UN FILM DE Jacques Perrin ET Jacques Cluzaud LE 27 JANVIER AU CINÉMA Galatée Fi

UN FILM DE Jacques Perrin ET Jacques Cluzaud LE 27 JANVIER AU CINÉMA Galatée Films - Crédits non contractuel - Photos : Denis Lagrange / Roberto Rinaldi / Pascal Kobeh / Mathieu Simonet / Koji Nakamura / Richard Hermann / François Sarano / Stéphane Durand Yves Gladu / Renan Marzin JACQUES PERRIN PRÉSENTE JACQUES PERRIN PRÉSENTE www.oceans-lefilm.com JACQUES PERRIN PRÉSENTE UN FILM DE Jacques Perrin ET Jacques Cluzaud MUSIQUE DE Bruno Coulais SORTIE LE 27 janvier 2010 DURÉE : 1H43 WWW.OCEANS-LEFILM.COM Distribution : Pathé Distribution 2, rue Lamennais 75008 Paris Tél. : 01 71 72 30 00 - Fax : 01 71 72 31 00 www.pathedistribution.com Presse : eva simonet 41, avenue de Villiers 75017 Paris Tél. : 01 44 29 25 98 eva.simonet@wanadoo.fr À Jacques Foussat. Filer à 10 nœuds au cœur d’un banc de thons en chasse, accompagner les dauphins dans leurs folles cavalcades, nager avec le grand requin blanc épaule contre nageoire… c’est être poisson parmi les poissons. Après LE PEUPLE MIGRATEUR, JACQUES PERRIN et JACQUES CLUZAUD nous entraînent, grâce à des techniques de tournage inédites, au cœur des océans à la découverte de créatures marines méconnues et ignorées. s’interroge sur l’empreinte que l’homme impose à la vie sauvage et répond par l’image et l’émotion à la question : “L’Océan ? C’est quoi l’Océan ?“ - 2 - - 3 - Progressivement, l’homme s’est aventuré sur la mer. Ses découvertes furent autant de conquêtes. Naviguant au-dessus d’un monde mystérieux, il n’en soupçonnait pas l’infinie richesse et diversité. Si les secrets océaniques ont fasciné les explorateurs, ils ont aussi fait naître les convoitises. On n’a jamais tant découvert, on n’a jamais tant agressé. Et pourtant, la mer est encore un immense territoire sauvage. Les portes océanes offrent toujours des espaces de liberté illimités. La mer, les bateaux, les poissons, c’est ce que dessinent les enfants. L’histoire naturelle des espèces cachées dans la mer est un merveilleux conte du vivant… n’est pas un documentaire mais un opéra sauvage. Chaque plongeur cameraman, chaque opérateur a apporté des fragments de la partition : celle d’un hymne à la mer. - 4 - - 5 - “L’Océan ! C’est quoi l’Océan ?” demande un enfant au début du film. Pour lui répondre, commençons par oublier chiffres, explications et analyses. Pour tenter de raconter l’histoire des océans, nous avons cherché à ouvrir d’autres portes que celles des statistiques : celles d’un conte fantastique et magique, des merveilles du petit monde du récif corallien, de l’héroïsme des dauphins en pleine charge, des danses gracieuses des baleines à bosse et des seiches géantes, de l’horreur des agressions faites aux océans et à leurs créatures, de l’incroyable spectacle de la mer déchaînée dans une tempête titanesque, du silence d’un muséum des espèces disparues… Le film n’allait pas chercher à expliquer des comportements, ne donnerait pas d’informations sur les espèces, ne chercherait pas à enseigner… mais à faire ressentir. 50 ans après LE MONDE DU SILENCE du Commandant Cousteau, des centaines de cinéastes, de toutes nationalités, ont réalisé d’incroyables documentaires sur la plupart des espèces marines. Dans quelle direction aller pour trouver du “nouveau” ? Une seule réponse : dans toutes les directions possibles. Le mouvement bien sûr, comme pour LE PEUPLE MIGRATEUR en accompagnant les espèces marines dans la dynamique de leurs déplacements. Mais aussi la recherche d’une nouvelle façon d’éclairer dans l’obscurité ou dans la nuit des océans. Et avant tout, l’indispensable contact avec l’animal filmé jusqu’à obtenir les plans qui transformeront le sujet en personnage. Une chose rare et très particulière avec Jacques Perrin est que rien ne s’élabore avec une quelconque notion de limite, à commencer par celle du temps. En tournage, le temps est notre allié le plus précieux : il est indispensable pour filmer les images qui permettront de monter une séquence aussi riche et dynamique qu’on le ferait dans le cadre d’une fiction alors que la nature n’est ni contrôlable ni tout à fait prévisible. Le temps nous permet de recommencer encore et encore, quelle que soit la difficulté de l’entreprise. Réaliser un film comme implique une recherche permanente et je crois que c’est cette envie de chercher dans des directions nouvelles qui caractérise le mieux tous ceux qui ont accompagné le film jusqu’au bout. Car que demande finalement Jacques Perrin à ceux qui ont la chance de travailler avec lui si ce n’est d’aller au bout de leurs rêves, puisque le sien est infini… Comme pour LE PEUPLE MIGRATEUR, deux familles de cinéastes se sont réunies ; des spécialistes du monde animalier aux cotés d’autres issus de la fiction pour qu’ , au-delà du documentaire, devienne tout simplement un film de cinéma. Quatre années de tournage nous ont menés en des lieux bien particuliers de notre planète que l’on pourrait classer en deux grandes catégories : ceux où la vie semble s’exprimer telle qu’elle le fit pendant des milliers, voire des millions d’années et ceux où manifestement l’ordre de la nature a sérieusement changé. La mer d’abondance que nous cherchions n’existe plus dans les endroits mis à mal par les activités des hommes : surpêche, pollution, côtes bétonnées… Comme une poignée de confettis jetés sur la planète, il reste ça et là des sanctuaires ; des espaces protégés où la vie s’exprime, ou bien renaît, avec ténacité et vigueur. Aux îles Cocos, au large du Costa Rica, il suffit de mettre la tête sous l’eau pour voir s’affairer poissons de toutes espèces, requins en tous genres, raies de toutes tailles et autres tortues et mammifères marins. Au nord de l’Arctique, sur la petite île de Coburg, où même nos guides Inuits n’avaient jamais posé les pieds, phoques, morses et ours polaires sont encore seuls chez eux. À l’extrême ouest des Galápagos, sur la pointe de l’île Fernandina qui ne voit guère plus d’un scientifique tous les vingt ans, les aigles, au milieu des iguanes marins, des otaries et des cormorans, sont venus se poser sans crainte à quelques mètres de nous, pour observer ces curieux bipèdes que nous sommes. C’est principalement sur ces petits endroits du monde qu’ont été tournées les images du film … avec l’espoir qu’il ne s’agisse pas là du reflet d’une diversité révolue mais d’une vie tenace, toujours renaissante, sauvage et libre. - 6 - - 7 - À mes débuts, des producteurs expérimentés m’avaient prodigué quelques conseils bienveillants : “dans le cinéma, pour éviter une catastrophe, il y a trois choses à éviter : les enfants, les animaux et la mer”. Avec Galatée, j’allais être servi ! étaient de ceux-là… Les producteurs sont souvent considérés comme des hommes de chiffres, de budgets et de financements. Depuis dix ans que nous produisons des films ensemble, Jacques Perrin m’a appris à ne pas rester un homme de chiffres. Pour plus que pour aucun autre film, cet apprentissage me fût précieux ! Comment réduire une aventure de production hors normes comme celle des Océans à quelques chiffres ? À quoi bon tenter d’enfermer dans un schéma prédéfini les tempêtes que nous étions décidés à aller chercher aux quatre coins du monde ? D’emblée, nous étions convaincus qu’il fallait produire autrement. Jouer des contraintes inhérentes à la production d’un film pour convaincre chacun de nos partenaires d’accompagner cette aventure, parfois contre vents et marées, découvrant jour après jour les détours et les nouveaux défis auxquels l’équipage allait être confronté pour mener le film à bon port. Au gré des flots et des impromptus de la mer, nous nous sommes tous résolus à suivre notre capitaine qui pointait à l’horizon un cap après l’autre. Tous, nous avons accepté de prendre le large vers l’inconnu, convaincus que ce film puiserait ses forces non pas dans une marche forcée mais dans une quête qui nous mènerait vers une révélation, un regard et une écoute renouvelés de ce monde que nous savions mystérieux. Les créatures de la mer, les embruns, le vent, les rochers, tous sont devenus des personnages familiers. Alors que la terre est en vue, la liste est trop longue de ceux qu’il faut remercier d’avoir accepté de devenir bien plus que des partenaires, des navigateurs attentifs ! La suite ne nous appartient plus. Souhaitons simplement que ce monde soit suffisamment préservé pour que d’autres équipages continuent à prendre la mer et puissent à leur tour être émerveillés comme nous l’avons été. - 8 - - 9 - tempête par exemple), nous avons utilisé le mini hélicoptère électrique télécommandé de Fred Jacquemin, BIRDYFLY, adapté à nos fins. Silencieux et minuscule, il peut s’approcher en toute discrétion des plus grands cétacés lorsque ceux-ci sont en surface. Pour permettre à la caméra de filer au ras de l’eau à toute vitesse, au milieu d’une troupe de dauphins bondissants, la caméra est gyrostabilisée et placée au bout d’un bras de grue installée sur un zodiac. C’est l’ensemble “Thetys” imaginé et construit par Jacques Fernand Perrin et Alexander Bügel. Thetys est unique au monde : elle permet de conserver l’horizon parfaitement droit tout en fonçant et sautant sur les vagues. Enfin, nous avons également uploads/Geographie/ dp-oceans.pdf

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