Plan A) Le royaume de Kong I- Fondement et Origine 1. Origine 2. Cadre géograph

Plan A) Le royaume de Kong I- Fondement et Origine 1. Origine 2. Cadre géographique II- Organisation 1. Organisation politique 2. Organisation sociale 3. Organisation religieux III- Evolution 1. L’apogée 2. Le déclin B) L’empire du Gwiriko I- Fondement et Origine 1. Origine 2. Cadre géographique II- Organisation 1. Organisation politique 2. Organisation sociale 3. Organisation économique III- Evolution 1. L’apogée 2. Le déclin Introduction L’histoire africaine a été mouvementée par le règnes de plusieurs états jusqu’à l’arrivée des occidentaux au XIXe siècle. Avant la colonisation, l’Afrique occidentale en tant qu’entité renfermant des pays comme de nos jours n’existait pas. Mais au plan politique on note l’existence de nombreux états. L’Afrique occidentale précoloniale a donc connue plusieurs organisations. Parmis ces civilisations, nous avons le royaume de Kong. Le royaume de Kong est l’un des deux royaumes les plus importants qu’avaient fondé les Malinkés. C’est sous le règne de Sékou Ouattara que ce royaume prend de l’ampleur. Parlant du Kong, nous ne pouvons pas négliger l’empire du Gwiriko. L’empire du Gwiriko est créé vers 18e siècle dans la partie Ouest du Burkina Faso par un prince Dioula du nom de Famangan OUATTARA, petit frère de Sékou OUATTARA. Le Gwiriko était un royaume vassal de Kong. De tout ce qui précède, que doit-on retenir de l’histoire de ces deux royaumes ? I- Fondement et origine 1. Origine L’histoire du royaume de Kong est connue grâce à l’ancienneté du site et aux données archéologiques. La naissance de cet Etat, habité par des peuples ancêtres des Senoufo, remonte au XIème siècle. Le développement du premier village s’est fait grâce au commerce des Ligbi, à la diffusion de l’Islam et l’expansion Mandé. La création du royaume a été faite à la fin du XVème siècle par Bokary un chef traditionnel du clan des Traoré qui a régné de 1495 à 1590. La question d’insécurité conduit à la naissance d’une fédération des Etat de Kong. Plus tard, au milieu du XVIIème siècle des conflits politico-religieux mettent aux prises les animistes et les musulmans de Kong. Suite à ses conflits, Issa Traoré, animiste donc opposé à l’islam, prend le pouvoir en 1660. En 1710, les animistes perdent le pouvoir en faveur des musulmans sous l’impulsion de Shaykh Umar qui prend plus tard le nom de Sékou Ouattara car issu de la dynastie passée des Traoré. Originaire du pays mandé, Sékou Ouattara donne le nom de Kpon – Gènè à l’empire. C’est sous impulsion que le royaume atteint son apogée. Il est le principal artisan de la fondation de l’Etat de Kong et le point de départ d’un empire dit des Ouattara. 2. Cadre géographique II- Organisation 1- Organisation politique a) Le roi Le roi de Kong est un souverain absolu ayant droit de vie et de mort sur ces sujets. Sa personne et sacrée et nulle n’a le droit de s’adresser directement à lui. Chef suprême des armées il procède aux nominations des Kèlètigui. Les décisions judiciaires sont sans appel. Point de départ et point d’aboutissement de tous ce qui regarde la vie de l’Etat. Sékou délègue certains de ces pouvoirs, les moins importants, à ces frères ou à ses fils. b) La cour fastueuse La cour royale est bien organisée. Le souverain établit une étiquette minutieuse. Il prend place sur son trône recouvert de coussins brodés d’or derrière deux femmes tenant chacune une cuvette de bronze rempli d’or. Devant lui est assis le griot, ou Dyéli, et de part et d’autre de celui-ci prennent place les membres de la famille royale, les gouverneurs militaires et les notables de la cour. Derrière le souverain se tient sa garde personnel du roi composé d’une centaine d’hommes. A sa droite siège le Dioula –mansa, conseiller du roi, sorte de premier ministre, à sa gauche le Dougoutigti et sa suite. L’assistance est tout au fond. Le roi écoute les doléances soumissent par l’intermédiaire de son griot, tranche les litiges et écoute les rapports des gouverneurs militaires sur la situation politique. Lorsque le roi le roi s’élève, le griot chante ces louanges et le tam-tam royal est frappé trois (03) fois pour annoncer la fin de l’audience. Le roi est servi par de nombreux esclaves principalement les prises de guerres. Les razzias constituent la dernière source d’approvisionnement des esclaves. 2- Organisation sociale et religieux L’analyse du cadre humain laisse voir l’existence des populations anciennes. L’implantation de nombreuses populations dans le nord-est de l’actuelle Côte d’ivoire s’explique par l’existence de nombreux cours d’eaux et des essences végétales alimentaires. S’agissant des populations anciennement installées dans la population de Kong, l’existence des Falafala, des Myoro, des Nabé et des Gben est à noter. Les Falafala, laborieux paysans, s’attachent à la terre et détestent la guerre. Le nom de ce peuple désignerait les noirs de couleur rougeâtre. Ce qui pourrait s’expliquer par le fait que Kong constitue un excellent carrefour, une zone de brasage entre Arabe, berbères et populations noirs du XIème siècle. Les Myoro, eux, caractérisés par leur générosité et leur honnêteté serrait proches parents des Falafala. Ils ont pour activité principale la chasse qu’ils pratiquent avec beaucoup d’amour et de professionnalisme. Ils sont également guérisseurs. Concernant les deux derniers peuples, les Nabé classés dans le groupe des Mandé, serrait une fraction des Senoufo du Nord Est. Les Gben, pour leur part, se réclameraient d’une fraction des Senoufo de Banfora dans l’actuel Burkina Faso. Ils sont de grands extracteurs d’or, cultivateurs et auxiliaires de riches commerçants de Kong. Ces populations anciennes sont tous gagnés par le commerce de l’or et du cola. A ces peuples anciens s’ajoute les peuples issues des mouvements migratoires des Mandés. L’histoire de Kong est de donc étroitement liée à l’expansion des Mandés. Le mouvement de ces populations en direction nord-sud a eu des conséquences démographiques et politiques sans précédent. Les Traoré et les Ouattara qui régnés sur le royaume plus tard sont de ces nouveaux venues. Le haut Niger et les pays Haoussa serrait les principaux foyers de dispersion. Les nouveau venu ont eu de grande répercutions sur le quotidien des populations anciennes. Le terme Dioula renvoi à l’ensemble des populations d’origine Mandé pratiquant le commerce et l’Islam. Cette expansion Mandé a brisé les barrières ethniques et favorisé la naissance de nouveaux peuples. Les Mandé- Dioula. III- Evolution 1. L’apogée Lorsque que Sékou Ouattara conquiert le pouvoir avec l’appui des milieux musulmans et des hommes d’affaires, la masse de la population attachée à la terre refuse son autorité et organise des îlots de résistance. Il décide de les briser et de soumettre le pays par la force. Mais des réformes importantes doivent être au préalable accomplies au sein de l’armée. Ainsi les sunangi, soldat, deviennent des combattants aux services du commerce et de l’islam. Des captifs de guerre sont enrôlé sous l’appellation des Diouladyon (esclave des dioulas). Ils reçoivent une solide formation militaire et constituerons plus tard le corps des fantassins de l’armée de Kong. L’accès de la cavalerie, réservé aux fils des chefs village ou de terre, est démocratisé et autorisé à la fois aux fils des paysans, de commerçant et aux Diouladyon. Au sein de l’armée, Sékou ne s’intéresse pas aux origines sociales des individus. Pour lui l’armée est un creuset ou de se côtoyer les princes, les fils de paysans et les esclaves. Seule le mérite personnel des individus est pris en compte. L’armée devient ainsi un moyen d’ascension sociale et beaucoup d’esclaves peuvent accéder au grade de chef d’armée. Le roi de Kong s’occupe de très près de la vie de ses soldat et de vétérans de guerre. Ils leurs distribuent des terres mises en valeurs par des esclaves, leurs fournit gratuitement des chevaux, des armes et des vêtements. Pour récompenser les guerriers et les plus courageux, Sékou offre des bracelets de cuivres, pratiquant ainsi le culte du tyèfariya (la bravoure). Grace à ces faveurs et gratifications, le roi de Kong dispose d’une armée puissante, organisée, dynamique et disciplinée lui permettant de pacifier le pays et de conquérir d’autres territoires. Ainsi , le royaume atteint son apogée en 1738 sous le règne de Sékou Ouattara 3- Déclin Sur le plan administratif Sékou Ouattara gouverne en s’appuyant sur trois (03) principaux conseils : le Dougoutiya, le Dyéma ou grande assemblée et le Barola conseil spécial crée par Sékou pour seconder le Dyéma. Pour faire régner la paix à l’intérieur du royaume, Sékou divise le pays en trois grandes provinces dirigées par ses fils. Lorsqu’il meurt en 1745 Sékou Ouattara laisse derrière lui un royaume puissant, un empire dont il ne contrôle pas parfaitement la deuxième composante, l’Etat de Bobo-Dioulasso placé sous l’autorité de Famagan. En effet des querelles de successions opposent ces frères à ses fils, entrainant la désorganisation de l’empire. De petits principautés furent crées, et accentuèrent la division née de la scission entre Bobo-Dioulasso et le Kpon–Gènè . Dès le début du XIXème siècle la dynastie des Ouattara a vécue. Le pouvoir de fait revient aux marabouts notamment aux lignées des Sanogo. Tout en gardant son importance commerciale Kong entra dans un déclin jusqu'à uploads/Geographie/ fait-par-aziz.pdf

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