Ecole Supérieure de Technologie de Salé Département: Techniques de management.

Ecole Supérieure de Technologie de Salé Département: Techniques de management. Filière: Techniques de commercialisation et des services. Option : management bancaire et financier. Rapport de projet de fin d’étude Axe de développement de l’université Mohammed v Encadré par : Mme Fakhri Réalisé par : LAKHZINE KHADIJA GOUNDAL HIND Année universitaire 2019-2020 1 2 Ecole Supérieure de Technologie Département: Techniques de management. Filière: Techniques de commercialisation et des services. Option : management bancaire et financier. Rapport de projet de fin d’étude Axe de développement de l’université Mohammed v Encadré par : Mme Fakhri Réalisé par : LAKHZINE KHADIJA GOUNDAL HIND Année universitaire 2019-2020 3 Remerciement : Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de l'école supérieure de technologie de salé et les intervenants professionnels responsables de la formation techniques de management. Avant d’entamer ce rapport, nous profitons de l’occasion pour remercier tout d’abord notre professeur Mme Fakhri qui n’a pas cessé de nous encourager pendant la durée du projet, ainsi pour sa générosité en matière de formation et d’encadrement. Nous le remercions également pour l’aide et les conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu’il nous a apporté lors des différents suivis, et la confiance qu’il nous a témoigné. Nous tenons à remercier nos professeurs de nous avoir incités à travailler en mettant à notre disposition leurs expériences et leurs compétences. 4 Introduction générale : En vue de maintenir un certain niveau de performance ou espérer du moins atteindre un niveau acceptable de compétitivité, chaque pays est amené à considérer son capital humain et à le hisser comme facteur primordial et des plus influents par excellence. Reconnu comme facteur essentiel et universel dans la performance socioéconomique de tout pays, le secteur de l’éducation et de la formation au Maroc a été élevé, durant les deux dernières décennies, au rang de priorités nationales. Dans cette optique, et en se basant sur les recommandations et orientations de la charte nationale de l’éducation et de la formation, la réforme de l’enseignement supérieur marocain a été alors considérée à l’aube de ce siècle comme premier cadre stratégique de développement des Universités nationales. Dans ce sens, la loi 01-00, portant organisation de l’enseignement supérieur, stipule dans son article 100 que « il sera procédé, en concertation élargie entre tous les acteurs de l'ensemble des cycles et institutions de l'enseignement supérieur et leurs partenaires scientifiques, culturels et professionnels, à la refonte des structures actuelles de cet enseignement, dans le sens : - De regrouper et coordonner, au maximum et au niveau de chaque région, les différentes composantes des dispositifs d'enseignement post-baccalauréat, actuellement dispersées ; - D'optimiser les infrastructures et les ressources d'encadrement disponibles ; 5 - D'établir des liens organiques, des troncs communs, des passerelles et des possibilités de réorientation à tout moment, entre la formation pédagogique, la formation technique et professionnelle supérieure et les formations universitaires ; - D’harmoniser et de simplifier la multitude actuelle d'instituts, de cycles et de diplômes dans le cadre d'un système universitaire à la fois intégré, interdisciplinaire et offrant des options aussi variées que l'exige la dynamique de spécialisation scientifique et professionnelle ». Par la suite, ce projet a pour objectifs et indicateurs de suivi quantifiables, a été lancé pour répondre à des attentes précises et remédier aux manques à gagner en matière de capacité d’accueil et taux de diplomation, en matière de produits de la recherche et gouvernance universitaire ainsi qu’en matière de ressources financières et humaines. Malgré le soutien financier apporté dans ce cadre à l’Université marocaine, la réalisation des objectifs initiaux n’a pas été assez concluante, et certains volets structurants n’ont pas été suffisamment améliorés ; à savoir : - L’efficacité et la réactivité des structures organisationnelles ; - La professionnalisation, la diversification et la pertinence de l’offre universitaire ; - La diversification et la rationalisation structurelles des ressources financières ; - L’implication du staff-enseignant dans la promotion d’une pédagogie universitaire plus interactive, mettant l’étudiant au centre du dispositif ; - Le développement d’une recherche finalisée et une R&D en partenariat régional avec le tissu socioéconomique ; 6 - La généralisation et la pérennisation de la formation continue du personnel. A la lumière de ce qui précède, nous portons l’évaluation institutionnelle au rang d’orientation stratégique pour montrer son importance dans le processus de développement de l’université et les opportunités qu’elle offre pour tous les acteurs de l’université dans leur recherche du progrès. Pour répondre à cette problématique, nous subdiviserons notre rapport en deux parties principales : - La première partie sera consacrée à une étude théorique approfondie sur le sujet de notre recherche, cette partie sera subdivisée à son tour en deux chapitres, le premier intitulé informations générales sur l’université Mohammed v, et le deuxième portera sur le développement socioéconomique du Maroc et de la région. - La deuxième partie présentera la partie pratique sous forme d’une analyse SWOT et les orientations afin d’arriver à des résultats concrets. 7 SOMMAIRE : Remerciement………………………………………………………………………………………………4 Introduction……………………………………………………………………………………………….…5 Partie I : UM5 et le développement socio-économique du Maroc et de la région ……………………………………………………………………………………………………………………10 Chapitre I : UM5 en chiffres …………………………………………………….………………….12 Section1 : Etablissements universitaires………………………………………………………12 Section 2 : Effectif des étudiants………………………………….……………………………..13 Section3 : Effectif du personnel enseignant, administratif et technique.……..15 Chapitre II : le développement socioéconomique du Maroc et de la région….16 Section1 : le développement socio-économique du Maroc…………………..……..16 Section 2 : l’environnement socioéconomique régional………..…………………….18 Section 3 : Analyse prospective et réponses pour des attentes socioéconomique bien exprimées…………………………………………..…………………………………………….…20 Partie II : L’UM5 une université entreprenante, entrepreneuriale et globalement performante……………………………………………………………………………………………….22 Chapitre I : Analyse SWOT du PDU_UM5……………………….………………………….…23 Section 1 : Les forces……………………..……………………………………………………………23 Section 2 : Les faiblesses ………………………………………………..…………………………..24 8 Section 3 : Les opportunités …………………….…….…………………………………………26 Section 4 : Les menaces…………………..………………………………………………..………26 Chapitre II : les orientations pour le développement d’UM5 ………………….…27 Section 1 : Orientation 1 : « La poursuite de la cadence actuelle des Réalisations par une capitalisation sur les acquis et un rééchelonnement de projets »……… ………………………………………………………………………………………………………………..27 Section 2 : Orientation 2 : « Le renforcement du capital immatériel de l’Université pour mieux accompagner les mutations du système et consolider sa résilience »………………………………………………………………………………………………39 Section 3 : Orientation 3 : «Entrepreneuriat, Outil innovant pour la Valorisation de laRecherche scientifique et pour la Professionnalisation de la formation »……………………………………………………………………………………………………………..44 Conclusion……………………………………………………………………………………………..53 Notes et références…………………….………………………………………………………….54 9 Partie théorique : L’université Mohammed V et le développement socioéconomique du Maroc et de la région. 10 Depuis plusieurs années, le Maroc est engagé dans un vaste programme de réformes visant à instaurer les bases d’une croissance rapide et équilibrée, susceptible de résorber les déficits économiques et sociaux. Les orientations stratégiques du programme économique et social du gouvernement s’articulent autour des principaux axes suivants: la promotion des investissements publics et privés, la mise en œuvre des stratégies sectorielles, notamment au niveau des transports, de l’énergie, de l’eau, de la santé et de l’éducation, la poursuite de la libéralisation et de l’ouverture de l'économie, le soutien au développement régional, et l'approfondissement des réformes structurelles et sectorielles. C’est dans ce contexte que les pouvoirs publics ont pris conscience de l’importance de leurs ressources humaines et ont décidé le renforcement d’un des secteurs vitaux qu’est l’éducation - formation. L’enseignement supérieur a accueilli en 2007/2008 près de 360 000 étudiants. Cet effectif est en croissance de 3% depuis l’année académique 2000. Quant au taux net de scolarisation dans le supérieur pour la tranche d’âge de 19 à 24 ans, il se situe à 12%. On note une quasi-parité entre les genres étant donné que l’effectif des filles inscrites au supérieur représente 47% des effectifs totaux et 52% des diplômés. Depuis 2000, le secteur privé a doublé sa contribution à l’offre de l’enseignement supérieur et accueille actuellement une population de 6% d’étudiants. La place de la réforme de l’université et de la modernisation de l’enseignement supérieur et de la recherche est sans nul doute la pierre angulaire pour relever les défis, étant donné leur rôle dans la formation des cadres et la qualification des ressources humaines d’une part, et dans la production scientifique et l’innovation 11 technologique, facteurs devenus les atouts essentiels dans l’amélioration de la compétitivité du pays, d’autre part. C’est dans ce contexte général que l’Université Mohammed V doit continuer à se développer pour devenir un acteur majeur de sa région, un pourvoyeur de talents pour accompagner les chantiers structurants lancés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et un espace privilégié de dialogue et de partage des connaissances. Chapitre I : Université Mohammed V en chiffres L'Université Mohammed V, première Université du Maroc moderne a été créée en 1957. Elle a contribué, durant ces cinq dernières décennies, à former des cadres de haut niveau pour tous les secteurs d’activités du pays. Elle a été scindée en deux Universités : Université Mohammed V – Agdal et Université Mohammed V -Souissi. Section1 : Etablissements universitaires L’Université Mohammed V - Souissi est composée de six établissements de formation et de trois Instituts de Recherche. L’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique de Rabat vient de rejoindre l’Université et devient ainsi sa dixième composante. Les établissements de formation sont par ordre chronologique de création : uploads/Geographie/ ecole-superieure-de-technologie-de-sal1.pdf

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