CONSEJERÍA DE EDUCACIÓN, CULTURA Y DEPORTES PRUEBAS ESPECÍFICAS DE CERTIFICACIÓ

CONSEJERÍA DE EDUCACIÓN, CULTURA Y DEPORTES PRUEBAS ESPECÍFICAS DE CERTIFICACIÓN DE NIVEL FR_B2_CTO_SOL_J_2019 TAREA 1 LA TRANSPARENCE ALIMENTAIRE : QUE MANGE-T-ON VRAIMENT ? GRILLE DE RÉPONSES QUESTIONS 0 1 2 3 4 5 6 7 RÉPONSES A C A C B A A A TRANSCRIPTION (La transparence alimentaire : que mange-t-on vraiment ?) Emmanuelle Bastide (E) : Plusieurs collègues à RFI m’ont entendu annoncer le… le sujet de l’émission, ils m’ont dit « mais avec ce genre d’émissions, on ne mange plus rien ! ». En clair, les gens en sont arrivés à un niveau où ils considèrent en tout cas en Europe, en Amérique du Nord, dans les pays très développés que, (0) être informé ne sert à rien parce qu’il n’y a pas d’alternative. Et puis il y a une autre tendance encore minoritaire, c’est celle qui veut en savoir encore plus. Pierre Slamich, est-ce que euh… vous, vous êtes d’accord avec parfois ce… ce rejet de l’anxiété ? Pierre Slamich (P): Alors, c’est pas contradictoire en fait. C’est toujours très intéressant d’être informé sur ce qu’on mange, de mieux s’informer euh… avec des outils comme le Nutri-Score ou les groupes Nova. Mais il faut, effectivement, pas non plus tomber dans la psychose. Donc euh... on peut justement… (1) s’informer, c’est une manière de… réorienter ses achats, de… de choisir de meilleurs produits, de pouvoir les comparer entre eux. Euh… donc euh… c’est pas forcément quelque chose négatif… E : C’est un mouvement qui, (2) c’est un mouvement qui, globalement quand même, gagne du terrain hein… euh… P : Oui, totalement, aujourd’hui les gens veulent en savoir plus… E : Aujourd’hui tous les sondages le disent, toutes les études le disent. P : Les gens veulent en savoir plus, ils ont de moins en moins confiance, donc il est important que… ils puissent s’informer et puis ils puissent comparer simplement les produits entre eux. E : Euh… Vous… vous… vous citiez le… le… le Nutri-Score, (3) vous pouvez nous dire exactement ce que c’est et pourquoi c’est toujours pas obligatoire, directement lisible sur l’étiquette, pourquoi il faut utiliser un smartphone, pourquoi il faut utiliser Internet pour avoir accès à ses informations-là ? P : Alors, le Nutri-Score, en fait, c’est un… c’est un travail de recherches euh… du professeur Hercberg, donc un… un scientifique et (4) c’est une note très simple de A à E, euh… qui donne une information très claire sur la qualité nutritionnelle d’un produit. Donc A c’est un produit euh… avec euh… donc qui est pas trop gras, qui est pas trop salé, pas trop sucré. Et E ça va être entre guillemets la pire note et donc ça permet euh… très aisément de comparer les produits, c’est calculer à partir du tableau nutritionnel et ça donne une note que même un enfant de dix ans peut comprendre. Euh… ben ça a le mérite quand on est dans son rayon de supermarché euh… de pouvoir choisir, par exemple, des biscuits qui sont euh… légèrement euh… moins gras, moins salés, euh… que… euh… les biscuits à côté. (5) Donc ça permet vraiment de faire des choix de manière euh… rationnelle. Euh… par contre, effectivement, ce Nutri-Score n’est pas obligatoire, euh… et donc il va falloir passer par exemple par l’application d’Open Food Facts où on le calcule de manière citoyenne, c’est-à-dire que des contributeurs saisissent les informations et on recalcule le Nutri-Score pour tous les produits du monde euh… donc euh… que ce soit euh… des produits euh… transformés euh… euh… en France euh… en Amérique du Nord ou dans l’ensemble des pays euh… du monde. E : Alors tous vos produits… tous les produits ne sont pas référencés encore. Bien évidemment puisque l’association a été créée il y a quelques années. Ça… ça marche avec du bénévolat. P : Oui ! E : Exclusivement. P : On est tous… tous bénévoles. E : Contributeurs bénévoles, comme Wikipédia finalement. P : C’est ça, des bénévoles du monde entier en fait euh… qui vont prendre leur téléphone, scanner des produits euh… (6) donc, effectivement, obtenir le Nutri-Score s’il est disponible et sinon, ben, prendre des photos et, de manière citoyenne, contribuer à la transparence alimentaire. E : Vous êtes venu avec un pot de… quelque chose-là. P : Euh… je suis venu avec un… voilà, un pot de… de… de nouilles instantanées. Euh… donc, très simplement ben on peut scanner le code barre euh… du paquet et obtenir des informations euh… qui euh… ben ne sont pas forcément sur l’emballage. Donc là, par exemple, j’ai un Nutri-Score de D euh… sur le produit… E : Comment on obtient ces informations qui ne sont justement précisément pas sur l’emballage ? P : Alors en fait c’est un… c’est une démarche citoyenne donc on récupère les… les… les… les informations qui sont sur l’emballage et on réapplique les formules scientifiques euh… donc euh… celles du professeur Hercberg pour le Nutri-Score (7) et celles de l’équipe de recherches brésilienne pour le Nova-Score et on peut recalculer cette note euh… même si le fabricant ne… ne l’affiche pas sur son emballage. E : Ce que vous êtes en train de nous dire c’est que sur les étiquettes, sur la composition, on n’y comprend rien, nous, les profanes. P : Ah bah… c’est clair que c’est assez compliqué de lire un tableau nutritionnel… E : Déjà c’est écrit tout petit… P : C’est écrit tout petit, il faut être nutritionniste. Là, l’avantage du Nutri-Score c’est que A à E, tout le monde comprend. (https://goo.gl/WxctGk, 09/10/18, document adapté, 3’58’’) CONSEJERÍA DE EDUCACIÓN, CULTURA Y DEPORTES PRUEBAS ESPECÍFICAS DE CERTIFICACIÓN DE NIVEL FR_B2_CTO_SOL_J_2019 TAREA 2 LES EXTRAORDINAIRES TALENTS DE NOTRE CERVEAU GRILLE DE RÉPONSES QUESTIONS RÉPONSES 0. cognitives 1. organisé 2. plasticité 3. la première année / 12 mois / 1 an 4. locuteurs natifs 5. mêmes régions 6. sommeil TRANSCRIPTION (Les extraordinaires talents de notre cerveau) Mélanie Taravant (M) : Bonsoir Stanislas Dehaene ! Stanislas Dehaene (S) : Bonsoir ! M : Vous êtes neuroscientifique, euh… (0) vous êtes le grand spécialiste des sciences cognitives, alors, qu’est-ce que ça veut dire, et bien, ça veut dire que vous étudiez les mystères du cerveau grâce à tout un tas de… d’expériences scientifiques. Et vous publiez ce livre « Apprendre ! » point d’exclamation. Stanislas Dehaene, d’abord une bonne nouvelle puisqu’en vous lisant, on apprend que notre cerveau est plus puissant que n’importe quel super-ordinateur. Est-ce que c’est valable pour tout le monde ? S : C’est valable pour tous et c’est valable surtout euh… dès la naissance. C’est-à-dire ce que j’explique dans le livre, c’est que (1) le cerveau du bébé est déjà organisé de manière à apprendre d’une façon extraordinairement efficace, plus efficace que ce qu’on sait euh… faire dans les machines actuelles. M : Mais est-ce que ça fonctionne aussi plus tard, alors, quand on n’est plus bébé, est-ce qu’on peut toujours euh… apprendre aussi facilement ? S : Euh… les algorithmes d’apprentissage sont les mêmes, par contre c’est vrai que (2) la période de la petite enfance est quand même une période de plasticité extraordinaire du cerveau, et l’apprentissage à ce moment-là est euh… beaucoup plus efficace qu’il ne le sera par la suite. M : Alors… S : … notamment dans le domaine des langues par exemple. M : Alors oui, alors dans le domaine des langues euh… racontez-nous un petit peu ce qui se passe, qu’est-ce qu’il se passe après un an ? S : On ne se rend pas compte, mais en fait, dès la première année euh… tout bébé euh… l’enfant est déjà en train d’apprendre sa langue maternelle dans, à tous les niveaux. Et par exemple dans le domaine de la connaissance des sons de la langue, la phonologie aussi bien sûr plus tard de l’articulation de la langue, et bien euh… c’est en apprenant très tôt qu’on arrive à obtenir euh… des performances optimales… M : … à être bilingue par exemple ? S : Oui alors, si on a la chance d’avoir une famille bilingue, il faut absolument que l’enfant soit exposé tôt. Il y a, il n’y a que des bénéfices. Et par contre si on n’est pas exposé à une autre langue, (3) à partir de douze mois, la plasticité du cerveau commence à se fermer et on n’entendra plus jamais par exemple les contrastes d’une langue étrangère… Vous savez dans les langues indiennes il y a un /ta/ et un /tha/, on ne l’entend plus ! Pour nous c’est le même son ! M : Et, pour euh… les Japonais aussi vous disiez, ceux qui veulent apprendre la langue française, c’est compliqué après un an ? S : Et oui, euh… les pauvres Japonais ont… ils ont un accent particulier parce qu’ils n’entendent pas la différence entre /r/ et /l/. Pour eux, dans leur langue y’a pas cette distinction entre /r/ et /l/, mais pour nous y’a pas de distinction par exemple entre les tons du chinois, c’est pour ça uploads/Geographie/ fr-b2-cto-sol-j-19.pdf

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