Partout dans le monde les femmes souffrent de violence. Selon les dernières don

Partout dans le monde les femmes souffrent de violence. Selon les dernières données de l’UNICEF, chaque année dans le monde 12 millions de filles seraient mariées pendant leur enfance. D’après les estimations, 650 millions de femmes actuellement en vie ont été mariées pendant leur enfance. À l’échelle mondiale c’est l’Afrique subsaharienne qui enregistre désormais le plus grand nombre de mariages d’enfants, avec 4 millions de mariages précoces en 2017. Ainsi Environ 38% des filles en Afrique subsaharienne sont mariées avant l’âge de 18 ans et 12% avant l’âge de 15 ans. L’UNICEF révèle que le tiers des filles en Mauritanie sont mariées avant l’âge de 18 ans. Le pourcentage, selon cette étude serait de 33%. L’étude ajoute que 14% parmi les filles sont mariées par leurs parents avant l’âge de 15 ans. L’organisation internationale ajoute que le mariage précoce empêche les filles de disposer de leurs droits en matière d’éducation et de santé et les expose à la violence, affecte leur santé mentale et physique. Le mariage précoce de jeunes Mauritaniennes, âgées d’à peine six ans pour certaines, à des hommes des Etats du Golfe est en train de devenir un trafic juteux à mesure que cette pratique matrimoniale typiquement rurale est exportée vers les villes. Selon le sociologue, ce qui était auparavant une pratique culturelle impliquant uniquement l’échange de présents symboliques est devenu un véritable commerce essentiellement pratiqué par des familles urbaines pauvres, qui tentent de vendre leurs filles en mariage à des familles riches. En fonction de la beauté et de l’âge de la fillette – plus elles sont jeunes, plus elles ont de valeur- sa famille peut demander entre 4 000 dollars et plusieurs dizaines de milliers de dollars, selon M. Jyyide. « Les contrebandiers sont prêts à payer tous les frais de voyage et d’hébergement de ces fillettes », a-t-il ajouté. Oumelkhary Mint Sidi Mohamed, 14 ans, a raconté que lorsqu’elle avait huit ans, son père l’avait emmenée loin d’Adel Beghrou, son village, situé près de la frontière entre la Mauritanie et le Mali, et l’avait confiée à une tante à Nouakchott, qui l’avait conduite jusqu’en Arabie saoudite. Oumelkhary a expliqué à IRIN que les rêves de fortune de sa famille s’étaient transformés en cauchemar pour elle, lorsqu’elle avait été violée par un cousin alors qu’elle attendait d’être présentée à de riches prétendants, en Arabie saoudite. « Pour sauver la face, ma famille s’est arrangée avec lui pour qu’il fasse de moi sa femme et me ramène au pays en Mauritanie », a confié Oumelkhary à IRIN. « Je me suis retrouvée servante chez lui. Il a commencé à me battre dès que ma famille est partie. J’ai parlé à mon père de mes souffrances incessantes pour mettre fin à cette terrible relation ». Mais même après que sa famille fut intervenue pour l’aider à obtenir le divorce un an après son mariage, a-t-elle poursuivi, son père a tenté de nouveau de la vendre en mariage en Arabie saoudite. Rabie Ould Idomou, un ami de la famille, a expliqué à IRIN qu’il était alors intervenu et avait adopté Oumelkhary afin de pouvoir devenir son tuteur légal et veiller à ce qu’elle reste en Mauritanie. « Elle doit se remettre (du traumatisme de son enfance) en toute justice et en toute tranquillité », a-t-il estimé. M. Idomou a expliqué à IRIN qu’après avoir obtenu l’approbation du père de la fillette, il tentait aujourd’hui de l’inscrire à l’école. Source :afrik.com D’après le rapport de l’UNICEF State of the World’s Children 2016, 32% des femmes sont mariées avant l’âge de 18 ans et 9% sont mariées avant l’âge de 15 ans au Sénégal. «Mon père m’a donné en mariage à l’âge de 12 ans, ma mère ne voulait pas mais elle n’a pas droit à la parole. Ma première grossesse a failli me coûter la vie, j’avais à peine 13 ans (…) ». C’est en pleurs que B.N., une jeune dame à Saraya dans la région de Kédougou au Sénégal partage ce récit de vie. Source :Trust Africa « J’allais à l’école et ma mère payait mes frais de scolarité [...]. Mais quand ma mère n’a plus pu payer mes frais de scolarité et me fournir le déjeuner, j’ai trouvé un homme qui a accepté de subvenir à mes besoins. Au début, l’accord était qu’il m’aiderait à aller à l’école jusqu’à la fin de mes études, puis nous nous marierons. Mais ensuite, nous avons commencé une relation et j’ai fini par tomber enceinte. [...]. J’ai arrêté d’aller à l’école quand je suis tombée enceinte, car les filles enceintes ne sont pas autorisées à aller à l’école. [...]. Je ne suis pas heureuse d’avoir dû abandonner mes études pour me marier [...]. Si j’avais l’occasion de le refaire, je poursuivrais mes études. [...]. Mon rêve est de devenir couturière - confectionner des vêtements pour les gens [...]. Mon message aux autres jeunes filles qui pourraient penser à se marier, c’est qu’elles doivent attendre. Elles devraient se concentrer sur leur éducation. C’est important et elles ne devraient pas se marier aussi jeunes. » Hajah Conteh, nom modifié (Sierra Leone), a arrêté l’école après être tombée enceinte – Source : UNICEF « Quand j’avais 14 ans, j’ai appris que je devais me marier. Avec un homme plus âgé, de l’âge de mon père. Je ne voulais pas, mais j’étais obligée ». Aïssa raconte comment elle a essayé à plusieurs reprises de s’enfuire lors de sa première année de mariage, mais ses parents la ramenaient chaque fois chez son mari malgré les maltraitances qu’il lui infligeait : « C’est là que tu vis maintenant, tu y resteras même si tu dois souffrir. » Aïssa (Niger) – Source : Plan International Belgique « J’étais bonne élève – en classe, je réussissais toujours. Mais je n’ai pas pu continuer parce que ma mère était malade et que mes sœurs étaient mariées. J’avais la responsabilité de la maison. Je me sens triste quand je vois des enfants aller à l’école. Si seulement je pouvais aller à l’école. » Sovita (Népal), 17 ans, a quitté l’école et s’est mariée à l’âge de 15 ans – Source : Human Rights Watch Selon les données du Fonds des Nations unies pour la population, les proportions les plus élevées d’enfants en âge de procréer se trouvent en Afrique subsaharienne, où les taux de natalité chez les adolescentes atteignent plus de 200 naissances pour 1000 filles âgées de 15 à 19 ans. Le taux de grossesse des adolescentes reste obstinément élevé en Afrique subsaharienne, où la prévalence est la plus élevée au monde, selon les données du Fonds des Nations unies pour la population. Les filles issues de ménages et de communautés pauvres et des plus marginalisés sont parmi les plus touchées. Cette situation de grossesse chez les adolescentes en Afrique trouverait ses réponses dans l’exploitation et les abus sexuels, la pauvreté, le manque d’informations sur la sexualité et la reproduction, et le manque d’accès à des services tels que la planification familiale et la contraception moderne. Certaines adolescentes ne savent pas comment éviter une grossesse. «L’éducation sexuelle fait défaut dans beaucoup de pays. Elles ont parfois honte ou n’osent pas avoir recours aux services de contraception ; les contraceptifs sont parfois trop chers ou ne sont pas largement ou légalement disponibles. Et même lorsque les contraceptifs sont largement disponibles, les adolescentes sexuellement actives sont moins susceptibles de les utiliser que les adultes», Selon l’Unesco Parmi les facteurs favorisant les grossesses chez les adolescentes, on compte notamment : la perte de moyens de subsistance par les parents, la pauvreté, l’exploitation et les abus sexuels, les comportements à risque des adolescents, des structures et un accompagnement insuffisant, ainsi qu’un manque d’éducation en matière de santé sexuelle et procréative. Souligne le Fonds des Nations unies pour la population. En effet, la plupart de ces grossesses ne sont pas planifiées et nombre d’entre elles se produisent dans le contexte des mariages d’enfants, un gros problème sur le continent. Source Gabon review ces grossesses précoces sont très dangereuses aussi bien pour la mère que pour l’enfant : chaque jour, 194 filles meurent des suites d’une grossesse précoce. Pourtant, 90 % des causes liées à ces décès pourraient être évités. Les grossesses précoces sont la première cause de mortalité chez les 15 à 19 ans, et la première cause de mortalité infantile. Ces décès sont généralement causés par le manque de centres de santé pour suivre ces grossesses à risque, ou d’argent pour y accéder. Source.afriquefemme.com « Je m’appelle Rabeya, j’ai 17 ans et je vis avec ma fille de 3 ans, mon mari et ma belle-famille dans une commune rurale au Bangladesh. J’ai été mariée à 13 ans. Quand je suis tombée enceinte, je n’ai pas compris tout de suite ce qui m’arrivait ; je vomissais, je me sentais mal, il m’est même arrivé de tomber dans les pommes. Ce sont les autres qui m’ont expliqué que j’attendais un bébé. Du fait de mon jeune âge, ma grossesse a été très dangereuse pour moi. Malgré uploads/Geographie/ exercice-1.pdf

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