Etat de l’Environnement au Maroc Sommaire Introduction Milieux Physiques (Eau,

Etat de l’Environnement au Maroc Sommaire Introduction Milieux Physiques (Eau, Air et Sol) Biodiversité et Milieu Naturel Déchets Littoral Stratégie et Plan d’Action Contexte Institutionnel, Juridique et Financier Relations Internationales Information, Education et Sensibilisation Conclusion Introduction Développement économique et social dans différents domaines (Industrie, Agriculture, Infrastructure, etc…) Surexploitation des ressources naturelles et une dégradation de l’environnement de plus en plus préoccupante Conséquences économiques et sociales évidentes 20 milliards de Dh (8% du PIB), 13 MM /BM Le Maroc s’est engagé dans un processus de maîtrise des problèmes environnementaux dans le cadre d’une politique intégrée et efficiente Première étape : faire un diagnostic approprié des causes de dégradations de l’environnement observées et d’élaborer des indicateurs de suivi adéquats Introduction Objectifs du rapport: Le premier rapport sur l’état de l’environnement au Maroc (REEM) basé en partie sur les indicateurs de développement durable a pour objectifs : 1. Mettre à la disposition des décideurs, des acteurs socio- économiques et du grand public une information fiable sur les aspects conditionnant l’évolution de l’environnement ; 2. Evaluer les progrès réalisés dans le domaine de l’environnement et inventorier les problèmes ; 3. Permettre aux décideurs d’identifier les opportunités permettant une amélioration de l’environnement Introduction Le REEM représente un premier test basé sur la combinaison des indicateurs : Pression-Etat-Réponse (PER) adoptée par l’OCDE et par un certain nombre de pays du bassin méditerranéen. Elle fournit aux décideurs les moyens d’instaurer le réflexe trilogique : Connaître, Evaluer et Agir. Le modèle PER repose sur la notion de causalité: les activités humaines exercent des Pressions sur l’environnement et modifient la qualité et la quantité des ressources naturelles (Etat). En Réponse à ces changements, le pays et la société doivent adopter des politiques et des mesures environnementales, économiques et sociales qui, à leur tour, devront agir sur les pressions (Schéma 1). Activités humaines Energie Transports Industrie Agriculture Autres activités Etat de l’Environnement et des Ressources Naturelles Air Eau Sol Ressources vivantes Pressions Ressources Information Réponses Pression Pression Réponse Réponse Etat Etat Information Réponses sociétales : Décisions/actions Le modèle Pression-Etat-Réponse Source : OCDE Agents économiques et Environnementau Administrations Ménages Entreprises International Milieux Physiques : Eau Eau Répartition des stations d’eaux par niveau de qualité Eaux superficielles Bonne 22% Moyenne 32% Mauvaise 14% T. Mauvaise 32% T. Bonne 0.2% Eaux souterraines Qualité des eaux des retenues de barrages : Bonne à Moyenne à l’exception des retenues Lalla Aïcha, Mellah et Mansour Eddahbi situées respectivement au niveau des bassins versants de Sebou, Bouregreg et Souss-Massa Draa. ETAT Bonne 47% Moyenne 10% Mauvaise 18% Très mauvaise 19% T. Bonne 6% Source : DGH, 1998-99 Classification des eaux de surface selon la qualité 1999-2000 ETAT Classification des eaux souterraines selon la qualité (1999-2000) Source, DGH, 2000 ETAT Eau Intensité d’utilisation des ressources en eau par secteur Sur les 20 milliards d’eaux mobilisables, 13,870 milliards de m3 ont été prélevés en 1999-2000. Ils se répartissent comme suit :  11,170 milliards m3 destinés à l’irrigation (80%),  2,280 milliards m3 destinés à l’alimentation en eau potable et industrielle (20%). Flux de pollution Pollution domestique : 370 Mm3 (48% sont déversés dans le réseau hydrographique ou épandus dans le sol, le reste est évacué vers la mer) 131 443 Tonnes de Matières Oxydables, 25 981 Tonnes d’Azote et 3 847 Tonnes de Phosphore. PRESSION Eau Pollution industrielle : 964 Mm3 ( 2% soit 19,3 Mm3, sont déversés dans le réseau hydrographique ou épandu sur le sol, le reste est évacué vers la mer). 26 640 Tonnes de Matières Oxydables, 2 770 Tonnes d’Azote, 60 Tonnes de Phosphore , 70 Tonnes de Chrome. Pollution agricole : 85OO tonnes d’Azote en 1994 et 15 200 tonnes en 2015 de pollution générée 15 tonnes de pesticides de pollution générée . Autres pollutions : Déchets et pollution accidentelle (difficile à quantifier) Envasement des retenues de barrages : volume perdu : 60 Mm3/an (quantité d’eau nécessaire pour irriguer 6 000 ha/an) PRESSION Evolution des volumes mobilisés et mobilisables en m3/hab/an 411 411 460 640 830 410 420 430 0 200 400 600 800 1000 1990 2000 2010 2020 volume mobilisable Volume mobilisé Eau Eau PRESSION Source : DGH, 1996 Eau Réglementation : loi sur l’eau 10-95 Taux de raccordement à un réseau d’assainissement : 70% pour la totalité des centres urbains (76% pour les grandes villes; 67% pour les villes moyennes, 40% pour les petits centres ) ; Pourcentage de la population raccordée à une station d’épuration : Moins de 8% de toute la population urbaine du pays (quelque soit l’état de la station d’épuration , 23 stations d’épuration fonctionnelles sur 63 stations existantes) Programmes et Projets : PREM, PAGER, PGRE, SDNAL, , etc… REPONSE Milieux Physiques : Air Air Qualité de l’air urbain • Qualité de l’air de la ville de Rabat (DE, 1997) • les concentrations de SO2 dépassent les normes dans deux stations. La moyenne annuelle la plus élevée a été enregistrée à la gare routière (144µg/m3). • les concentrations des Particules en Suspension dépassent les normes dans la plupart des stations. Les moyennes annuelles les plus élevées ont été enregistrées par les stations de la Gare routière, de Bab Rouah et de Bab El-had. • Les concentrations des autres polluants mesurés, CO et Pb, sont inférieures aux valeurs limites fixées par le projet de normes marocaines. ETAT Air Qualité de l’air urbain • Qualité de l’air de la ville du Grand Casablanca (LPEE & DMN, 1998) • les principaux polluants sont le dioxyde de soufre, l’ozone et les Particules en Suspension ; • le site le plus pollué est celui de la zone industrielle de Aïn Sebaâ, • les autres sites (Mohammedia, Mâarif et Maréchal) connaissent des dépassements très fréquents • les concentrations du dioxyde de soufre et des particules en suspension sont élevées pendant la saison froide alors que celles de l’ozone le sont pendant la saison chaude. • Etude Casa-Airpol (DE, Ministère de la Santé, DMN. 1997-98) 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% P5 à P50 P5 à P95 Evolution des indicateurs sanitaires en fonction du niveau de pollution Mortalité brute Consultations pour asthme (Sup. À 5 ans) Consultations pour infections respiratoires hautes (inf à 5 ans) Consultations pour infections respiratoires basses (inf à 5 ans) Consultations pour conjonctivites (sup à 5 ans) Consultations pour bronchites (sup à 5 ans) P5 à P50 : de 9 à 22 ug/m3 de fumées noires P5 à P95 : de 9 à 87 ug/m3 de fumées noires Source : Département de l’Environnement, 1998-1999 ETAT Air Air CO2* CH4* N2O* E- CO2* NOx CO COVNM SO2 Emissions Totales (Gg) 31 908 349 28 47 919 152 1 071 190 295 Emissions Par habitant kg/hab 1 223 13 1 1 837 6 41 7 11 Source : Département de l’Environnement, Inventaire national de gaz à effet de serre au Maroc, 1999 * GES direct : E-CO2 = CO2 + 21CH4 + 31 ON2O PRESSION Emissions par type de gaz à effets de serre en 1999 Emissions par type de gaz à effets de serre en 1999 Répartition sectorielle des émissions en E-CO2 en 1994 Forêt 7% Procédés indusriels 7% Déchets 9% Agriculture 24% Energie 53% PRESSION Air Air NO2 18% CH4 15% CO2 67% Pourcentage des trois GES direct en 1999 Emissions de polluants atmosphériques 210 27 8 393 12 15 0 100 200 300 400 500 SO2 NOX PS Rejets gazeus en 1996 (en Milliers de tonnes) Transports Industries PRESSION Air Air Rejets gazeux annuels des Centrales Thermiques et des Raffineries SCP et SAMIR en 1992 (en tonnes) SO2 NOx PS Centrales Thermiques 112 700 26 800 3 459 SCP 2 720 284 95 SAMIR 19 850 1 985 725 TOTAL 135 270 29 069 4 279 Source : Rejets gazeux des centrales thermiques ONE (Geyer et al) Rejets gazeux des raffineries (MEM) Air Air Emissions de polluants atmosphériques PRESSION Air Consommation nationale des substances appauvrissant la couche d’ozone (en tonnes) BrCH3 1 298 1 085 657 1995 1996 1997 CFC 708 815 887 HCFC Non déterminé 238 258 T111 20 17 1 CCL4 1 1 1 Halons 7 0 0 Total 2 034 2 156 1 804 Source : Département de l’Industrie et du Commerce PRESSION Air Réglementation Projet de loi et projet de décret relatif à la lutte contre la pollution atmosphérique (SGG, 1996), loi 1303 Décret relatif aux gaz d’échappement (SGG, 1998) Réglements sectoriels : Transports, Cimenteries et Energie ; • Ratification et mise en œuvre des Conventions internationales : – La Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone (1995) et le Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone (1992 et 1995) – La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (1995) – Organisation de la 7éme Conférence des parties à la CCNUCC à Marrakech (29 octobre au 9 novembre 2001). Programmes de surveillance de la qualité de l’air dans les grandes agglomérations urbaines (Rabat, Marrakech, Oujda, Mohammedia,…) ; Amélioration de la circulation Utilisation des carburants propres : – Essence sans Plomb : entre uploads/Geographie/ etat-de-l-x27-environnement-au-maroc.pdf

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