposer pour euxni naturalisation ni même admission à domicile, SonHe des angli- cismes? Je dois dire du reste que les exemples qu'il apporte lèvent le plus souvent nos scrupules et nous font voir que notre surprisepremière n'était que de l'ignorance. Quand on a retranché ces « étrangers dans la cité », pour me servir de l'expression d'un de mes prédécesseursd'il y a bientôt trois siècles, 14 liste des mots réellement empruntésà l'anglais reste bien longue et bien curieuse. Aucune langue, sauf l'italien, ne nous a autant fourni. Dans le corps de / son livre, M, Donnaffê nous présente les mots dans l'ordre ou plutôt dans le ' désordre alphabétique. Il ne pouvait sans doutepas faire autrement. Mais il est certain que d'autresne s'en tiendrontpas là;—lui-même leura donné l'exemple dans une Introduction qui est une étude d'ensemble,méthodique et systématique, de l'anglicisme. Un vieux bibliothécaire de mes amis classait les livres en deux catégo~ ries : enhaut les livres avec lesquelsonfait des livres, en bas les livres qui sont faits avec des livres. Celui-ci serait en haut, tout en haut, mais on en tirera beaucoup de travaux qui seront en bas et qui auront tout de même leur valeur. Car un jour viendra, j'imagine,où on voudra reprendreen détail nos emprunts, les étudier par époques ou bien par matières, où on cherchera à savoir comment il se fait que dans un certain ordre d'idées la pensée française à un moment donné n'ait pu s'exprimer ou n'ait cru pouvoir s'exprimer qu'avec des signes étrangers. Mode ou besoin réel, on voudra savoir les raisons de l'ascendant de l'anglais. N'est-cepas par exemple unepreuve de : l'influence de l'Angleterresur nos idéespolitiquesque la création* a l'aidede : tant d'élémentsanglais,donotre langue politique,si imparfaite— etpour t cause — à l'époque classique, perpétuellement enrichie au dix-huitième sièclepar l'apport venu d'Outre-Manche? Ce sera l'honneur de M. Bonnaffé d'être le guide de tous ceux qui tra- vailleront en ces matières, et il est sur de le rester longtemps. Cet hon- neûrn'estpas mince. FERDINAND BRVNOT. INTRODUCTION Dans la préface de sa magistrale Histoire de la Langue français*, en cours de publication, M. Ferdinand Drunot, examinant les transforma- tions incessantes de notro vocabulaire, fait ressortir l'utilité qu'il y aurait,pour leur étude précise, à établir un « Pan-Loxique » qui ne con- tiendrait pas seulement les mots de production littéraire, mais encore tous les autres, nés de la vie elle-même d'un peuple. «Le progrès incessant de la science, dit-il, sa vulgarisation, le mou- vement quotidien de la vie ont mis en circulation une multitude d'élé- ments nouveaux do langage, mots, expressions,tours,venus de partout, de l'anglais ou de l'argot, du grec ou du patois, que le théâtre, que la presse surtout vulgarise par ses millions de bouches, dont les uns se perdent en quelques jours, dont les autres deviennent peu à peu fami- liers a tous, au point d'entrer partout, et jusque dans le Dictionnaire de l'Académie, Que d'inventaires a entreprendre,que de classifications a faire dans cette énorme massel»(l) '','" Nous avons voulu essayer de dresser un de ces inventaires, de jeter les bases d'une de ces classifications, en un domaine encore très insuf- fisamment connu : l'Anglicisme. Parmi les nombreuses modifications qu'a subies la langue française, au cours du siècle dernier, une des plus caractéristiques, croyons-nous, a pour cause l'introduction et la fixation dans notre vocabulaire uploads/Geographie/ dictionnaire-anglais-americain 1 .pdf

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