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Noah Fornoni Critique des médias 585-M32-VM Groupe: 3 Dossier de Presse Travail

Noah Fornoni Critique des médias 585-M32-VM Groupe: 3 Dossier de Presse Travail présenté à Paul Turcotte Département de philosophie CÉGEP du Vieux Montréal 12 décembre 2021 1 Table des matières DESCRIPTION DU DOSSIER DE PRESSE .................................................................. 3 ÉTAT DE LA SITUATION :....................................................................................................3 HISTORIQUE :......................................................................................................................3 ÉVALUATION DE LA COUVERTURE MÉDIATIQUE EN REGARD DU CONTINUUM SPHÈRE PUBLIQUE – APPAREIL IDÉOLOGIQUE (GINGRAS) (750 MOTS MAX) ....................................................................................... 3 SPHÈRE PUBLIQUE..............................................................................................................3 APPAREIL IDÉOLOGIQUE....................................................................................................3 RÉFLEXION RÉCAPITULATIVE : (1000 MOTS MAX) ........................................... 3 2 Description du dossier de presse État de la situation : (Décrire la « crise » démocratique vécue présentement (méfiance envers les institutions; manifestations de cette (d/m)éfiance (pétitions, motions de censure, manifestations), etc.) Le mouvement Black Lives Matter est né en 2013 mais a pris énormément d’ampleur ces derniers mois suite à la mort d’un citoyen américain, George Floyd. La relation était déjà tendue depuis un long moment entre les afro-américains et les policiers. La mort de Floyd a instauré une grosse méfiance et surtout une colère envers la police. Plusieurs cas de violence policière ont ensuite fait surface, grâce à une grosse prise de conscience et surtout un courage pour pouvoir prendre la parole. De très nombreuses manifestations ont pris place dans tout le pays ainsi que dans certains pays dans le monde. Plusieurs policiers ont été reconnus coupables. Ce mouvement qui a pris de l’ampleur a installé un climat de méfiance envers les policiers partout sur la planète, qui durera sûrement encore plusieurs années. Historique : (Comment les médias ont-ils couvert ce dossier? Reconstitution chronologique en se référant au dossier de presse.) Le mouvement a eu une énorme couverture médiatique, il a été un des évènements les plus médiatisés de ces dernières années. Les médias ont en très grande partie pris le parti des afro-américains, car les policiers étaient vus comme les méchants de l’histoire (et à juste titre). Beaucoup de journalistes et d’écrivains afro- américains ont donné leur avis sur cette situation. Les médias ont été des acteurs majeurs dans l’ampleur qu’a pris le mouvement. Il a permis aux autres pays de voir la situation des États-Unis et à prendre la parole à leur tour, car le racisme est un problème planétaire. La mort de George Floyd a été le déclic pour dénoncer les violences policières sur les non-blancs puis une énorme prise de conscience s’est faite par la suite sur le racisme dans tous les domaines de la société, y compris dans le sport. Malgré tout, certaines personnes restent dans l’ignorance et l’inconscience la plus totale, la destruction de structures ou murales du Black Lives Matter ou en l’honneur de George Floyd et de toutes les autres 3 victimes en témoignent. Il y a forcément une Amérique avant et après George Floyd, Derek Chauvin aura au moins réussi à remettre cet enjeu qui durait depuis des siècles sur la table des chefs politiques. Évaluation de la couverture médiatique en regard du continuum sphère publique – appareil idéologique (Gingras) (750 mots max) Sphère publique (Les médias remplissent-ils leur fonction d’agents d’une sphère publique riche? Cette analyse présuppose que vous exposiez adéquatement les caractéristiques pertinentes d’une telle sphère publique.) Les médias ne remplissent pas tout le temps leur fonction d’agents d’une sphère publique riche. Il y a énormément de problèmes, d’incidents dont on n’entend pas parler. La situation des autochtones, la violence policière qu’ils subissent ou encore les problèmes majeurs dans les pays pas développés sont des incidents très peu traités dans les médias, qu’on ne voit pas souvent passer lorsqu’on lit notre journal tous les matins. Le sujet des Black Lives Matter a bien été traité au cours des derniers mois, il a énormément pris de l’ampleur. Toutefois, avant cette grosse prise de conscience, le problème existait déjà depuis plusieurs années. Bon nombre de personnes noires dans le monde avaient été victimes de violences policières, mais on n’en entendait jamais parler. Pourquoi? Car le pouvoir ne leur appartenait pas, ils ont malheureusement toujours eu moins de droits que les blancs. Les policiers qui abusaient de leur pouvoir en faisant preuve d’énorme violence envers des noirs étaient rarement, voir presque jamais punis. Si une victime noire d’une agression policière tentait d’aller plus loin pour dénoncer son agression, il perdrait forcément. Malheureusement, plus de la moitié des juges donnerait raison à un policier blanc plutôt qu’un homme noir, ce qui ne donne pas le courage aux noirs de poursuivre leurs agresseurs, car ils savent qu’ils vont perdre. On parle beaucoup de la violence policière faite aux noirs, mais il y en a aussi faite aux autochtones, aux asiatiques ou aux arabes. Malgré ce qu’on puisse dire, les hommes blancs détiennent le 4 pouvoir dans ce monde. Pendant de nombreuses décennies, la population noire a supporté avec douleur et énervement les violences policières. La mort de George Floyd a été le déclic, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La vidéo de sa mort a fait le tour du monde, devenant tristement célèbre, où on voit le pauvre homme se faire étouffer par le genou d’un policier. La vidéo fut une preuve irréfutable de l’existence de la violence policière faite aux noirs. Elle a réveillé de nombreuses consciences partout dans le monde et elle a fait redonner du pouvoir au mouvement Black Lives Matter, qui n’était jusque-là pas autant célèbre. De très nombreuses manifestations autour du monde ont eu lieu. Les médias ont bien couvert ces évènements et les responsables de l’assassinat de George Floyd ont été reconnus coupables. De plus en plus de policiers ont été arrêtés grâce aux dénonciations faite après, car l’incident de George Floyd a tout de même réussi à donner du courage aux noirs ainsi qu’à leur donner plus de pouvoir. Cependant, je crois que les médias ont quelque peu été obligés d’accorder de l’importance au mouvement, car il a pris énormément d’ampleur. Mais pourquoi les violences policières n’ont pu être dénoncées avant ça dans les médias? Car ceux-ci choisissent leur sujet, et ils sont en quelque sorte l’image de notre société, qui est dominée par les hommes blancs. Ce qui veut dire qu’un homme blanc assassiné ou abattu par un policier sera sûrement plus un sujet traité par les médias, car il s’agit d’hommes blancs. Fort heureusement, la population noire a gagné énormément de pouvoir et une plus grande voix avec plus de liberté pour prendre la parole. On peut voir de plus en plus d’hommes politiques, de juges ou d’avocats noirs dans le monde, ce qui donne plus d’espoir. Depuis toujours, le racisme existe. Un noir est toujours vu comme un membre de gang, un criminel, un arabe est toujours comme un terroriste, un latino est toujours vu comme un trafiquant de drogue… Les médias sont, bien heureusement, obligés de traiter ces problèmes car c’est toute la population qui en prend conscience et qui commence à s’indigner. Ils ont ce rôle de remplir d’informations en traitant des sujets d’actualité pour que le public puisse accéder à une sphère publique riche. Les médias sont notre seul moyen d’être au courant de ce qui se passe à travers le monde, dans les autres pays. Ils doivent donc assurer ce rôle en nous offrant des informations pertinentes, qui ne traitent pas sur les mêmes sujets qu’on a l’habitude de voir dans les pays développés. Ils se doivent de nous montrer la situation actuelle dans le monde en montrant les difficultés, les conflits dans les pays en 5 développement. Ils se doivent également de traiter de sujets tels que la violence policière ou tout autre forme de racisme dans le monde pour pouvoir mettre fin à ces problèmes un jour. Appareil idéologique (Dans quelle mesure pouvez-vous apercevoir l’appareil idéologique à l’œuvre dans la couverture médiatique? idem : Cette analyse présuppose que vous exposiez adéquatement les caractéristiques pertinentes d’un tel appareil idéologique.) L’appareil idéologique dans les médias sert à offrir une réflexion au public et à imposer cette vision- là. Il sert à fabriquer le consentement de la population. Le racisme systémique et les violences policières sont des sujets très délicats. Assez souvent, les médias filtrent les informations en les racontant, la plupart du temps, avec une certaine subjectivité, mais surtout adoucissant le propos. Les médias sont en quelque sorte les intermédiaires entre la politique et la population, ce que les politiciens veulent absolument, c’est ne pas établir un climat de peur au Québec, de ce faire, ils modèreront leur propos en ne décrivant pas avec détails l’entièreté de chaque incident. Ce sont le gouvernement et les institutions représentant la justice qui décident de ce qui doit être raconté et ce qui ne doit pas l’être. Au Québec, comme partout dans le monde, les violences policières faites aux noirs sont bel et bien présentes. François Legault préfère le nier et essayer d’arrondir les angles en rendant le problème bien moins important en disant qu’il est beaucoup moins présent que dans d’autres endroits. Évidemment, n’importe qui est contre le racisme systémique et a bien conscience que c’est un problème qui persiste, toutefois les avis sont les mêmes, comme avec les journalistes uploads/Geographie/ dossier-de-presse-a21.pdf