Ministère de l’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Universit

Ministère de l’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université FARHAT ABBAS – Sétif Faculté des Sciences de la Nature et de la vie Département de Biologie Ecologie Végétale MEMOIRE Présentée par : LAMRI Sihem Pour obtenir le diplôme de Magister Option : Biologie et physiologie végétale THEME : ESPACE VERT URBAIN ET PERIURBAIN DE SETIF : ETAT DES LIEUX ET PLACE DANS LA GESTION MUNICIPALE Soutenu publiquement le 12/12/2012 Devant le jury Président : HAFSI Miloud Pr. SNV.UFA.SETIF Rapporteur : TACHERIFT Abd El Malek Pr. SEG.UFA.SETIF Examinateur : BOUDJENOUIA Abd El Malek M.C.A. SNV.UFA.SETIF Examinateur : GHARZOULI Rachid M.C.A.SNV.UFA.SETIF Membre invité(e) : BOULACHEB Nacira M.C.B.SM.UFA.SETIF Année universitaire 2011-2012 SOMMAIRE PROBLEMATIQUE 01 PARTIE I : Aperçue Général sur les Espaces Verts I-1- Espace vert : une notion en évolution 04 · Une représentation ancienne : le jardin 06 · L’espace vert aujourd’hui 07 I-2- Les biens faits des Espaces verts 07 I.2.1. Effet sur le bien être des usagers 08 I.2.2. Effets sur la santé physique 08 I.2.3. Effets sociaux 09 I.2.4. Les bienfaits éducationnels 11 I.2.5. Effets su le milieu physique 11 I.2.6. Importance des espaces verts à l’égard de la biodiversité et l’environnement 15 I.2.7. Les bienfaits économiques 16 I-3- Typologie des Espaces verts 18 I.3.1. Essai de typologie 18 I.3.2. Les composantes des espaces verts 20 I-4- La gestion des Espaces verts en Algérie 24 I.4.1. Les normes indicatives d’aménagements 24 I.4.2. La réglementation algérienne en matière d’espace vert 26 I.4.3. Les contraintes urbaines rencontrées 28 PARTIE II : Cadre d’Etude et Méthode d’Investigation II-1- Aperçue général sur l’évolution spatiale de la ville 29 II.1.1. Situation administrative de la ville 29 II.1.2. Bref historique de son évolution 30 II.1.3. Importance socioéconomique 34 II-2- Le milieu naturel 34 II.2.1. Le paysage urbain 35 II-3- Méthode d’investigation 40 II-3-1- Recensement des espaces verts urbains et périurbains 40 II-3-2- Le diagnostic 40 II-3-3- Inventaire floristique 40 II-3-4- Enquête sociologique 41 PARTIE III : Résultats et Discussion CHAPITRE I : Situation et dynamique des espaces verts urbains et périurbains à Sétif 41 I.1. Caractéristiques générales et diversité floristique 42 I.2. Situation des espaces verts urbains et périurbains 46 I.2.1. Les espaces verts de proximité des ensembles d’habitat collectifs 46 I.2.1.1. Les aire de jeux 46 I.2.1.2. Les espaces verts aux pieds des immeubles 48 I.2.2. Les jardins publics de quartiers ou squares 51 I.2.3. Les jardins publics 57 I.2.4. Le parc d’attraction 72 I.2.5. Les places publiques 82 I.2.6. Les ronds points verts 88 I.2.7. Les cimetières urbains 88 I.2.8. Les arbres d’alignements 89 I.2.9. Les espaces boisés périurbains 89 CHAPITRE II : Analyse de l’enquête sociologique 91 CHAPITRE III : L’espace vert dans la gestion municipale de la ville 103 III.1. Organisation actuelle du service des espaces verts à Sétif 104 III.2. Les futurs programmes 110 III.3. Estimation financière des travaux 113 DISCUSSION GENERALE 1- Quel regard de la ville sur les espaces verts urbains et périurbains 115 2- Un programme d’action : le plan vert 117 CONCLUSION 119 Références Bibliographiques 121 ANNEXE A : Liste floristique des différents espaces verts urbains à Sétif 138 ANNEXE B : Enquête sociologique 150 Introduction Si le terme «espace vert » est récent, la notion qu’il recouvre existe depuis que les hommes se sont regroupés en village et en ville. Il est appliqué uniquement aux espaces verts urbains (parc, jardin, squares …), l’espace où la ville se présente et forge son identité fût pour les urbanistes, celui autour duquel s’organise le bâti. C’est la forme à partir du quelle se construit la ville. La notion d’espace vert a évolué en forme et en échelle à travers le temps au point de devenir un des facteurs les plus importants pouvant influencer la forme de la ville ; des jardins suspendue de Babylone et les somptueux jardins perses, aux parcs et à la diversité des parcs, cette notion a évoluée vers le concept de « ville-parc » et de « cité-jardin ». Au début du vingtième siècle, (Howard, 1969 in Ali Khodja et Khenoucha 2001) décrivait sa ville idéale comme étant une ville où les trois quarts de sa surface sont des ceintures vertes à vocation agricole surtout. Depuis les années soixante, il y a eu une prise de conscience croissante du besoin de prendre en considération la valeur de l’environnement dans la politique de développement des terres et la gestion des ressources associées à l’évaluation de l’environnement urbain. En effet, la qualité du cadre de vie est maintenant reconnue comme déterminante de l’équilibre physique et psychologique des citadins. La présence de la nature en ville en représente une composante très importante par la diversité de ses fonctions : sociale, psychologique, paysagère, politique, etc. De plus, elle est aussi source de valeur pour les entreprises : image de marque, cadre de travail du personnel, représentation des produits. Aussi, l'espace naturel des villes constitue une valeur d’habitabilité et de ressource économique, conforme au concept de ville durable. Aussi, l’espace vert intra-urbain et périurbain fait de nos jours l’objet d’un débat parfois conflictuel d’aménagement selon que l’on considère son statut de réserve foncière nécessaire à l’extension urbaine et celui de facteur de qualité territoriale. Le problème de réhabilitation de l’espace naturel a été traité très différemment entre pays, selon leur histoire et leur culture. Beaucoup de villes disposent d’espaces verts anciens quelques fois centenaires centraux ou périphériques : parc zoologique, jardins botaniques, parc publics de promenade, forêts récréatives, forêts aménagées, espaces verts d’accompagnement, parc d’attraction classique, etc. Ceux qui ont dû faire face à la reconstruction de leurs villes après la deuxième guerre mondiale ont pu donner une configuration nouvelle et plus aérée à leurs villes (grandes rues larges, constructions aérées, grands espaces de rencontres, esplanades, regroupement des zones industrielles,...). Par contre, les pays qui ont gardé leurs vieilles cités intactes ont plutôt réhabilité l’espace naturel en périphérie par la création d’espaces artificiels de loisirs et de détente ou l’aménagement de sites forestiers. Ainsi, la part réservée aux espaces verts varie largement dans les zones urbaines européennes, allant de plus de 60 % de la superficie totale, comme à Bratislava (capitale de la Slovaquie), à environ 5 % à Madrid (capitale de l’Espagne) (Stanners et Bourdeau, 1995). Á Mexico, le chiffre tombe à 2,2 % (Benavides Meza, 1997). Par rapport au nombre d’habitants, cela ne représente que 1,94 m2/hab., chiffre très inférieur au 9 m2/hab. recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En Turquie, la moyenne générale va de 0,3 à 10 m2/hab. (Pamay, 1998). Á Copenhague les espaces verts y compris les espaces et les forêts naturels représentent environ 23 %, soit 43 m2/hab. Ce pourcentage correspond à celui des grandes villes comme Paris et New York. Copenhague compte également 48 arbres d’alignement/km de rue et un terrain de jeux public pour 459 enfants (Juul, 1995). Á Toulouse en France, on compte 0,30 m2 d’espaces verts par habitant, 5 à Rome, 13 à Berlin, 25 à Vienne, 50 à Washington, 130 à Los Angeles. Au Danemark, la grande partie des espaces verts publics est administrée centralement, par une administration des parcs municipaux. Par ailleurs, la généralisation des espaces verts en Europe est de plus en plus le fait du secteur privé, par exemple dans les écoles et les crèches où les comités de gestion et de parents sont de plus en mesure de décider eux-mêmes comment devraient être gérés leurs espaces verts. D’une façon générale, la dynamique de ce patrimoine naturel est lente face à une forte croissance urbaine ; elle est aussi marquée par des influences urbaines (pressions foncières, dégradation, déchets, etc.) de plus en plus fortes, ce qui montre bien que l’espace naturel et l’urbanisation ne font que coexister, mais s’influencent mutuellement. Les travaux d’Ali Khodja (2000) réalisés sur la ville de Constantine et Bencheikh (2002) sur la ville d’Eulma (Sétif) confirment cet état de fait. Dans ce contexte là et avec l’avènement de l’économie de marché en Algérie, il y a aujourd’hui une nouvelle dynamique de développement local durable ; la question est de savoir dans quelles conditions l’action de la municipalité de Sétif a des effets positifs ou négatifs sur la dynamique de ces espaces? Le développement durable de la ville, tel qu’il est conçu par les élus locaux, implique-t-il les espaces naturels en tant que nouveau paramètre à l'urbanisme ou de simples assiettes foncières? La réponse à ce genre d’interrogation passe nécessairement par un regard sur leur gestion. Et c’est dans ce cadre là que s’inscrit cette étude qui devra apporter des réponses concrètes aux questions posées, et une contribution significative à la connaissance et à la compréhension de la dynamique de ces espaces. Dans cette perspective, nous nous sommes fixés trois objectifs : 1. Réaliser une évaluation territoriale des espaces verts urbains et périurbains existants. Cette évaluation se fait de deux manière : un premier niveau concernera l’identification de leur typologie, un second niveau abordera le diagnostic sur leur état actuel ; 2. Déterminer la végétation accompagnant chaque infra structure et sa gestion par les services concernés. L’inventaire floristique uploads/Geographie/ espace-vert-urbain-et-periurbain-de-setif.pdf

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